Chevroux,le pays de Bernard

Quelques notes historiques sur CHEVROUX.

1032 CHEVROUX faisant partie du royaume de Bourgogne passe sous l’autorité du Saint Empire Romain Germanique. Pour se défendre les habitants du lieu se dotent de poypes: La Bouchardière et de Curtetrelle.

Des seigneuries fleurissent dans les hameaux comme Rotaillat, Fromental et La Fougère. Mais les sires de Bagé et les seigneurs de Gorrevod empêchent ses seigneuries de se développer.

En 1247 le sire de Bagé, Renaud fait creuser le Grand Étang d’une surface de 68 hectares pour assainir les zones marécageuses et pour fournir du poisson les jours de carême. Ce plan d’eau est asséché en 1860-1865 à la demande des habitants.

En 1601 CHEVROUX devient français (traité de Lyon).

Le nom de CHEVROUX vient de CAPROSIUM issu du gaulois CABAROS – GABAROS signifiant « chèvre ».

En 978-981 In Villa CAPROSIO est évoqué et en 994 est mentionné GIVROSIO dans le recueil des chartes de Cluny.

En 1344 les archives de Cote d’Or font état de CHIVROUS et CHIEVROUS.

En 1359 celles de l’Ain CHIVROUS. En 1366 CHIEVROUX et en 1439 le nom actuel de CHEVROUX. En 1472 on trouve CHEVROUS.

Cheminées sarrasines à La Bouchardière et à la ferme de La Boulière. Église SAINT MARTIN d’architecture romane remaniée au XIX° siècle.

Si Druillat m’était conté

DRUILLAT viendrait du gaulois DERWO -chênes- En 1250 on trouve DURLIES –

L’abbaye d’Ambronay y possédait un prieuré – Les templiers un temple au lieudit Molissole. La seigneurie relevait des sires de La Palud de Varambon.

Deux petits fiefs: le Roset possédé au XV° par la famille du Plantay.

Turgon qui dépendait des sires de Thoire puis aux seigneurs de Chateauvieux. Seigneurie inféodée le 6 Mai 1296 par Humbert de Villars à Etienne Raton. Etienne II Raton vendit Turgon à Antoine de Rougemont puis le retira pour le transmettre à ses descendants qui en jouirent jusque vers le milieu du XVI°. Il passe à Palamède de Vaugrineuse le 23 Février 1563. François Guillot avocat au baillage de Bresse le possédait en 1650.

A partir de 1744 Turgon eut la particularité d’appartenir les années paires à Druillat, les années impaires à Saint Martin du mont et ceci jusqu’en 1789.

En 1603 après le passage des troupes de HENRY IV le dénombrement féodal indique que Druillat est réduit à 12 habitants. En 1654 la population est de 400 communiants.

A partir de 1740, l’Hôtel Dieu de Lyon place des nourrissons dans les paroisses ce qui en fait le plus marquant dans l’histoire démographique de Druillat.

L’église de Druillat, archiprêtré de Treffort est dédiée à Saint Georges et date du XII° – XIII siècle.

L’argile de Vescours

Vescours – Carrière d’argile de Vescours, Rippe Bernard, les Griottières, le Cussion, l’étang Nicolet

 
Le diagnostic réalisé comprend 144 sondages et concerne le projet d’extension d’une carrière dans la commune de Vescours. Le terrain relativement plat est constitué de sols limono-argileux peu épais recouvrant des niveaux d’argile sur plusieurs mètres d’épaisseur. Ce gisement s’étend sur toute l’emprise du projet d’extension de la carrière et au-delà. Cette carrière est ici exploitée pour l’argile qui est ensuite transformée dans une usine de Pont-de-Vaux. Des briques sont ainsi produites et utilisées en maçonnerie. Les déchets de fabrication sont réutilisés en terrassement dans la carrière d’argile.

