Peyzieux sur Saône jeudi 30 juin 2022


Comme au lycée,ça sent les vacances scolaires et une envie d’école buissonnière!Nous sommes 7 pour cette promenade sur les hauteurs de la Saône côté Ain.Un bon point pour les chauffeurs qui trouvent sans encombres le port de la Mure où Il fait une température idéale pour marcher.Et c’est parti sur le chemin de halage en pensant déjà au pique-nique en bord de Saône sur le chemin du retour!

Mais au fait,comment se fait-il que Mado et Gilles n’ont pas de sac à dos avec leurs victuailles?Ah bon…Entre ceux qui ne lisent pas les mails,ceux qui lisent entre les lignes et transmettent des infos erronées…vaste débat sur la communication!Ni une,ni deux Openrunner m’aide à dessiner un nouveau circuit pour que nos 2 compères puissent manger à midi!Leur AR (1.5kmx2=30′)nous aura permis de faire une rapide initiation à la marche nordique et à la marche athlétique.

Direction Guéreins et sa table d’orientation originale avec vue sur Belleville et le Beaujolais tout proche!Le circuit nous emmène en direction d’une demeure bourgeoise avec vue imprenable mais ne serait-elle pas privée?Qu’à cela ne tienne,lors de la reco en VTT on m’avait dit de ne pas passer le WE à cause des mariages…Mais un 4×4 nous barre le chemin en bas et au bout de palabres au téléphone avec le gardien et le commercial,la voie est libre!(La personne qui m’avait renseignée a été virée entre temps)

Il est l’heure de pique-niquer sous un arbre isolé au milieu des champs de colza,de blé et de maïs avant le retour sur Peyzieux. Nous marcherons à l’ombre d’une haie replantée d’arbres,nous passerons devant un lavoir abandonné,un ensilage avec son jus d’une odeur pestilentielle nous fera accélérer la cadence .Nous rencontrerons un cycliste belge à la recherche de son itinéraire puis ce sera des élèves qui répètent leurs chants de fin d’année.

Arrivée à Mogneneins , l’orage grogne déjà sur le Beaujolais tout proche.On presse le pas,le « coup de foudre » sera pour plus tard , déjà les premières gouttes tombent.On se refroidit et les au revoir seront brefs avant le retour sur Montcet sous la pluie avant que la grêle ne s’abatte sur notre village .

NB:le site du domaine de Chavagneux

https://www.chateaudechavagneux.com/fr

 

Simandre sur Suran jeudi 23 juin 2022


 

 


La canicule de la semaine dernière nous a incité à trouver un parcours ombragé . Ce matin à 9h il fait plus frais mais le temps est orageux : ça pique déjà ! 13 randonneurs sont présents devant la fruitière de Simandre sur Suran ( zone Comté ) 660 hab ,usines de plastiques , hôtel Tissot , menhir de Banchin  tourisme vert , col de la Rousse ( forêt domaniale ) à l ‘ouest et Grand Corent à l’Est et au milieu coule le Suran . Voilà pour situer le décor .

Nous partons en direction de Valuisant le Haut ( hameau de Villeversure ) à travers champs et forêts ; le muguet abondant est en graines ; la buse plane au dessus de l’élevage de poulets et les corbeaux croassent : c’est la campagne . Petite montée et c’est le hameau de Rochefort mais pas de demoiselles ni de jumelles nées sous le signe des gémeaux ! Nous pénétrons cette fois dans les bois sur les hauteurs de Ramasse , nous passons au dessus du tunnel de Drom sans nous en apercevoir . Nous rejoignons le col de la Rousse (380 m ) et là, concentration extrême pour redescendre sur un sentier rendu glissant par les averses de la veille .

L’humidité ambiante nous transperce et nous rend tout moite . Retour au village et pique nique sur la pelouse du camping après avoir traversé le gué facilement car le courant n’est pas violent et les pierres sont larges et peu espacées . Le camping compte 15 emplacements et quand le n° 4 a les pieds dans l ‘eau , il faut évacuer . Nous ne risquons rien aujourd’hui ! Nous levons le camp à 14 h , le temps devient de plus en plus menaçant . Nous aurons parcouru 11 km 500 .

