Bourg en Bresse jeudi 16 janvier 2025

ENFIN ! Après 2 annulations nous avons pu honorer le RDV avec les docteurs de Bourg en Bresse . 20 randonneurs en pleine santé se retrouvent en ce début d’année devant l’ AMPHI prêts à sillonner les rues portant un nom de docteurs ou apparentées à la médecine . C’est une rando citadine , alors nous avons troqué nos grosses chaussures pour des basketts  mais les gants et les bonnets sont de mise car il ne fait pas bien chaud .

Nous suivons docilement Gilbert en faisant attention pour les traversées de routes . Notre guide conférencier Jean Claude P ne va pas chômer car 18 haltes sont prévues devant les plaques portant un nom illustre et nous voulons tout savoir . Nous déambulons dans les quartiers de la Reyssouze ( des lieux que nous fréquentons rarement ) certains immeubles ont été réhabilités , isolés , les espaces verts ont été conservés et au milieu de cette zone urbaine coule nonchalamment le fleuve burgien : la Reyssouze qui bénéficie actuellement de travaux de revégétalisation pour favoriser la bio diversité . Les canards barbotent dans cette eau claire et nous amusent et soudain un ragondin peu craintif s’approche de nous suscitant des cris d’épouvante pour certaines . Il faut dire que ces bestioles ont envahi les rives herbeuses et ont creusé des galeries sous les berges . Nous devenons experts pour les repérer .

Nous continuons à arpenter les rues et les ruelles . La boîte à souvenirs fonctionne à plein régime ; on peut entendre :  » je suis allé à l’école ici , j’ai fait du sport dans ce stade , j’ai travaillé dans cet immeuble et peut être des choses moins racontables ! Petit aperçu sur les travaux allée de Challes , passage quai Groboz , parc des Baudières , rue de la Ré et maternité Emile Pellicand . C’est là que tout a commencé pour une grande partie de nos marcheurs .

Nous passons par les nouveaux quartiers de la caserne Aubry et nous pensions franchir les portes de l’université mais ici ce n’est pas l’université inter âge ! La montée au Bastion pour voir la statue de Xavier Bichat sera le seul dénivelé de cet après midi.

Nous terminons par la rue Pasteur et Hudellet et comme nous avons bien marché ( 9 km ) nous nous arrêtons au « Beau Marché  » pour prendre une boisson réconfortante .

Vous trouverez la fiche récapitulative des rues et des docteurs pour parfaire vos révisions en vue d’une éventuelle interrogation surprise . Eh oui il faut faire travailler sa mémoire !

Après midi fort sympathique et studieuse sous une météo hivernale mais supportable . Merci aussi à Florence notre serre file du jour qui a eu du boulot

NB:Claudius Favier https://www.chroniquesdebresse.fr/Claudius-Favier-ma-vie-sportive-a-l-Alouette-des-Gaules

les différents pts de passage:(résumé succin)

1 Dr Gustave Léger que l’on a vu déambuler dans les couloirs de l’H Dieu lors de nos études(1974-1976)façon Bocuse.Vient du pays de Gex d’une famille de médecins.Généraliste et neurologue au diagnostic très sûr sans faire des panoplies d’examens

2 Irène Joliot-Curie chimiste et physicienne 1867 1934 fille de Marie et Pierre Curie a fait ses études sur les rayons X au service de la médecine.En est morte dû à l’accumulation des rayonnements qu’elle a reçus lors de ses travaux

3 Dr Temporal maire de St Rambert en Bugey,a fait toute sa carrière ds l’armée,grand résistant,a été fusillé par les Allemands en juillet 1944

4 Dr Duby,parisien mais depuis son enfance venait en vacances dans le val de saône ,docteur honoris clausae en histoire-géo

5 Louis Parant,Dr en pharmacie de Bourg,a lancé l’idée du « timbre anti tuberculeux ,

A été impliqué dans la vie municipale,a un stade qui porte son nom et a été un créateur de l’Alouette des Gaules

PS:il y a un gymnase Claudius Favier à proximité et beaucoup m’on demandé qui était ce monsieur.Vous trouverez la réponse en cliquant sur le lien en fin d’article

6 Henri Dunand, 1828 1910 médecin suisse qui a créé la Croix Rouge à la suite du carnage de la bataille de Solferino 40000 morts en 2 jours

7 Dr Bouveret,de St Julien/Reyssouse,connu pour ses travaux sur le choléra et cardiologie.A décrit une forme de tachycardie qui porte encore son nom

8 Charles Robin médecin de Jasseron,a vulgarisé l’usage du microscope et a publié ses travaux sur les levures en particulier sur les candidas albicans

9 Dr Touillon de Bourg a décrit la grippe espagnole a son arrivée ds notre département

10 Dr Nodet de Bourg médecin et érudit local qui a fait bcp de publications et de recherches sur les origines de l’église de Brou

11 Dr Roux 1853 1933,parisien a fondé l’institut Pasteur …avec son ami Pasteur

12 REP avec le Dr Emile Pélican et son épouse sage-femme ont créé la nouvelle maternité  grâce à eux l’école de sage femme a connu un rayonnement inter-régional.A Bourg ce n’était pas les cigognes qui apportaient les enfants mais les pélicans

13 Dr Claude Bernard de Lyon( Université) ,physiologiste ce que l’on appelle médecine interne maintenant qui s’occupe de la globalité du corps et de l’interconnexion des organes entre eux

14 Dr Schweitzer Albert 1875 1965 , alsacien qui s’est occupé des lépreux (Lambarené )au Gabon

15 Dr Xavier Bichat né à Thoirette anatomopathologiste réputé mort de la typhoïde suite à une dissection d’un corps contaminé

16 Dr Ebrard de Bourg a été choisi par A Marie Crollet de Vonnas ,qui a fait un leg à la ville de Bourg,comme médecin chef de la Charité qu’elle a créée

17 Pasteur pas médecin mais a mis,entre autres,le vaccin contre la rage

18 Dr Hudellet de Bourg qui a révolutionné les méthodes d’asepsie à l’Hotel Dieu bd de Brou

 



Biziat jeudi 12 Décembre 2024

De la grisaille, encore de la grisaille , toujours de la grisaille ,qu’à cela ne tienne 14 randonneurs ont décidé de ne pas s’affaler dans leurs canapés et se morfondre . Les parkings inférieurs et supérieurs de la salle des fêtes et de la salle communale de Biziat sont pris d’assaut . Vite , vite ( peut être un peu trop de précipitation pour Bernard – – – – – ) Nous marchons d’un bon pas sur la route de St André D’Huriat pour nous réchauffer , cela fait une semaine que l’on ne s’est pas rencontré et bla bla bla bla , nous prenons possession de toute la largeur de la route sans nous en apercevoir : VOITURE ! et toute la colonne se gare sur les talus en étant surpris de rencontrer autant de véhicules sur cette petite voie .

Nous cheminons dans le bocage bressan , les haies et les bosquets n’ont pas encore été détruits par l’agriculture intensive .Au lieu dit des Moussières nous remarquons une maison plus imposante que les autres qui a sûrement tout un passé ? Biziat ( 800 h) fait partie de la Bresse du sud , la preuve , nous traversons l’élevage de volailles de Bresse Deroche primé souvent aux Glorieuses . Les gallinacés aux pattes bleues évoluent en liberté dans des parcs verdoyants à proximité de leurs poulaillers .

Pas de rando sans passer devant un haras ; cette fois c’est le méga haras des Lilas créé il y a environ 8 ans par la famille Saclier . Nous assistons à la cavalcade d’un cheval qui se donne en spectacle rien que pour nous et c’est grandiose .