2La densité de vestiges est assez lâche et le mobilier archéologique rare. Les faits archéologiques apparaissent entre 0,30 et 0,60 m de profondeur. C’est essentiellement un ensemble de fossés non datés, mais quelques structures archéologiques sont présentes, principalement à l’est des parcelles. La Protohistoire est représentée par une fosse de l’âge du Bronze final et une petite fosse-silo du début de l’âge du Fer qui sont isolées. Quelques fosses peu profondes en bord de plateau constituent un ensemble antique s’étendant sur une cinquantaine de mètres mais difficile à appréhender.

3Enfin, l’élément structurant daté le plus ancien est un fossé contenant un dépôt céramique du xve-xvie s qui pourrait marquer un ancien chemin bordant à l’est les étangs asséchés dits étang Carry et étang Nicolet. La trame formée par les fossés est assez importante mais non datée. Elle permet cependant de retrouver des parcellaires anciens, datés au moins du xve s., masqués par un drainage contemporain.

4Ces éléments témoignent de l’aménagement du site à des fins agricoles mais aussi de l’évolution des parcellaires et du paysage.

Fig. 1 – Extrait de la carte de Cassini

Fig. 1 – Extrait de la carte de Cassini

 

Le château de Montsymond

 

Le château du «Suisse fou»

Une trajectoire hors-normes pour un caractère qui l’est autant… Le chemin du Zurichois Paul Gross l’a mené à Vescours, en France, au Château de Montsymond.

Là, avec sa femme Elfi, il continue, à 74 ans, de travailler toute la journée tout en se sentant «un homme libre».

La grille s’ouvre sur un parc de huit hectares, dans lequel se dressent des arbres cinq fois centenaires. Sur la route, on est en Saône-et-Loire. Dès le portail franchi, dans l’Ain. A deux pas de la Bourgogne et de ses coteaux, de la Bresse et de ses poulets.

Ce jour-là, le château élance ses tours rouges vers un ciel neigeux. Fondé en 1571, on lui a adjoint des tours et des galeries au 17ème siècle, des tours rondes et ses étonnantes briques rouges, à l’italienne, au 19ème.22 pièces et autant de cheminées. On imagine le poids de la rénovation menée en 1998 par le nouveau propriétaire, le Zurichois Paul Gross, alors que le château avait été inoccupé pendant une quinzaine d’années.

«Paysan de luxe»

Paul Gross, un parcours pour le moins atypique: paysan, bûcheron, policier à la «crim’» zurichoise, éditeur, guide de montagne et moniteur de ski, comptable puis broker, courtier en assurances et en affaires bancaires… Avec cette dernière profession, la fortune est au rendez-vous.

A-t-il une explication à cette trajectoire, à cette faculté de changer de cap et de rebondir? «A 14 ans, j’ai quitté ma famille et j’ai pris ma vie en main» (en réalité, il dit : «J’ai pris mon vive en mon main»: le français de Paul Gross, est étonnant, mais vif et coloré!). «Naturellement, cela n’amène pas à une vie normale».

Et de préciser les conditions de ce moment décisif: «Ma mère était très malade et mon père n’avait pas d’argent. Il voulait que je travaille à la fabrique. J’ai dit non: je ne suis pas un homme à travailler dans une fabrique, je suis un homme libre. Je veux devenir paysan. Et cela a commencé comme ça».

Aujourd’hui, Paul Gross se dit d’ailleurs volontiers «paysan de luxe». Car «châtelain, ce n’est pas une profession, c’est une situation», constate-t-il en riant. «Dans ma vie, je me suis fait tout seul. Cela donne lieu à beaucoup de fautes, aussi. Mais j’ai une caractéristique: quand je commence quelque chose, je vais jusqu’au bout.»

Une question de survie

Paul Gross a quitté la Suisse suite à un drame. En 1993, en vacances aux Etats-Unis, sa femme meurt sous ses yeux, renversée par une voiture.

Alors Paul Gross rejette l’affection des autres, même celle de ses enfants: «J’ai voulu vivre ça tout seul». Il décide de partir pour un pays «qui est grand, avec un grand horizon, avec une autre langue que l’allemand, un pays où l’on ne me connaît pas».