Jeudi 16 Juin 2022 canicule forêt de Seillon



La canicule s’est invitée mais pour combien de temps encore?Changement de programme et pris de court,ce sera la forêt de Seillon pour cette fois.

Pas de quoi décourager 11 mimirandonneurs où, cette fois encore, il y a plus d’hommes que de femmes!Petite frayeur au départ avec le tracé qui tombe dans un chemin privé mais Openrunner trouve la solution…Nous voilà en lisière de forêt avec une relative fraicheur,avec des sentes bien entretenues.Depuis quelques années les sécheresses à répétition déciment les arbres et en particuliers les chênes qui finiront en bois déchiqueté!

La grande boucle nous emmène à ras de la forêt de la Rèna toute proche et passe par le parking dit du « Gros chêne »Ce lieu est bien connu des joggeurs et des vttistes et on aperçoit entre le feuillage le domaine du Saix(se prononce sai…).Une nouvelle passerelle a été aménagée en particulier pour les cavaliers au-dessus de la ligne SNCF et nous donne accès au domaine du CRAPA.Peu de monde,mais nous ne sommes pas encore e vacances car en temps normal ce poumon vert burgien est fréquenté par de nombreuses familles.Ouf un point d’eau et des toilettes avant le retour vers les buttes du gros chênes pour,à12h15,prendre d’assaut les 2 tables de pique-nique à l’ombre.En effet pendant que l’on fait plus ample connaissance avec Gérard,notre nouveau camarade de marche,nombre d' »actifs »viennent prendre leur en ce lieu.

Lundi 6 Juin 2022 Beligneux

 

 



En ce lundi de Pentecôte , nous nous retrouvons à 6 devant l’église de Beligneux 3500 hab situé sur le coteau de la côtière , le pays natal de Ghyslaine .Nous dominons la plaine de l’Ain d’où s’élèvent les fumées des réacteurs de St Vulbas .

Notre itinéraire nous emmène sur le plateau de la Dombes sur des chemins blancs très agréables . Les cultures de maïs , soja ,blé , orge occupent le terrain ; c’est rassurant nous ne manquerons pas de matières premières .Le sol est caillouteux ; la sécheresse est déjà bien présente et les arrosages ont commencé . Nous marchons en lisière de forêts , de nombreux randonneurs , joggers , vététistes sillonnent la campagne . Nous arrivons en vue du nouveau terrain sportif , déporté en pleine nature pour éloigner les nuisances sonores du village mais qui ne fait pas l’unanimité chez les jeunes .

Nous marchons sur le lit d’un ancien ruisseau jonché de galets : attention aux chevilles fragiles ! Nous replongeons dans le monde urbain à Dagneux 4800 hab ; une ancienne ferme a survécu au sein des lotissements . Nous empruntons le sentier du Cotey ( petit ruisseau ) sur 1 km et après le franchissement de la passerelle nous débouchons sur le lac Neyton , base de plein air et de pêche très appréciée vu le nombre de familles déjà installées sur les tables ombragées .Au début du siècle l’eau qui jaillissait fut exploitée comme source thermale. Nous mangeons sous un tilleul et profitons de cette ambiance reposante pour reprendre des forces . Il fait chaud ; la reprise n’est pas trop difficile car en sous bois et la montée tant attendue se passe facilement .

Nous retrouvons le plateau à Bressoles : petite commune de 300 hab en plein travaux ( canalisations ). Un petit vent est le bienvenu alors que nous marchons à découvert à travers les cultures .Petite descente abrupte et nous reconnaissons le carrefour de la Croix emprunté ce matin . Ghyslaine nous fait passer par les Ruettes ; les jardins; le manège et retour sur la place au son de la musique rap . Alors que nous pensions randonner dans un milieu urbanisé , nous avons très peu emprunté des routes goudronnées : ce fut une agréable surprise .