Nous redescendons dans les zones humides traversées par de nombreux biefs au milieu des peupleraies .Les fossés ont été bien curés et les parcours VTT sont bien balisés . L’humidité et une petite fraîcheur nous font accélérer la cadence ,juste le temps d’entrapercevoir les drapeaux américain et texan à l’entrée d’un domaine où se dandinent une oie avec ses oisons mais pas de canards, ni de Donald ( Trump bien sûr !) . Nous retrouvons nos voitures ; il n’y a pas de voleurs à Biziat , la portière du véhicule de Bernard était restée grande ouverte . Des friandises , une boisson chaude et nous regagnons nos pénates heureux d’avoir pu passer encore un bon moment ensemble .



 

 

Viriat jeudi 5 Décembre 2024

Ce jeudi 5 décembre le rendez vous est fixé à Viriat derrière la salle des fêtes . Village d’une superficie de 4535 ha , une des plus grandes communes rurales de France , nombreux hameaux à caractère rural et quartiers plus urbains jouxtant Bourg en Bresse comme La Neuve et Fleyriat . La population avoisine les 7000 hab . La météo semble clémente et à inciter 19 randonneurs à se dépenser avant les fêtes . La première partie de la rando se fait dans la zone urbaine sur un large trottoir qui facilite la mobilisation douce .

De futurs lotissements vont bientôt éclore sur des terrains agricoles : Viriat cité dortoir ? La commune conservera t’elle son caractère festif grâce à ses nombreuses associations ? Sans transition nous plongeons dans la campagne sur des petites routes et chemins de terre propices aux pauses techniques ! Une grosse ferme , des petits domaines en cours de rénovation émaillent notre parcours . Une passerelle sur le Jugnon est la bienvenue et nous évite de  » gauger » nos godillots . Le bourdonnement de l’autoroute enfle au fur et à mesure que l’on se rapproche de Tanvol et du noeud autoroutier de l’A39 et de l’A 40 . Nous passons 3 fois sur les ponts et nous constatons l’emprise de ces tronçons sur le paysage .

Nous marchons en direction de Chassignole et nous resserrons les rangs pour traverser la route de Marboz , il faut faire vite car la circulation est intense . Nous empruntons un passage bucolique mais en rando l’imprévu peut surgir à tout moment : une bête noire traverse le taillis tel un boulet de canon et déboussolée retraverse le fourré juste devant nous . Mais oui c’est bien un sanglier ! Et Pagneul imperturbable n’a même pas réagi . Une autre petite passerelle nous emmène au quartier de Besserel . Nous faisons un détour pour admirer la stèle de Prosper Convert , écrivain et chansonnier bressan .

Le square en forme d’amphithéâtre est un lieu propice pour terminer une balade . Nous investissons les gradins et nous voyons les Berthillers revenir avec la glacière : c’était l’anniversaire de Roger ! Merci pour ce goûter amélioré



 

Lent jeudi 28 Novembre 2024

La grisaille , l’humidité , le petit crachin n’ont pas découragé les 17 randonneurs du jeudi , trop contents de se retrouver et de passer un bon moment de convivialité . Nous partons du parking de l’école de Lent avec un espace bien aménagé avec des jeux et pumptrack .

Aujourd’hui c’est Florence qui nous guidera , elle est en formation d’animatrice de rando et nous servirons de cobayes , même pas peur ! Nous déambulons dans les rues du village en essayant de rester groupés sur la gauche ( c’est difficile ! ) Nous passons devant les établissements Brédy et Sobeca , longeons la Veyle qui a pris sa source pas très loin d’ici vers un étang à Chalamont .

Après avoir traversé la départementale nous voici sur le plateau en limite de la Bresse et de la Dombes . Ambiance feutrée sur des chemins embrumés qui pourrait affecter notre moral  mais que neni! Nos papotages , nos éclats de rire résonnent dans les bois silencieux .Le bruit d’une pelleteuse nous interpelle , il faut aller voir même si le passage est privé . Les bûcherons et les ouvriers sont sympas et nous laissent passer . Ils curent le thou et renforcent les berges mais que de vase ! Nous suivons le bord des étangs noyés dans la brume mais nous ne voyons pas passer les oies sauvages comme dans la chanson de Michel Delpech .

Nous aurions bien voulu jeter un coup d’oeil sur le parc de la ferme de Longris mais la haie est bien trop haute . C’est par un chemin herbeux que nous regagnons le village de Lent (1407 hab ) communauté de l’agglo de Bourg en Bresse . Nous passons devant la tour horloge édifiée au 16 eme qui servait à donner l’heure aux habitants mais qui pouvait aussi servir de cellule de dégrisement … Nous n’en avons pas l’utilité ce jour .

La rando terminée nous validons l’encadrement de la stagiaire en espérant la revoir bientôt pour de nouvelles aventures . Nous levons le camp sans trop attendre car le crachin nous transperce à nouveau .



 

Les Cuisines jeudi 14 Novembre 2024

C’est par un bel après midi automnal que nous prenons d’assaut le parking de la salle des fêtes de Condeissiat et Roger sera notre guide . Nous le suivrons sur les chemins de son enfance .

Sans perdre de temps nous empruntons le sentier de rando qui passe derrière l’étang et la trace dans les prés enherbés . Soudain un appel téléphonique : 3 copains ont loupé le rendez vous avancé à 13h15 et viennent à notre rencontre à vive allure .

Une fois la troupe reconstituée ( 17 ) nous arpentons les petites routes communales peu fréquentées ( la mousse pousse au milieu de la chaussée ) et nous nous immergeons dans cet environnement apaisant : des petits domaines avec des volailles bien grassouillettes(les fêtes de Noël approchent ) des génisses , un haras , des maïs déssèchés en attente d’être récoltés . Seuls les aboiements des chiens à l’approche de notre caravane viennent troubler ce calme champêtre . En retrait de la route nous apercevons la maison où Roger a vécu dans son enfance avec toute sa famille ; nous sommes aux Cuisines .

Roger raconte nous : <<-il fallait aller chercher l’eau à la source Ripoz , on allait à l’école à pied (4 km ) par tous les temps sur des chemins détrempés et on rentrait parfois à la nuit .  Ce n’était pas la misère , ce n’était pas le paradis non plus  . C’était une autre époque ,maintenant les enfants sont conduits devant leurs écoles en bus ou en voiture>> .

Après cette séquence nostalgie nous débouchons sur l’allée de Romans , le soleil illumine les feuillages et nous éblouit , le clocher se devine au loin . Rencontre fortuite avec le propriétaire de setter lemon et d’un chiot de 2 mois qui nous fait fondre de tendresse et c’est déjà le retour vers 16 h . Une petite gourmandise ( merci Elyane ) avant de regagner nos pénates . Quel bonheur d’avoir retrouvé le soleil !



 

Col de France jeudi 7 Novembre 2024

Le soleil n’était pas garanti cet après midi tant le brouillard bressan a mis du temps à s’évaporer . Mais à 13h30 ; Miracle ! il est bien là sur le parking du col de France . Nous sommes 12 randonneurs , heureux de retrouver cette luminosité qui nous fait tant défaut en ce moment . Mais pourquoi Brigitte tarde t’elle à partir ? elle ne retrouve pas son tel ! décidément la série continue chez les Berthiller !

Nous abordons la première grimpette sur un sentier caillouteux humide dans les bois ; alors que nous bifurquons sur la droite nous rencontrons notre ancienne copine de rando : Nadine la petite secrétaire du labo . Nous nous engageons dans un chemin non répertorié sur les topos ( merci à Christian de nous l’avoir indiqué ) . Nous surplombons la route du col de France et nous descendons au niveau d’une habitation entourée d’un bric à brac d’engins agricoles .