«Mes enfants pensaient que j’étais égoïste. Mais c’était une force incompréhensible qui me guidait. Je ne sais pas pourquoi j’ai agi comme ça». Une question de survie. Douze ans plus tard, la faille familiale est toujours là. Si Paul Gross, un homme fort et fier de l’être, a une fissure, c’est bien celle-là.

Il prend sa voiture, roule pendant six mois en France et décide d’y rester. D’abord, il s’arrête dans le Jura, où il achète une maison qu’il rénove. Là, il organise des concerts folkloriques et classiques. Il y vit deux ans.

Puis c’est un concours de circonstances – les retrouvailles avec une femme qu’il avait connue auparavant, la petite annonce concernant un château à vendre et l’envie commune de travailler à une nouvelle aventure – qui va amener le couple à Vescours. La femme en question, c’est Elfi, devenue depuis son épouse.

Résidence familiale

Le château de Montsymond devient alors un hôtel. Mais pas n’importe lequel: «Je ne veux pas d’un château-hôtel avec exclusivement des chambres. Je veux que nous soyons une résidence familiale.» Paul Gross parle volontiers du château en tant qu’«oasis».

Une résidence en interaction avec la région: équitation, golf, quad, vélo, ball trap laser, ou excursion à ski sur le Mont-Blanc avec départ en hélico depuis le château sont au programme pour ceux qui le souhaitent.

A 74 ans, Paul Gross et sa femme disent travailler jusqu’à 18 heures par jour. Elle s’occupe du linge, du repassage, des chambres, de la cuisine. Lui sert les clients, s’occupe du parc et se garde l’exclusivité des desserts!

Pourquoi courir ainsi? «C’est ma vie. Ce n’est pas une vie normale pour un Suisse allemand. Eux, ils ont le rêve d’une retraite rapide, avec une bonne pension, et ne rien faire. Pour moi, la vie, c’est le travail. Le travail, c’est la vie», répond Paul Gross.

Ils n’iront donc jamais s’acheter une petite villa sur la Costa Brava? «Non, ce n’est pas pour moi, ça», dit Paul Gross en éclatant de rire.

Quant au château, les enfants de Paul et ceux d’Elfi n’y étant pas intéressés, le couple cherche des associés qui «le feront vivre avec la même mentalité que nous». Mais Paul Gross est prêt à continuer tant que ses forces seront là. «C’est ma vie», répète-t-il.

Comment un Suisse alémanique, acquéreur du château du village, a-t-il été accepté dans la région? «On m’a surnommé le ‘Suisse fou’. Pas normal. Il faut dire que les gens ici ne sont pas très ouverts, plutôt conservateurs. Mais quand on a commencé à parler agriculture, ils ont constaté que je connaissais mon travail. Mais ils ont toujours gardé une certaine distance, malgré nos bons contacts».

Paul Gross a-t-il lui-même essayé de s’assimiler? «Dans mon cœur, je suis toujours resté Suisse et je veux rester Suisse. Mais… j’accepte qu’il y ait ici une autre mentalité et je la respecte.»

A propos, comment regarde-t-il la Suisse depuis qu’il vit en France? «Je ne suis pas content pour la Suisse. Beaucoup de Suisses ne vivent pas», répond-il.

Avant de préciser sa pensée: «Il y a de plus en plus de personnes âgées. Ils veulent vivre calmement, sans problème, avec une rente importante, de bonnes assurances. Trop de gens veulent vivre ainsi. Je pense que ce n’est pas la vie. Un jour, cela cassera. Les Suisses ne sont pas créatifs, sauf quelques-uns… Mais le gros de la population ne vit pas».

historique de St Jean /rey

En complément de ST Jean: en 1272 c’est SANCTUS JOHANNES DE REYSSUSA.

L’église Saint Jean Baptiste date du XII° siècle. Elle possède une galonnière.

