Col de France jeudi 7 Novembre 2024

Le soleil n’était pas garanti cet après midi tant le brouillard bressan a mis du temps à s’évaporer . Mais à 13h30 ; Miracle ! il est bien là sur le parking du col de France . Nous sommes 12 randonneurs , heureux de retrouver cette luminosité qui nous fait tant défaut en ce moment . Mais pourquoi Brigitte tarde t’elle à partir ? elle ne retrouve pas son tel ! décidément la série continue chez les Berthiller !

Nous abordons la première grimpette sur un sentier caillouteux humide dans les bois ; alors que nous bifurquons sur la droite nous rencontrons notre ancienne copine de rando : Nadine la petite secrétaire du labo . Nous nous engageons dans un chemin non répertorié sur les topos ( merci à Christian de nous l’avoir indiqué ) . Nous surplombons la route du col de France et nous descendons au niveau d’une habitation entourée d’un bric à brac d’engins agricoles .

Heureusement le passage le long de la départementale est bref car les voitures roulent vite et c’est avec soulagement que nous plongeons dans le vallon verdoyant du hameau de France . Un gîte s’est recouvert d’un habit de lumière rouge flamboyant . Mais chut chut! la troupe se met en arrêt pour admirer 3 chevreuils au milieu d’un pré . Nous arrivons au petit pont où coule le Sevron et au pied du vieux col de France bien connu des cyclistes . Nous longeons ce petit bief sur un chemin humide parsemé de flaques avec un abri sous roches pris dans les broussailles .

La vue se dégage et nous découvrons Meillonnas et son château . Une longue remontée en lisière de forêt entrecoupée de trouées sur la campagne bressanne nous permet de faire de petites pauses et nous atteignons un grand pré ; le repère pour les marcheurs . Pour éviter des parties glissantes nous empruntons des pistes moins exposées mais il faut rester vigilant : les racines , les pierres sous les feuilles sont des pièges fréquents ( aucunes chutes à déplorer ) , la marche continue sur des chemins plus larges bordés de graminées orangées et de prés clairières , nous passons sous une ligne de haute tension : une vraie tour Eiffel !

Une petite fraicheur se fait ressentir , nous allongeons la foulée , les dernières grimpettes s’enchainent sur un rythme soutenu . Le soleil couchant fait apparaître de belles couleurs dans le ciel . Vite vite le fond de l’air s’embrume , nous dévalons jusqu’au parking et nous terminons notre périple par des douceurs sucrées . Merci aux pâtissières .

Brigitte a poussé un ouf de soulagement quand elle a retrouvé son portable dans la voiture restée à Montcet , à qui le tour ?