Heureusement le passage le long de la départementale est bref car les voitures roulent vite et c’est avec soulagement que nous plongeons dans le vallon verdoyant du hameau de France . Un gîte s’est recouvert d’un habit de lumière rouge flamboyant . Mais chut chut! la troupe se met en arrêt pour admirer 3 chevreuils au milieu d’un pré . Nous arrivons au petit pont où coule le Sevron et au pied du vieux col de France bien connu des cyclistes . Nous longeons ce petit bief sur un chemin humide parsemé de flaques avec un abri sous roches pris dans les broussailles .

La vue se dégage et nous découvrons Meillonnas et son château . Une longue remontée en lisière de forêt entrecoupée de trouées sur la campagne bressanne nous permet de faire de petites pauses et nous atteignons un grand pré ; le repère pour les marcheurs . Pour éviter des parties glissantes nous empruntons des pistes moins exposées mais il faut rester vigilant : les racines , les pierres sous les feuilles sont des pièges fréquents ( aucunes chutes à déplorer ) , la marche continue sur des chemins plus larges bordés de graminées orangées et de prés clairières , nous passons sous une ligne de haute tension : une vraie tour Eiffel !

Une petite fraicheur se fait ressentir , nous allongeons la foulée , les dernières grimpettes s’enchainent sur un rythme soutenu . Le soleil couchant fait apparaître de belles couleurs dans le ciel . Vite vite le fond de l’air s’embrume , nous dévalons jusqu’au parking et nous terminons notre périple par des douceurs sucrées . Merci aux pâtissières .

Brigitte a poussé un ouf de soulagement quand elle a retrouvé son portable dans la voiture restée à Montcet , à qui le tour ?



 

St Maurice de Rémens jeudi 31 Octobre 2024

Serait-ce le temps tristounet,les vacances scolaires,la Toussaint,la sortie à la journée…nous ne sommes que 6 à décoller de Montcet,direction Chalamont avant de plonger sur la plaine de l’Ain à St Maurice de Rèmens.Et c’est avec plaisir que l’on retrouve 5 collègues qui ont covoituré de leur côté!

Le temps est bouché mais le brouillard « ne pisse pas ».Ce matin nous partons léger,le pique-nique reste dans les coffres,la première boucle revenant au point de départ.Aussitôt nous franchissons un pont avec en-dessous une rivière qui a l’air importante C’est l’Albarine qui prend sa source à Brénod et qui se jette dans l’Ain au niveau de Gévrieux.D’ailleurs,la dernière crue a charrié beaucoup de bois!

Les petites routes toutes plates que l’on fréquente sont entourées de champs de maïs,de semailles et de petits cours d’eau bien curés .Pagneul perd sa course dans les couverts végétaux avec une perdrix qui s’envole.Roger s’aperçoit qu’il a perdu son téléphone…A moitié rassuré,il le retrouvera dans la voiture.Bienvenu au club des étourdis!

Château-Gaillard est là avec la tour du château datant du 12ème siècle (cf Nb) et au loin des zones pavillonnaires dans la proche banlieue d’Ambérieu en Bugey qui est un gros bassin d’emploi.Le cours d’eau « le Pollon » coule à nos pieds avec une eau limpide qu’on ne voit plus dans nos rivières et longe une ancienne voie ferrée qui date du début du 20 ème et qui reliait,au temps des PLM,Villefranche à Villars!Midi va bientôt sonner et après un petit détour au moulin de la Scie, alimenté en eau par un réseau de canaux parfaitement entretenus,il est temps de sortir nos glacières!Petit clin d’oeil au resto d’à côté qui doit être coté avec tous les véhicules ENEDIS qui arrivent…

En tout cas,ce n’est pas encore aujourd’hui que l’on va crever de soif avec toutes les bouteilles de rosé qui sortent des coffres.Et parait-il qu’il y a de la réserve pour le goûter!Le camp est vite levé,direction la rivière d’Ain après avoir fait un détour dans un décor Halloween qui devrait donner des frissons la nuit tombée…Passage à proximité de « la Cressonnière du Bugey »avec son maraichage tout azimut et il n’y a plus qu’à trouver la plage indiquée sur le GPS!

Décor Koh-Lanta avec du calme,du sable,un cygne,une plage de galets,la rivière qui coule paisiblement,une hauteur d’eau juste ce qu’il faut,un restant de feu de bois,bref tout ce qui incite à revenir prochainement!La platitude est interrompue par la première montée casse patte qui mène à un château…d’eau avec une échelle branlante qui nous dissuade de monter là-haut!

Et nous voilà au site emblématique de St Maurice de Rémens:le château de St Ex.(cf Nb)Autant dire que cette bâtisse fait misère et que le Conseil régional devra sortir les gros sous pour le remettre en état…D’un pas léger,le retour aux voitures va se solder par l’anni de Michelle avec gâteau aux poires et Cerdon.La météo ambiante fait que Michèle propose de tous se retrouver chez elle pour partager ce moment de convivialité qui va abréger le moment de quiétude de JPP!Finalement les circuits en 8 sont propices à la bonne chair

https://chateaugaillard01.fr/fr/rb/197862/le-village-4#:~:text=Château-Gaillard%2C%20dénommé%20″Castrum,quantités%20de%20tuileaux%20à%20rebord.

https://www.cressonniere-du-bugey.fr

https://www.ain-tourisme.com/fiches/Saint-Maurice-de-Remens/Site-et-monument-historiques/Chateau-de-Saint-Maurice-de-Remens/863123/



 

Uchizy jeudi 24 octobre 2024

Changement d’heure oblige,c’est sans doute la dernière rando à la journée qui démarre pour 11 randonneurs.Si d’aventure (rêver ne coute rien ) une belle journée avec ciel bleu,pas de vent,petit froid sec se présente à nous ,pourquoi ne pas retenter à se déplacer à la journée En tout cas,aujourd’hui plus on se dirige vers le val de Saône,plus la visibilité diminue!Même que la place de l’église d’Uchizy a disparu pour nos Montrevellois…

Le menu du jour sera vignes et bâtiments à l’architecture du Tournusien et du Clunysois .La 1ère étape est Chardonnay qui a donné son nom au cep qui produit le fameux vin blanc.Tous les villages que l’on va rencontrer sont coquets,avec leurs églises romanes,leurs nombreux lavoirs,leurs city park et toujours des demeures où « ça ne sent pas la misère ».C’est aussi l’occasion de comparer cette région avec son voisin le Beaujolais que l’on a arpenté il n’y a pas si longtemps.Ici pas de vignes « bio et/ou mal entretenues »,tout le raisin est ramassé avec des enjambeurs de plus en plus perfectionnés sur un terrain au relief plus doux.Pour ceux qui ont des genoux quelque peu récalcitrants ,c’est tout bénef.

Entourés que nous sommes de vignes,un petit blanc du matin serait peut-être le bienvenu…Après avoir tenté notre chance chez un autochtone ,il s’avère qu’il y a très peu de vignerons qui vendent à domicile,la production va directement dans les caves coopératives!Par les temps qui courent,pas sûr que le village de Plottes ,que nous traversons,n’ait pas eu son lot de blagues douteuses!En tout cas nos filles,largement en minorité ne craignent rien.Elles se sentent plutôt concernées par le travail des lavandières ….dans un lavoir 4 étoiles.Quelques pas plus loin se trouve une ancienne prison réhabilitée(!!!) avec l’église toute proche.Tout un programme!