A la révolution St Jean devient MONT FLEURY SUR REYSSOUSE.

Les origines de Marsonnas

Viendrait du gaulois MARCO « marécage » ou éventuellement du nom d’une personne- MARCION ou MARCINIUS.

On trouve cette commune en 963 MARZANIACO – EN 1180 MASORNA – en 1223 MASORNAI – en 1250 MARCONAY –

On trouve les mottes du château de BEVIERS ou BEYVIERS ou BEVY – Des nobles de BEVY sont cités en 1120.

un peu d’histoire sur la psychiatrie à Bourg en Bresse!

L’HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE DANS
BOURG-EN-BRESSE
1) L’hôpital Sainte-Marie
(12e/13e siècle – 1789)
L’hôpital Sainte-Marie se trouvait au bas de la rue d’Espagne.
À cette époque, le terme hôpital renvoie à « l’hospitalité » et
pas aux soins ; il accueillait vagabonds, orphelins ou enfants
abandonnés, pauvres et aliénés et comptait sur la charité
publique. Les aliénés les plus agités étaient enfermés dans
des loges du sous-sol.
Il est transféré en 1652 vers la rue Neuve (l’actuelle rue
Thomas Riboud), prenant la dénomination officielle d’Hôtel-
Dieu de Bourg.
2) Tour des champs
(16e/17e siècle – 1824)
La Tour des champs, située sur les anciennes fortifications de
la ville, est la prison de Bourg-en-Bresse. Dans cette tour
de briques rouges octogonale, les aliénés qui s’y retrouvent
emprisonnés font face à la violence et à l’exploitation aussi
bien de la part des gardiens que des co-détenus. La Tour
des Champs était située tout près de l’église Notre-Dame,
à l’emplacement actuel de l’AVEMA (Association d’aide aux
victimes et médiation de l’Ain).
3) Premier Hôtel-Dieu (hôpital général)
(1652 – 1790)
Il s’installe vers 1652 dans des bâtiments autour de la rue
Neuve (actuelle rue Thomas-Riboud). Il prend la suite
de l’hôpital Sainte-Marie, trop exigu et insalubre. Une
congrégation hospitalière de Béziers en reprend la charge
à cette époque. Elle crée une apothicairerie. L’Hôtel-Dieu
dispose de 46 lits, où se serrent souvent deux personnes.
Il fonctionne jusqu’en 1790 (ouverture de l’Hôtel-Dieu du
boulevard de Brou).
Réf.: L’ouvrage Bourg-en-Bresse une épopée humaine et urbaine reproduit une série de plans du 16e au 19e siècle où figurent les
emplacements de la Tour des champs et d’autres lieux mentionnés ici. (Ouvrage réalisé sous la direction de Paul Cattin et
Jean-Marc Gerlier, Cleyriane Editions, dec. 2018).
Dessins : Antonin Guillot-Vignot
Document réalisé dans le cadre de l’exposition « Le Centre Psychothérapique de l’Ain, des
espaces et des Hommes », du 21 septembre au 20 décembre 2019 au CPA à Bourg-en-Bresse.
4) L’hospice de la Charité
(1750-1869)
Il ouvre en 1750 sur le faubourg de Mâcon, grâce au legs
d’Anne-Marie Crollet. L’établissement est géré par les Soeurs
de la Charité. L’hospice prend en charge « des orphelins, des
vieillards et des insensés », puis des enfants « sourds, muets,
aveugles ou estropiés », qui ne peuvent trouver un emploi
dans les fermes. Au cours du 19e siècle, l’hospice se consacrera
exclusivement aux personnes âgées.