Jeudi 2 Juin Pont des Vents



Une dizaine de marcheurs est au rendez vous sur le parking du moulin . Chaleur pesante mais pas caniculaire ; notre corps doit s’habituer . Nous cheminons sur des chemins agricoles au milieu des cultures d’orge et des prés déjà fanés . Direction Montagna le Templier ; la vallée du Suran est verdoyante . En face de nous , le village de Montfleur au pied du Mont Nivigne .Passage à la scierie Bulle et au lavoir ; montée à l’église ( ouverte ) . Personne dans les rues si ce n’est un monsieur qui nous demande notre origine et notre destination.

Nous nous enfonçons dans le vallon humide , le gîte paysan du moulin Burignat pratique l’élevage d’escargots . Nous passons devant les bâtiments du captage des eaux où des employés nous expliquent gentiment le fonctionnement. Nous pénétrons dans un univers d’arbres moussus enchevêtrés les uns aux autres ; le sentier se perd peu à peu , on devine une trace jalonnée de trous de blaireaux ; ouf ! le bout du tunnel n’est pas loin . On retrouve la lumière des prairies et bientôt le hameau de Faverges . Le lavoir sera notre point de chute pour le pique nique .

Quiétude de la campagne,aucune voiture sur la route :on apprécie . Nous bavardons avec un couple sympathique (résidence secondaire ) et nous atteignons Villeneuve les Charnod . Petite grimpette pour découvrir le hangar à chevaux de Maud ( charmante propriétaire ) qui nous indique le chemin à parcourir à travers les pelouses sèches jalonnées de poteaux de conduites de gaz ( 152 ; 153; 154 ; 155 ) . Nous surplombons la vallée du Suran ; la ligne de crêtes offre un joli paysage et nous descendons en forêt . Gilbert tient à nous faire visiter le hameau de St Pierre ; serait-on les premiers à atteindre le paradis , il n’y a personne . C’est sous une chaleur oppressante ( après le paradis: l’enfer ! ) que nous retrouvons le moulin et sa fraîcheur .


Moulin du Pont des Vents, Montfleur

Ce moulin hydraulique date du Moyen-Age : la première mention écrite date de 1486. Il tournait grâce à des roues en bois et écrasait différentes céréales. Dans les années 1640, avec l’introduction du maïs en Bresse et dans le Jura, le moulin va écraser du maïs torréfié pour faire de la farine de gaudes à l’origine d’un plat typique de la région. En 1869 deux turbines hydrauliques Fontaine vont remplacer les roues en bois. Le moulin continuera de fabriquer la farine de gaudes et la farine pour l’alimentation des animaux jusqu’en 1975. En 1975 le dernier meunier, M. Perrin, arrête son activité. Il décèdera en 1995. C’est alors que sa veuve décidera de léguer le moulin à la commune de Montfleur qui consentit un bail emphytéotique (pour l’euro symbolique) au SIDAPEMONT (Syndicat Intercomunal de la Petite Montagne).
De 1995 jusqu’à l’ouverture en 1998, c’est une équipe de bénévoles qui s’emploie à nettoyer les turbines et faire l’inventaire de tous les outils et objets trouvés dans les bâtiments. Le site est alors inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques, puis la restauration commence fin 1997. Juillet 1998, c’est enfin l’ouverture de l’écomusée : de nouveau les turbines tournent et les meules écrasent le grain. La farine de gaudes produite est transformée sur place au fournil, ou vendue aux visiteurs et restaurateurs de la région. Ce moulin est équipé d’un superbe mécanisme, de quatre paires de meules et de tous les appareils accessoires.
Bruno et Christine louent le moulin et s’engagent à le faire revivre et en vivre : le pari paraissait ambitieux mais semble être gagné !
Ouvert toute l’année.

Contact :
Téléphone : 03 84 44 33 51
Site Internet : http://moulin.ecomusee.jura.free.fr/