Le sentier dit de « la montagne de la Chapelle »nous rappelle que le relief ne sera quand même pas plat aujourd’hui pour arriver sur une pelouse sèche que l’on retrouve aussi dans notre Revermont mais qui est bien verdoyante.Bizarre!

Il est midi bien passé et comme toujours le lieu du pique-nique se trouve sujet à de nombreux palabres!A défaut de blanc,le rosé d’Anjou du fils de Gégé fera l’affaire suivi d’un casse-croûte vite avalé par une température fraiche et un soleil qui pointe son nez.Pas de dernière sieste d’autant plus qu’au loin on entend des bruits d’engin de chantier:on se croirait vers les dragages de Montcet chez Dannenmuller.Pas possible!Eh bien si!C’est la même entreprise qui exploite ici à Farges-les-Macon…

Petite hésitation à la sortie de cette petite bourgade pour éviter la route principale et nous revoilà à Uchizy en pleine lumière.Les quelques boutiques croisées sur notre passage auraient-elles toutes baissées le rideau dans cette commune de 1000 habitants?Une fois encore dans ces régions viticoles, à 45′ de chez nous,les 11 randonneurs ont allié effort physique et culturel.

NB:J Claude a fait des recherches

Le 13 Novembre 1944 un bombardier américain Martin B-26 Marauder, décolle de Corse à destination de DIJON, puis des Ardennes pour préparer la venue d’un groupe de bombardement.

L’avion est piloté par le lieutenant Richard HISEY, 23 ans, et compte à son bord 9 soldats membres du 320°groupe de bombardement, 444° escadron de la 12° Air Force. L’avion se pose une première fois à LYON. Le brouillard et le givre rende le pilotage incertain. Malgré les conseils de la tour de contrôle le bombardier reprend sa route vers le nord de la France. En pleine nuit, le pilote décide de descendre en altitude afin de suivre la Saône. L’horizon étant obstrué par d’épais nuages, le drame survient. Le bombardier percute la colline de Plottes et explose. Il se désintègre suite à la violence du choc. La police militaire américaine se rendra sur place afin de récupérer les livres de bord et les corps des neufs soldats.

La gourmette d’un des disparus a été retrouvé par un habitant de Plottes qui la remettra a la famille lors d’une cérémonie.



 

Ceyzériat jeudi 10 Octobre 2024

Une fois de plus nous avons déjoué les caprices de la météo en changeant de lieu et d’horaire . Ce sera Ceyzeriat l’après midi . La fête de la Grande Margot prévue ce week end modifie notre lieu de rendez vous , mais nous arrivons à tous nous rejoindre .

Nous sommes 12 à traverser le centre du village et à descendre en direction de la fontaine des cygnes et de l’église au clocher tors . Nous quittons les anciens lotissements pour nous immerger dans la campagne verdoyante et humide du vallon de Vau . Le chemin monte progressivement en effectuant une boucle pour atteindre le passage à niveau de Cheval Bugey . Nous passons devant le centre équestre ; par moment la vue se dégage et nous apercevons l’agglomération burgienne . Nous atteignons enfin la célèbre passerelle des vendangeurs ; c’est un vrai plaisir de gravir les marches pour mieux admirer les vignes aux couleurs chatoyantes .

Après ces journées tempétueuses nous apprécions cette douceur automnale et tout guillerets nous dévalons la pente jusqu’au hameau du Mont July . Petit arrêt sur la place de la fontaine qui surplombe le village de Ceyzeriat et nous continuons notre descente au milieu de villas imposantes en pierres . Elles appartenaient aux bourgeois qui employaient les vignerons . Si on lit l’affichette,au dessus d’une porte , on pouvait même acheter du rhum ! Grâce à des passages confidentiels dans les lotissements nous arrivons à la gare . L’hôtel du Mont July , fleuron de la commune après maintes péripéties a été démoli en 2014 et des logements locatifs l’ont remplacé .

Nous longeons le collège Lucie Aubrac et nous suivons une petite route qui nous amène devant le centre ADAPEI de Domagne et la gendarmerie . Traversée au niveau du rond point ; la circulation est intense . ADMR , chambre funéraire , cimetière ,vite ,vite ne nous attardons pas ; nous pressons le pas pour vite découvrir ou redécouvrir le site de la Valière et la CASCADE : On entend le mugissement de l’eau au loin , c’est bon signe . L’endroit a été bien aménagé et sécurisé ( marches , rampes ) Tout le monde s’aventure même si certains genoux vont grincer et sur le petit pont c’est l’effet Waouh ! Nous ne l’avions jamais vue aussi tumultueuse . Elle agit comme une  » cascade de Jouvence  » car nous remontons les obstacles sans trop souffrir et nous terminons dans les ruelles montantes du village . Si on avait écouté la météo on n’aurait pas parcouru 10 km et en prime avec le soleil , la chance sourit aux audacieux !

Tout savoir sur Ceyzé:https://www.ceyzeriat.fr/2107-patrimoine.htm?categorie=287#mapAnnuaire11764



 

Beaujolais les crus jeudi 3 Octobre 2024

Toutes les années Mimirando se déplace à l’automne dans le vignoble du Macônnais , Beaujolais . Nous avons choisi St Vérand comme point de départ . 12 randonneurs se retrouvent sur le parking du lavoir au pied de la colline . Une fontaine en mélèze rappelle l’emblème de St Vérand dans le Queyras et le lien qui unit les 2 communes . La petite bise bien présente n’arrive pas encore à chasser la grisaille ambiante et c’est d’un bon pas que nous montons à la table d’orientation du village . Chaintré et Chânes émergent au milieu des coteaux . Nous déambulons dans les ruelles entourées de maisons aux pierres dorées . Arrivés sur la crête , nous sommes encerclés par les vignes de toutes parts . Les vendanges sont finies , quelques grappes oubliées ne tardent pas à satisfaire la gourmandise des marcheurs : oh il est acide , il a des grosses peaux , là il est plus sucré , voici les avis de nos grumeteurs !

Le cru St Veran ( ne prend pas de D ) a été créé en 1971 , c’est du chardonnay donc du blanc . Les vendangeurs rencontrés à un carrefour sont contents de leur récolte . Nous passons devant un ancien prieuré transformé en gîte incendié récemment . Nous entamons une grimpette plus soutenue à travers des prés et en haut nous découvrons enfin le village perché de Pruzilly ; promontoire du Val de Saône . Le soleil fait son apparition et illumine le paysage . La pancarte  » la Bourgogne du Soleil  » n’était pas un mensonge ! Les rayons du soleil inondent les vignes avec des nuances de jaune doré orangé , carmin , verdâtre ; une vraie palette de peintre .

A l’abri du vent du Nord nous descendons tranquillement à travers le vignoble ; des parcelles plus en altitude sont encore vendangées . Nous approchons de Julienas ( 850 hab ) , petite bourgade animée ( nombreux commerces ) ; c’est le moment de la pause dans un parc où les 3 bancs sont les bienvenus . Nous visitons ce village aux 2 églises : la vieille église transformée en cellier où l’on boit et la nouvelle église où l’on prie ; à vous de choisir : les 2 étant fermées ! Nous serpentons à nouveau dans le vignoble ; le raisin est beaucoup plus sucré . Certaines parcelles sont bio et cela se voit , les herbes envahissent les pieds de vigne . Nous regardons un ouvrier labourer entre les rangées de sarments ; les engins viticoles ne nous sont pas familiers .