5) Nouvel Hôtel-Dieu
(1790)
Le premier Hôtel-Dieu étant délabré et trop petit, le lieutenant de
Bresse, M. de Raimondis, recommande en 1774 la construction d’un
nouvel établissement. L’emplacement est choisi à l’extérieur de la ville,
au faubourg de Brou. Ses plans sont conçus sur les conseils du
chirurgien Buget. Il comporte 170 lits (dont l’essentiel
dans deux vastes salles de 78m de long et 5m sous
plafond, l’une pour les hommes et l’autre pour les
femmes). En 1790, les malades sont transférés au sein
de ce nouvel « Hospice d’Humanité » (selon les termes
de l’époque). Il est géré par les Soeurs de Saint-Joseph
à partir de 1824.
6) Premier dépôt de mendicité
(vers 1764 – 1790) ou bicêtre
Les dépôts de mendicité ont été institués par
ordonnance royale en 1767. Ils sont destinés à enfermer
les mendiants, les vagabonds et plus généralement
tous les indésirables. Le premier dépôt de mendicité
de Bourg-en-Bresse se trouvait à l’angle du faubourg
de Lyon et du chemin de ronde (soit l’emplacement
du lycée Marcelle Pardé). S’y entassent les vagabonds
de Bresse, de la Dombes, du Pays de Gex et même du
Mâconnais. Il comportait des cachots en sous-sol, au
niveau du sol avec des murs épais et des loges voûtées
dans la cour.
Les valides travaillaient (ils cardaient et filaient la laine),
les profits étant partagés entre un pécule pour eux et la
rémunération du personnel.
7) Second dépôt de mendicité
(1811-1823)
La Révolution s’était élevée contre le « renfermement des pauvres » et avait supprimé les dépôts
de mendicité. Or dès 1810, un décret de Napoléon Ier recrée un dépôt de mendicité dans chaque
département. Celui de l’Ain est aménagé dans les bâtiments et dépendances de l’ancien couvent des
Augustins de Brou, confié aux religieuses de Saint-Augustin. Deux des cours étaient réservées aux
aliénés et la troisième aux mendiants. Il y avait également des loges cadenassées pour les détenus
aliénés, deux salles pour le travail, une salle de bain, une buanderie, des bûchers et des lieux d’aisance
communs. Il pouvait accueillir 150 à 200 personnes. À partir de 1812, les soeurs de Saint-Joseph
prennent le relais pour tenter de gérer ce « refuge ».
La monarchie est rétablie dès 1814 ; elle supprime les dépôts de mendicité, sans pouvoir fermer les
lieux. La situation perdure jusqu’en 1823, lorsque les lieux sont affectés au séminaire que réclame
le tout nouveau diocèse de Belley. Dans les faits, les aliénés ne pouvant être transférés ailleurs, la
cohabitation s’installe pendant quelques temps entre séminaristes et aliénés.
8) L’asile du Clos des Lazaristes
(1825-1861)
En 1824, la préfecture de l’Ain acquiert le Clos des Lazaristes, situé
avenue du Mail, à côté du couvent des Capucins, pour y transférer
les aliénés qui doivent libérer le dépôt de Brou pour laisser toute la
place au séminaire.
Il s’agit désormais d’un asile, dédié uniquement aux aliénés. La
préfecture confie sa gestion aux frères de Saint-Jean-de-Dieu, qui
baptisent l’établissement Saint-Raphaël. Rapidement, un asile
similaire ouvre pour les femmes (sorties également du dépôt de
Brou), à l’emplacement actuel de Sainte-Madeleine. Il est confié aux
soeurs de Saint-Joseph. En 1834, elles se retrouvent à gérer également
l’asile pour hommes, qu’elles rebaptisent Saint-Lazare.
En raison de son état sanitaire trop dégradé, il fermera en 1861 et
les aliénés emménageront à l’asile Saint-Georges que les Soeurs ont fait
construire au lieu-dit Cuègre, entre Bourg-en-Bresse et Viriat.
9) L’asile/l’hôpital Sainte-Madeleine
(1825 – 2001)
L’asile Sainte-Madeleine est ouvert en 1825 pour
accueillir les femmes aliénées de l’ancien dépôt de
mendicité de Brou. L’établissement est confié aux Soeurs
de Saint-Joseph. À l’époque l’asile se situe à l’extérieur de
la ville, bordé par le chemin de ronde, la promenade du
Mail, des jardins clos et des champs. L’établissement est
reconnu par ordonnance royale le 1er février 1829. Il est
agrandi progressivement en gagnant sur les « terres du
Mail » puis les terrains dits « du fond du jardin ».
L’association ORSAC reprend les deux établissements
en 1971. L’hôpital Sainte-Madeleine fusionne alors
avec l’hôpital Saint-Georges pour devenir le Centre
Psychothérapique de l’Ain.
Au début des années 2000, tous les services sont
regroupés sur le site de Saint-Georges et les terrains de
la Madeleine sont vendus en 2001 au Conseil Général de
l’Ain.
10) L’asile/l’hôpital Saint-Georges
(1861-aujourd’hui)
L’asile Saint-Georges nait de la volonté de la
Congrégation des Soeurs de St-Joseph de remplacer
l’asile Saint-Lazare dont l’état sanitaire est trop
dégradé. Elle acquiert en mai 1855 la propriété de
Cuègre (78 hectares), située sur les communes de
Bourg-en-Bresse et de Viriat, afin de construire un
nouvel asile pour hommes. L’architecte est Louis
Dupasquier. En 1861, l’asile est nommé Saint-
Georges (prénom de l’évêque de Belley), au moment
où la préfecture de l’Ain le reconnaît. La chapelle est
construite en 1886. Lors de sa reprise par l’ORSAC,
en 1971, l’hôpital Saint-Georges fusionne avec
celui de Sainte-Madeleine et devient le Centre
Psychothérapique de l’Ain.