Progressivement nous remontons sur la colline de St Amour Bellevue , le ciel s’obscurcit parfois et redevient lumineux ce qui accentue le chatoiement des coteaux . Nous nous installons sur la place ; au milieu une jolie fontaine et tout autour une expo en plein air de photos de fleurs de montagne . L’église est ouverte grâce au bénévolat d’un grand père qui est tout heureux de converser avec les randonneurs . St Amour c’est le village des amoureux , vous pouvez confirmer votre amour officiellement en mairie en buvant le vin des amoureux  Mais pourquoi Bellevue ? on veut vérifier , alors direction la table d’orientation sous la protection de la Madone ; à nos pieds le val de Saône , Mâcon , Mont Verdun , c’est grandiose !

La balade touche à sa fin , jolie descente en sous bois et soudain Gilbert ne maitrise plus rien : le Gps est devenu fou il va dans tous les sens , un esprit maléfique s’est emparé du telephone . Chacun croit reconnaitre le lavoir du départ ou le village de St Verand . Résultat des opérations nous sommes obligés de regravir la colline de St Verand et en fin de journée çà fait mal aux mollets !

Mais il en faut plus pour entamer notre bonne humeur ! Le bonheur ce soir ou demain matin ce sera de sentir les courbatures après une belle journée de rando .



 

le Mas Rillier jeudi 19 Septembre 2024

8 randonneurs sont au rendez vous sur la place de Montcet et par compassion nous prenons un SDF au feu de Corgenon , donc nous serons 9 . Pas de bise mais un temps ensoleillé : une jolie journée en perspective ! Le départ est prévu du parking derrière la statue de la Madone du Mas Riller et du carillon . Notre GPS ne connait pas les sens interdits , nous tournons en rond dans ce village , nous passons plusieurs fois devant la vitrine  » coiffure de Mado  »  (petite pensée à notre amie éloignée de nos balades pour le moment ) . Arrivés à destination nous levons la tête et nous découvrons la statue qui émerge de la colline .

Nous descendons dans les ruelles du bourg au milieu des vieilles maisons .De jolies villas se sont construites sur cette côtière . Joli point de vue sur Miribel , Jonage avec les lacs , Lyon , les zones urbaines et industrielles . Nous quittons rapidement le bitume pour nous engager sur un sentier balcon dans les bois . Gilbert nous aurait il menti en nous disant que les bâtons pourraient être bien utiles ?Nous sommes rapidement confrontés  à la première difficulté . Le torrent à sec est entravé par de nombreux murets de pierres et d’empellements en fer , la piste est aménagée par des marches , passerelles . Il faut remonter sur 1 km et çà monte raide ! Heureusement le sol n ‘est pas glissant et une pancarte nous avertit du danger en temps d’orage ! Quel soulagement de retrouver le ciel bleu et les terres agricoles du plateau des Dombes.

Nous longeons les multiples bassins de rétention qui ont été créés par la CCMP(Communauté de Communes Miribel Plateau); ils permettent de stocker l’eau des précipitations sur le plateau et comme les torrents sont maitrisés par de nombreux ouvrages , les inondations des villages de la Côtière ne devraient plus exister . Nous poursuivons notre périple dans les bois ou au milieu des maïs , des champs , des bassines ( pas de méga bassines ni de zadistes ) des haies ont été replantées et prennent déjà des couleurs automnales . Les pistes sont nombreuses et s’entrecroisent mais il va falloir redescendre sur un sentier caillouteux abrupt le long d’un autre torrent et pour nous saper le moral nous sommes harcelés par les moustiques .

Une longue remontée par paliers nous conduit à notre lieu de pique nique sur les hauteurs de Beynost . Gilbert en s’asseyant sur la rambarde la casse et fait une cupessée en arrière ( cupesser utilisé en Suisse pour dire tomber ) La reprise se fait sous un grand soleil , nous marchons sur des chemins blancs à travers les cultures céréalières , cela en deviendrait monotone quand soudain nous découvrons d’immenses champs de choux , de bonnes choucroutes en perspective ?

Au fait savez vous les planter ? c’est bête comme chou ! on ne va pas se prendre le chou ! bon j’arrête . Les habitations sont rares , au loin on aperçoit le Mont Verdun , mont Cindre , un château d’eau , un clocher : c’est le plateau des Dombes et c’est désert . La monotonie est rompue avec Roger qui nous chantent « la Luzerne »de Joe Dassin en voyant un immense champ de cette plante fourragère! Le retour se fait sur la route goudronnée , pas moyen d’y échapper , les nuées de mouchaillons se collent à notre peau et nous rendent nerveux . Enfin nous apercevons la Madone . Mais il faudra gravir une cinquantaine de marches pour accéder à l’esplanade et admirer le paysage .

Cette statue en béton moulé de 33 m a été construite entre 1938 et 1941 sur les ruines de l’ancien château de Miribel à l’initiative du Père Thomas , elle abrite à son pied une chapelle et un escalier de 150 marches permet d’accéder à sa couronne . C’est la plus haute statue de la Vierge du monde .

A côté le beffroi du carillon , haut de 28 m ,a été construit en 1945 pour guider les pélèrins à la madone ; il abrite un ensemble de 50 cloches ( aujourd’hui 59  ) malheureusement nous ne l’entendrons pas résonner . Le carillonneur officie à des dates bien définies voir avec l’office du tourisme . Nous rentrons satisfaits d’avoir parcouru 18 km et nous pouvons dire que la Côtière ce n’est pas que du plat !

https://environnement.cc-miribel.fr/gemapi/ruissellement/ouvrages-de-lutte-contre-le-ruissellement/

https://patrimoines.ain.fr/n/le-mas-rillier-a-miribel/n:1249



 

L e Salève jeudi 22 Août 2024

Même si la quantité n’est pas là, la qualité est bien présente pour une sortie emblématique en Hte Savoie:le Mt Salève.En allant à Genève,sur le bord du lac Léman,en traversant le pays de Gex,en randonnant sur les Mts Jura,tout le monde a déjà vu ce massif avec son imposant relais ORTF. Pour éviter une bavante sans intérêt,le téléphérique nous tend les bras.Au fil de la montée les images défilent sous nos yeux mais il est trop tard pour sortir l’appareil photo. Çà sera pour le retour !

Le temps de prendre nos marques pour débuter notre sortie avec un GPS en manque de réseau et nous voilà déjà vers le site de décollage des parapentes avec des moniteurs.Les candidats sont nombreux et conseillés à distance!Arrivés sur le plateau herbeux à souhait , une descente délicate en lisière de forêt nous amène au »trou de la Tine »qu’il faudra bien remonté avec une vue superbe qui s’étend de la trouée de Fort de l’Ecluse jusqu’au col de la Faucille en passant par le Reculet bien visible!Encore un petit effort et le point culminant,autour de 1300m,nous fait découvrir une autre version du paysage:à droite les pistes fond/alpin de la Croisette,un bout du lac d’Annecy et ses montagnes environnantes,le Môle qui trône là au milieu et le massif du Mt Blanc encore un peu brumeux.

La traversée d’une route nous rappelle que l’on est pas seul au monde.De nombreux cyclistes dévalent la pente à vive allure alors qu’ils font le tour du massif du Salève. Finis les pâturages,à nous les futaies avec leur fraicheur bienvenue car le soleil commence à darder!Il est midi et il va falloir trouver un lieu de pique-nique.La civilisation se rapproche et un petit muret dans un espace « genevois-Suisse »fera l’affaire.

Anne nous met la pression,ce soir elle a resto et sera t’on arrivé à temps?Beaucoup de paramètres rentrent en ligne de compte:prendre le bon sentier,la vitesse du troupeau,une défaillance ,une panne du téléphérique,le feu dans le  tunnel de Chamoise…Une longue descente sur un chemin blanc tombe à point nommé et nous amène à Monnetier-Mornex où l’on croise d’anciens ponts de chemin de fer.Au début du 20ème siècle,à la Belle époque,les genevois prenaient le funiculaire pour venir profiter du bon air du Salève!Encore quelques pas et que voit-on tout en haut,tout au fond:la gare du téléphérique!

Le flèchage vert avec une petite télécabine au centre nous fait penser que l’on est pas loin de la Suisse .Plus qu’à suivre le sentier bien entretenu ,raide sur certains passages d’autant plus qu’il coupe les virages de la route et à chaque fois une pause s’impose…La boucle en forme de 8 se ferme et la terrasse est l’occasion de boire une mousse.Merci Gégé et Géraldine!

Encore un petit effort,filons sur le panoramique pour voir une dernière fois la Dôle ,le Mt Blanc dégagé,le jet d’eau,l’Arve qui coule en contre-bas,Annemasse…Cette fois à la descente,pas de surprise,je prends le temps de faire des clichés des immenses carrières qui sont sous nos pieds avec en toile de fond le château de l’Ermitage dominant le Genevois et qui date du 16ème siècle.



 

Argis jeudi 8 Août 2024

La chaleur annoncée n’a pas empêché 9 randonneurs de se donner RDV à l’entrée d’Argis en bordure de l’Albarine,rivière sauvage où le no-kill est de mise.Le groupe est vite au parfum de ce qui les attend cette  matinée: une  montée ! Après avoir enjambé le nouveau pont et la voie ferrée de « la vallée de la misère »le hameau du Mortier se présente à nous avec ses maisons de pierres bien entretenues.

Petit détour à Reculafol pour adoucir une montée à priori bien raide mais il faut bien rentrer dans le vif du sujet avec un single certes pentu mais à l’ombre!Maintenant que l’on a vaincu le chemin du facteur à Belleydoux plus rien ne peut nous arrêter!Avériaz avec ses habitions collées les unes aux autres occupées au moins par une famille qui anime le hameau.

Une petite route surplombe la vallée et une leçon de géographie commence avec vue sur le village d’Oncieu,les éoliennes,le Mt de l’Avocat avec Corlier en contre-bas,la croix d’Evosges et son aire de décollage de parapente que l ‘ on avait foulé l’an dernier le lundi de Pâques.Une petite brise a bien rafraichi le moteur et direction un sentier,qui sera bientôt bouché avec les ronces,pour arriver au plateau de Suerme.

Vaste étendue verdoyante où les foins ont été faits il n’y a pas bien longtemps et direction « sud-ouest »pour retrouver notre chemin.La plaine de l’Ain est bien là et les jumelles de Roger confirment que c’est bien le Groupama-Stadium de l’OL que l’on voit tout au loin…Sur la carte IGN,il est marqué à peu de distance « point de vue »

Allons y même si le pâturage a l’air occupé.On se fait un film avec nos filles faisant une pause technique avec un taureau qui déboule!En tout cas la vue est bien là.On voit nos voitures sur le parking,tout au fond le relais de Planachat dominant le plateau d’Hauteville et le rocher de Narse plus près de nous avec son site d’escalade.Midi approche et le chemin blanc en pente douce nous amène au lieu du pique-nique.

A l’ombre d’une sapinière,il ferait presque froid avec nos tee-shirts mouillés de transpiration…Continuons à nous laisser glisser vers la vallée en grappillant les mûres à portée de main,s’asperger avec de l’eau dans un bac,traverser la Ravaz et s’engouffrer dans une descente abrupte avec une arrivée délicate sur la route.Un havre de paix d’un autre temps et nous revoilà sur le retour.Une mousse dans une main,un bout de gâteau dans l’autre,les souvenirs resurgissent avec Guy faisant du kayak dans le secteur et Brigitte qui venait avec ses parents acheter du tissu à la Schappe!Merci aux ravitailleurs!

Tout savoir sur la Schappe,l’industrie de la vallée de l’Albarine

https://patrimoines.ain.fr/n/la-schappe-de-saint-rambert/n:1452


certaines photos ont été prises lors de la reco


 

La Pesse jeudi 25 juillet 2024

L’été semble enfin s’installer, mais randonner sous la chaleur ce n’est pas trop notre tasse de thé , alors nous avons choisi le Ht Jura Sud et plus précisément La Pesse et le secteur de la Borne aux Lions . Nous sommes 16 au départ du parking des pistes de fond mais cette fois pas de badges à présenter à l’Anglais ! Nous sommes surpris par la fraîcheur ambiante ( 4 à 5 ° en moins qu’en Bresse ) . nous empruntons un large chemin blanc au milieu des bois qui se rétrécit et devient plus boueux . Des chanterelles pointent leurs chapeaux orangés ,il y a des fraises des bois mais pas de framboises .

Le sentier des ânes nous emmène au col du Nerbier ( 1350 m ) , le crêt de Chalam qui se situe dans l’Ain dresse son sommet pointu ( 1540m ) mais aujourd’hui nous allons le laisser de côté pour mettre en valeur un autre crêt plus ensoleillé . Les prés sont peu pâturés et les fleurs poussent en abondance  avec une vraie palette de couleur jaune avec les gentianes , les cocristes , salsifis et millepertuis ; le violet avec les épilobes et centaurées et le blanc avec les marguerites et reines des prés . Nos souliers sont mouillés par la rosée bien présente ce matin .

Alors que nous remontons une combe nous nous égarons momentanément et nous voilà dans la forêt à la recherche d’une piste : mais où est Gilbert ? Coucou coucou mais personne ne répond , Pagneul surgit des hautes herbes et rassemble la troupe . Nous débouchons au col de Malatrait et sa légendaire ferme auberge tenue à l’époque par Etienne Grossiord (souvenirs de succulentes tartes et accueil chaleureux ) . Descente sur le Berbois ;le gîte avec yourte et tipis et le centre équestre sont en pleine activité .

Finalement nous atteignons le site de la Borne aux Lions . Ancienne borne frontière posée en 1613 entre la France , la Savoie et le royaume d’Espagne ( la Franche Comté était rattachée à la couronne d’Espagne ) . C’est aussi un lieu de mémoire ; en 1943 , 1944 plus de 3000 maquisards originaires de L’Ain et du Jura dirigés par le colonel Romans Petit ont investi ces lieux . Une commémoration annuelle a lieu le 3ème dimanche de juillet et nous avons la chance de visiter l’expo dédiée à Jean Moulin .

Nous admirons les fleurs du jardin botanique .Il est trop tôt pour pique niquer , nous franchissons la barrière canadienne et nous prenons la route des Closettes . En contrebas c’est la ferme de Magras qui a été retapée par un moutonnier ; les prés environnants en pente sont fauchés ce qui évite l’extension de la forêt et des broussailles . Arrivés au col nous quittons la GTJ pour crapahuter dans le sentier herbeux caillouteux qui monte par paliers ( ce qui permet de souffler ) jusqu’au sommet du crêt du Merle (1448 m ) Panorama à 360 degré qui permet de voir la Chaîne des MTs Jura de la Döle jusqu’au Crêt d’Eau et même les Alpes ( aiguilles d’Arves ) et de l’autre côté la Croix des Couloirs et les Hautes Combes du Jura . Cette fois c’est la pause méridienne , nous nous vautrons dans l’herbe autour du cairn sommital .