Vous saurez tout sur …la Cambuse

Quelques mentions concernant La Cambuse. Ce mot vient du néérlandais KOMBUIS qui signifie cuisine de navire et lieu de repos. Il est attesté en 1422 à Breslau.

Plus généralement, il est employé pour désigner:

                    – la cantine d’un chantier, d’une usine…………..

                     – un restaurant bon marché

                      – c’est un lieu où on entreposait les victuailles

En argot: – un cabaret mal famé

                    – une petite chambre misérable ou un taudis

Neuville -les-dames

De J-claude

Le village primitif de LUYSEIS ayant été détruit par un incendie ainsi que le monastère, il a donc été décidé de reconstruire le village sur une colline, d’où le nom de NEUVILLE ou VILLA NOVA en 1272. Le complément DAMES est lié aux chanoinesses nobles qui y ont vécu jusqu’à la révolution.

La 1er mention date de 1103 dans le recueil des chartes de CLUNY sous le nom de LUSEIACO.

Différentes références à la localité sont énoncées: LUYSEIS et LUSEYS en 1272 et LUYSEIZ.

En 1495 la pancarte des droits de cire mentionne NOVA VILLA.

En 1536 la localité devient NEUVILLE LES MOYNES alors que le pouillé de LYON évoque NOVILLA MONIALIUM en 1587.

En 1650 le village devient NEUVILLE LES DAMES et en 1662 NEUVILLE LES NOMMAIS. Au 18°siècle il prend le nom de NEUVILLE LES DAMES -CHANOINESSES pendant un temps.

A la révolution devient NEUVILLE SUR RENOM en référence à la rivière qui traverse le territoire. En 1847 on retrouve NEUVILLE LES DAMES.

La présence d’un monastère est mentionné dès 1009. Une bulle de LEON IX de 1050 et une autre de LEON IV de 1245 indiquent qu’il dépend de l’abbaye de SAINT CLAUDE.

Durant le moyen âge un prieuré d’hommes s’installe dans le village.

En 1601 la localité appartient à la FRANCE après le traité de LYON.

Un peu plus tard un monastère bénédiction de femmes est installé. Il ne reconnait que des filles nobles et en 1775 il n’est plus occupé par des religieuses, mais par des chanoinesses venant des plus grandes familles de FRANCE et ce jusqu’à la révolution.

Le moulin de Garambourg appartenait au Prieuré et a été transmis aux dames en 1710. En 1664 trois meules existaient: deux pour la farine et une pour l’huile. Plus tard une machine à vapeur améliore son rendement. La haute cheminée est le dernier témoin de cette installation qui a fonctionné jusqu’à la dernière guerre.


Un lien très culturel(Roger se souvient des habits Laffont dans les années 1970/1980)

https://patrimoines.ain.fr/n/neuville-les-dames-histoire-et-patrimoine/n:1559

 

Garnerans

Garnerans

En 1274 on trouve GUARNERENS, qui représente un nom d’homme d’origine germanique,WARNAHAR + suffixe -ingos, latinisé en -incus.

Les nobles de GARNERANS sont cités à la fin du XI° siècle et en 1325 ils en font aveu aux Sires de BEAUJEU.

En 1680, création de la paroisse et Claude CACHET DE MONTEZAN 1° Comte de GARNERANS fait construire l’église et le presbytère.

L’histoire de St Etienne du Bois

L’histoire de St Etienne du Bois

Quelques notes sur la commune de SAINT ÉTIENNE DU BOIS:

Les premières églises ont d’abord été dédiées à des martyrs. Bon nombre de communes actuelles portent le nom d’un saint martyr. Saint Étienne, considéré comme le premier martyr a donné son nom à SAINT ETIENNE DU BOIS – SANCTUS STEPHANUS DEL BOSCHOUS EN 1250.

Les révolutionnaires se sont attachés à supprimer dans les noms de lieux ce qui pouvait rappeler l’ancien régime féodal ou monarchique, mais aussi des éléments religieux. C’est ainsi que l’on retrouve un élément topographique dans Saint Etienne du bois, qui devient Mont du Bois.

Pont d’Ain et son histoire

Pont d’Ain et son histoire

Voici quelques généralités suite à notre marche de jeudi sur PONT D’AIN.

PONT D’AIN: en 1326 PONT D’ENZ – en 1472 PONTDAINS.

En 1281 Béatrice de Coligny apporte la château en dot. Les sires de La Tour du Pin le possèdent jusqu’à 1285. Le Duc de Bourgogne le revend en 1289C de Savoie Aimé V. En 1586 Charles Emmanuel inféoda la seigneurie à Joachim de Rye.

Philibert duc de Savoie décède le 4 Septembre 1504 à 24 ans dans les bras de son épouse Marguerite d’Autriche, dans le château de Pont D’AIN, lors d’un retour de chasse. Il est inhumé en l’église de Brou.

Le 31 Aout et le 1 Septembre 1944 les allemands incendient de nombreuses maisons de la ville.

THOL: de Turra (hauteur).

La seigneurie est inféodée en 1330 par le Comte de Savoie à Barthélemy de La Balme, chevalier et père de Guillaume de La Balme auquel succédera Catherine de Sales son épouse. En 2° noces avec Humbert de Lurieux, celui ci vend THOL en 1374 à Pierre de Brénod, damoiseau, puis le retire pour le transmettre à sa fille Marguerite, femme de Denious de Vaugrineuse. Claude Salins, seigneur de Vincelles le cède , 13 Avril 1577 à Claude seigneur de Chateauvieux.

En Juillet 2019 Arthur et Isabelle Sicard achètent le château.

OUSSIAT: en gaulois -enclos- verger et également présence de houx. HUCIES en 1250. Présence d’une abbaye démantelée en 1850 par des marchands pour en vendre les pierres.

Arthurieux

La minute historique d’Arthurieux

Quelques notes sur Arturieux. Ce village est situé sur la commune de NEUVILLE SUR AIN. Il peut être interprété comme le nom d’Arthur suivi du suffixe – acum origine gallo-romaine.