Nous avons la surprise de rencontrer des Polliatis et des Jasseronnais . Nous poursuivons notre marche en descendant peu à peu sur des traces plus confidentielles , nous longeons des murgés bordés de digitales jaunes , les sangliers ont déversés les pâturages par endroits . Succession de bois , prés abandonnés , zones humides , maison en ruines , peu de traces de civilisation si ce n’est une ancienne carrière avec des engins cachés sous les branches . Le chemin empierré grossièrement nous emmène devant une bétaillère et une caravane et là aussi peu de signes de vie .

Nos randonneurs ont l’imagination fertile et inventent un scénario de roman policier . Nous cheminons dans la combe du Reculet , Quelques résidences secondaires égaient cette campagne . Nous passons devant la ferme équestre de l Enquerne , parc animalier avec petite restauration et camping . On devine 2 chameaux sous les sapins et on a pas fumé !

Il fait chaud pour remonter jusqu’à la ferme perchée de l’éolienne ( ancienne maison des propriétaires des chocolats Monnet de Bourg en Bresse ) . La sapinière est la bienvenue , une forte odeur de résine nous chatouille les narines : d’énormes troncs d’épicéas sont saisis par des pinces géantes pour être déposés sur un grumier au milieu de la route , le bûcheron arrête la manoeuvre et nous laisse passer et c’est le retour au parking . Nos camping caristes ont la gentillesse de nous offrir une collation et de nous désaltérer . Nous ne sommes pas pressés de retrouver la chaleur étouffante de la plaine . Nous aurons bien profité de cette journée dépaysante , reposante et vivifiante : vive le Haut Jura !




 

Thoirette jeudi 11 Juillet 2024

C’est de Thoirette que cette rando démarre ; nous sommes 10 prêts à affronter le dénivelé et la chaleur . Pour le moment c’est sous une atmosphère humide que nous quittons le camping , les bandes de brouillard s’évaporent au dessus de la rivière . Ce village de 700 hab se situe dans le Jura sur la rive droite de la rivière d’Ain en aval du barrage de Coiselet .C’est un coin de pêche réputé et c’est le village natal de Xavier Bichat célèbre anatomiste et physiologiste ( 1771 1802 ) .

Nous découvrons le haut de cette bourgade : l’église , la maison du brocanteur ( un ancien cycliste du VCB ) , la fontaine ,des vieilles bâtisses .Nous quittons cet univers ensoleillé et accueillant pour une longue grimpette à travers bois ; c’est raide et en dévers et glissant ; il faut faire attention aux racines . Des arbres obstruent le passage et nous obligent à faire des exercices de souplesse . Quel plaisir d’apercevoir enfin le bleu du ciel et les prés fleuris .

Nous montons par palier jusqu’au point de vue de Turgon ; panorama magnifique sur la confluence de la rivière d’Ain et de la Valouse entourée de falaises . En redescendant on apprécie le paysage verdoyant des prairies de la vallée de la Valouse . Notre arrivée au hameau de Turgon n’attire pas la foule si ce n’est un habitant adepte de la rando très bavard . La petite route goudronnée en lacets nous emmène au hameau de Villette qui respire la quiétude campagnarde . Nous apercevons au loin les tours du château de Cornod et les rochers dénudés de Vosbles par les incendies d’août 2022 et depuis notre reco en 2023 la végétation réapparait petit à petit ) . Une grosse exploitation agricole à l’entrée de Cornod village de 220 hab, un clocher en cuivre , des tracteurs et une petite place : c’est la France rurale .

Nous sommes heureux de faire notre pause dans cet environnement . Ce château nous interpelle : une splendide demeure construite au 14 ème siècle sur les fondations d’un ancien château magnifiquement restauré par un industriel lyonnais qui lui donna son style renaissance , racheté en 2002 par la famille Sieradzki ; il est à vendre pour la modique somme de 25 millions . Avant d’acheter on aurait voulu visiter mais les grilles sont restées fermées . Le parc est bien entretenu . Nous traversons le village endormi et nous découvrons les fortifications qui entourent la propriété et qui séparent les parcelles : un travail de titan ! Il fait chaud , très chaud, la montée sur Thorigna est épuisante , des courants d’air chaud nous coupent la respiration . Enfin de l’ombre , le sentier continue dans la forêt en longeant les murailles de l’arrière du château .

Petite hésitation et nous atteignons la route départementale d’Arinthod que nous empruntons sur 800m . Un chemin herbeux et nous voilà au virage de la route des fours à chaux . Le ciel devient gris , il fait moins chaud . Un large chemin sableux en profil descendant nous emmène sur notre point de départ ; que du bonheur ! oui à condition de ne pas avoir mal à un pied . Une petite bruine nous rafraîchit mais cela ne suffira pas , nous nous précipitons à la Guinguette La Belle Vie pour siffler notre boisson favorite ( çà mousse ) . Pour notre dernière séance avant la reprise en septembre nous aurons parcouru 20 km avec un dénivelé de 600m .

pour tout savoir sur le château:

https://www.cortebil.fr/vente/maison-chateau-34-pieces-cornod-39240,VM296



 

Belleydoux jeudi 4 juillet 2024

Quand les 10 randonneurs arrivent à Belleydoux il ne pleut pas encore , la température n’est pas caniculaire ( 12 ° ) et la grisaille sévit encore ; un vrai temps d’automne . Ce village de 320 hab est situé dans l’Ain à proximité d’Oyonnax et de St Germain de Joux et à 3 km du Jura .

Nous sommes garés devant l’imposante fromagerie construite en 1908 , fleuron du modernisme à l’époque . Depuis 4 ans une brasserie artisanale a investi les lieux : la Piva du nom des pives ( cônes d’épicéas ) . Nous débutons la rando par une descente ce qui n’est pas commun , direction l’église et le monument aux morts ; les PONCET et HUMBERT sont majoritaires . En face de nous nous apercevons la Roche Fauconnière , une falaise calcaire de 150 m  En 2023 , depuis Giron nous avions pu accéder à son belvédère . Nous poursuivons la descente à travers des pâturages plus ou moins laissés à l’abandon car en forte déclivité . Des moutons de la race Thônes et Marthod  (race rustique originaire de Savoie à la robe blanche et aux marques noires au niveau des oreilles , yeux et du museau ) agitent leur sonnailles à notre passage mais pas de patous .De jolies maisons fleuries agrémentent notre parcours et bientôt le viaduc sur la Semine qui relie Belleydoux à Giron est en vue ; il a été achevé en 1927 . Nous empruntons le sentier ludique du cirque d’ORVAZ ; le taux d’humidité est au maximum , en contrebas coule cette rivière sauvage et trépidante qui prend sa source à la Combe d’Evuaz sur la commune de la Pesse .

Le cirque d’Orvaz vous présente un spectacle inédit : 10 stations de découverte avec mobilier à tester pour faire le spectacle ( acrobatie , voltige , équilibre etc ) Nous n’essayons pas ou très peu , les sentiers sont glissants et nous pourrions bien involontairement devenir des artistes . Soudain un crachin nous oblige à sortir les capes , des fumeroles cachent les rochers mais nous gardons le moral . Nous déambulons dans le hameau d’Orvaz : une dizaine de maisons dont des résidences secondaires , un four , un lavoir , des prairies avec des vaches , le tout encerclé par les falaises . Sensation d’être protégé ou d’étouffer….. chacun son ressenti !

A présent on a bien compris qu’il va falloir monter  pendant environ une heure . Nous quittons les prés pour rentrer dans la forêt , le sentier longe un bief à sec, la pente est de plus en plus rude , les arbres dégouttent et nous aussi ! Nous transpirons sous nos pèlerines .