Jean de La Balme seigneur de Fromente avait épousé Marguerite de Coligny, qui lui apporte en dot divers fiefs sur NEUVILLE. En 1324, Jean de Montluel lui donne le fief d’Arturieux que tenait Jean PICARD de La Balme d’Encombret qui en avait hérité des TIRET. Jean De la Balme mourut vers 1346.

Un écrit du seigneur de Fromente restreint en 1280 les conditions de glandage pour les Tiret d’Arturieux, limitant le nombre de pourceaux à 15 dans le bois de Gournay.

Les pierres d’un gué subsiste sur la limite qui sépare Meyriat de Neuville, entre Charinat et Arturieux.

Vers 1770, David Casimir, baron de Kichleivein, lieutenant colonel de cavalerie, reçoit en dot , par Marie Joseph Rosalie du NOYER, le domaine d’Arturieux qu’il vendra avec son moulin de Moinans et un hectare de bois au Vieudrin.

A la fin du moyen âge, les maisons commencèrent à troquer leurs vieilles toitures de chaume ou de lauze contre des couvertures de tuiles. Il y eu 5 carronnières dans la vallée du Suran , dont une à Arturieux. Elle mesurait 42 mètres de long sur 18 de large. Elle appartenait au XVIIIè siècle à la famille BOISSON DU NOYER Henri. Le carronnier était un certain Benoit SIBERT. La production en 1650 – 1675 était de 20 000 tuiles en trois cuites.

Au terme d’un accord de 1540 l’entretien du pont de Fromente fut réparti entre les habitants de NEUVILLE et de Fromente pour une moitié, ceux de Charinat et d’Arturieux pour un quart. Mais en 1684 une inondation détruisit le pont et chacune des parties refusa d’apporter sa quote-part.

La chapelle d’Arturieux s’élevait à l’emplacement de l’édifice actuel du XIXè. Elle était placée sous le vocable de Sainte Anne et aux XVIIè et XVIIIè siècle on y célébrait un culte à l’occasion des rogations et de la fête patronale.

vin de basilic

Vin de basilic

100 gr de basilic lavé et sèché

1l de vin blanc

300gr de sucre

1 à 2 jours de macération

filtrer et conserver au frais

dilué avec de l’eau c’est très désaltèrant!

priay et son histoire

En 1325, nous trouvons PRIOY. Mot d’origine gauloise Prika désignant une bande de terrain.

Monuments: église Saint Pierre, la maison Bordet du XVIII° siècle en galets de la rivière d’Ain, le château de la Tour ou de Saint Didier construit en 1749, le château de Richemont bâti par Pierre de la Palud à la fin du XIII° siècle, cité le 23 Avril 1300. Ruiné en 1595, il est restauré au XVII° et XIX° siècle. La Fontaine de Burlet depuis 1871, les habitants se servent en eau.

Claude Marie BOUCAUD (1895 – 2005 ) est l’un des derniers poilus de la Grande Guerre. Né à PRIAY, décédé à 109 ans.

Le chateau de la famille de Philippe de la Cotardière(né le 11/04/194 à Bourg  et astronome réputé)a son fief à Priay

Balvay

Balvay

la plupart de ceux ci font partie de la commune de LEYSSARD qui dépendait de la baronnie de PONCIN. En 1299 LEYSSART représente le roman Essart – défrichement – du latin Exartum.

En 1224 l’église rurale de LEYSSARD – XV° et XVI° siècle – dépendait de l’abbaye de NANTUA.

En 1402 la commune est sous domination savoyarde jusqu’en 1601.

SOLOMIAT est dérivé d’un nom d’homme – SOLEMNIUS – suivi du suffixe ACUM. En 1143 on trouve SOLOMIACUM.

VERS, issu de Versus -coteau – En 1299 et 1369 – VERT – rapproché faussement à la couleur verte.

NAPT – du gaulois Nanto – vallée – En 1299 NAT.

Le Mont BALVAY – la belle vue – dépend de LEYSSARD. Les ruines du château de BALVAY sont situées à 622 mètres dans les monts du Berthiand et domine la rivière d’Ain.