Un petit replat nous a fait croire que c’était gagné mais non ! nous nous engageons dans la terrible montée du facteur rendue encore plus difficile car  « çà reglisse  » Petite pause à chaque virage , plus de bavardages ,un coup de barre , des abricots secs et des amandes et çà repart ( merci Roger ) Vaille que vaille tout le monde arrive sur le plateau de « sur la Roche » mais pour le point de vue il faudra revenir ; un épais brouillard enveloppe la campagne . La colonne de fantômes recherche un abri pour manger . Première maison habitée mais personne ne répond , nous découvrons une remise mais elle est trop petite , nous rencontrons des randonneurs de Chatillon en  Michaille en perdition sur cette petite route . La pluie s’intensifie , nous poursuivons notre quête tel des migrants à la recherche d’un toit . Une gentille dame nous ouvre sa porte mais hélas pas de place pour nous recevoir . Soudain Miracle le ciel se déchire et laisse filtrer des rayons de soleil et la pluie cesse . Les gros cailloux le long du chemin font office de sièges ; on peut manger . Des génisses curieuses sont intriguées par ces humains et s’approchent mais elles sont surtout intéressées par les croquettes de Pagneul ,le pauvre n’est pas tranquille.Il est obligé de les grapiller une par une . Le soleil est revenu , nous pouvons longer les falaises prudemment ( un éboulement s’est produit en 2021 )

Nous admirons les roches d’Orvaz alt 1270 m , les murailles calcaires sont friables et laissent apparaitre des failles créées par l’érosion . Nous surplombons cet amphithéâtre et nous devinons notre itinéraire parcouru depuis ce matin . Maintenant profil descendant que du bonheur ! Nous passons au carrefour du Bugnon et j’ai une pensée émue pour mon père qui distribuait le courrier depuis les Bouchoux pour les habitants de sur La Roche côté Jura . Nous nous engageons dans un sentier humide et nous dévalons jusqu’au hameau de Gobet .

Nous prenons la direction de la chapelle Ste Anne qui veille sur les voyageurs depuis 1858 . il fait chaud alors une halte s’impose pour recharger les accus .Nous poursuivons notre périple sur les hauteurs de Belleydoux , les cultivateurs n’ont pas commencé les foins , nous surprenons un chevreuil bondissant dans les hautes herbes . Une joggeuse bavarde , nous raconte sa vie ; elle est radioactive : il faut faire gaffe ! Nous regagnons le point de départ contents et fiers d’avoir pu conjurer cette météo capricieuse et d’avoir parcouru 15 km avec un dénivelé de 550 m. Petite déception la brasserie est fermée ; nous descendons à St Germain pour nous requinquer devant une petite mousse et terminer la journée de façon conviviale .



 

Leyssard jeudi 27 Juin 2024

La chaleur arrive et il est judicieux de partir à 8h et de se donner rdv sous le tilleul de l’église de Leyssard , commune de 150 hab nichée sous les contreforts du Berthiand .Les anciens mimirandonneurs se souviendront qu’ici il y a 10 ans,ils avaient pique-niquer sous le porche de l’église,mouillés et grelotants!

Direction le hameau de Malaval et son haras avec une superbe vue sur la route qui va à Sonthonnax le Vignoble et l’autre vertigineuse qui n’est autre que celle du Berthiand…Tout le monde a bien pris ses bâtons,une descente avec ses hautes herbes qui chatouillent les aisselles et où l’on ne voit pas ses pieds se présente à nous.Les 9 randonneurs arrivent à bon port sur un bief qui coulait à flot lors de la reco fin mai.Un petit détour à gauche s’impose pour découvrir la cascade du Petit Gland qui ,elle aussi,est à sec avec une petite gouille à son pied.Cette fois la traversée du ru se fait sans problème mais où va-t-on?En face,tout droit,directissime,à chacun son rythme!Il y a un mois de là le sol était très humide et le souvenir de faire 2 pas en avant et 1 en arrière reste bien présent.

Tout ce petit monde arrive au sommet,les visages écarlates et ruisselants!Certains passages sont devenus des ronciers et obligent Gilbert à modifier le parcours qui va nous faire passer par le chemin de crêtes.Le temps de tailler la bavette avec un forestier et nous apercevons pour la 1ère fois le Rhône,la Saône,le Rhin,le Suran ou l’Ain?Midi approche et toujours pas de lieux propices pour casser la croûte…

Le lieu magique arrive avec vue imprenable sur Chambod,Merpuis et le hameau de Lallement.Seul bémol,la sieste est abrégée par les mouches attirées par les plaies occasionnées parles griffures des ronces!Maintenant les sentiers font place à des chemins blancs en traversant Sameyriat,Cizot et Challes la Montagne avec Ecuvillon en point de mire.Une longue ligne droite sous le cagnard est bien là!Quelques arbres isolés nous amène une fraicheur toute relative et nous rappelle une ligne droite entre Prèty et la Truchère il y a 2 ans .

Le hameau d’Ecuvillon est en visu avec 2 options :plus long par la route ou le raccourci!Allons y pour ce dernier car Michelle nous fait un caprice si l’on prend cette option et l’on veut voir à quoi ça ressemble.Pas de caprice,mais quelques uns y ont laissé des plumes et une gentille dame remplit les gourdes vides.Arrivée sur la route avant de plonger sur Leyssard,un panorama qui va de la Croix de la dent jusqu’au Nivigne s’offre à nous avec l’orage qui gronde au niveau du relais ORTF.Pressons le pas d’autant plus que l’on a su que Brigitte a tout prévu car l’an prochain elle va changer de dizaine!



 

Ozan jeudi 20 juin 2024

Une fois de plus la météo n’a pas été propice pour une rando à la journée ; nous avions prévu Belleydoux et les roches d’Orvaz mais des orages étaient annoncés …. Alors nous osons Ozan en après midi . Commune du Val de Saône de 750 hab sur la route de Pont de Vaux . Nous nous retrouvons à 6 sur le parking de l’école , le soleil pique . Petit tour en direction de la plaine jusqu’au moulin du bief de la Jutanne , de nombreux lotissements ont vu le jour .

Après avoir longé la route départementale nous bifurquons sur une trace confidentielle humide et herbeuse , heureusement pas pour longtemps ! Nous empruntons un chemin sablonneux au milieu des champs de céréales et de tournesols . Nous quittons cette campagne pour entrer dans les bois et dans le site de la lande tourbeuse des Oignons située sur la commune de Boz et gérée par le conservatoire d’espaces naturels de Rhône Alpes .(cf article en bas)

Nous faisons le tour sur un sentier balisé , des bruyères , des cuvettes d’eau , des mousses ( sphaignes ) etc …Le sol est spongieux , on a l’impression de marcher sur de la moquette . Cette lande ressemble aux dunes de Sermoyer . Le sentier continue dans les forêts d’acacias et de peupliers et soudain plus rien dans une coupe blanche . Gilbert retrouve le passage qu’il avait emprunté lors de la reco mais toujours envahi de ronces et de fougères : il faut bien lever les jambes sinon …..

Quel plaisir d ‘apercevoir à nouveau des maisons et les champs maraichers à perte de vue . D’abord des radis , des carottes , un monticule de céleris pourrissants et des salades à foison alignées en rang serré comme pour un défilé du 14 juillet . A proximité des parcelles sont prêtes à être semées ; la terre est sablonneuse et légère et fait envie à nos jardiniers bressans . Une usine émerge au milieu de ces champs avec des remparts de cagettes et de palettes ; il y a même des mobil home pour loger les ouvriers saisonniers .

Le retour au village se fait sous un ciel menaçant mais nous n’aurons pas eu la pluie , il fallait Oser !

Dans le Progrès,le jour même