Confinement Novembre 2020

Un mois de novembre a rester confiné sur Montcet,en fait  cette fois dans un rayon d’un peu plus  d’un km,les gendarmes ayant l’air moins présent qu’au printemps!

Plus de sentiers inconnus:les Boeufs,Lilon,la Groube,Benebon,Islet,les Chavagnats,les Martins,les Vignes,la Charrière Verte,Grillon,le Pont du Pic…

Je profite de l’occasion pour remercier Valentin Bozonnet pour avoir bien voulu que l’on trace un sentier dans son bois à Islet et à Dominique Guigue qui nous permet de passer le long de l’Irance à Berquet

Au fil des sorties on a vu:une paillote qui a pris le vent,le Mt Blanc,une bande herbeuse disparue,les derniers labours,de la belle volaille,beaucoup de houx,la Croix des Couloirs chère à Michèle….

Et,comme lors du 1er confinement en promenant Pagneul,on fait la connaissance d’habitants de Montcet qui promènent leurs chiens!!! 

On a le temps d’admirer la nature qui passe tout doucement en mode hiver .

Même si le périmètre s’est agrandi , il faudra attendre au moins le début du mois de Janvier  pour nous retrouver  mais que nous réserve l’avenir?

Vivement nos retrouvailles !

 


Villemotier jeudi 15 octobre 2020

Balade du cheval  de bronze ; vous voulez savoir pourquoi ?

Malgré une météo pas très engageante , nous nous retrouvons à 12 plus Pagneul sur le parking de l’église de Villemotier ; Direction Nord , cap la Bresse et non pas le Revermont . Nous nous dirigeons vers le bois de Bouillon aux couleurs automnales , nous longeons la voie ferrée par moment  . Après la zone boisée nous remontons les méandres du Solnan sur un chemin herbeux pas trop gadouilleux . Le Solnan prend sa source dans le Val d’EPY et refait surface à Verjon . Arrivés devant le moulin de Fay transformé en chambre d’hôtes , nous admirons la vieille roue à aubes . Petite montée au hameau de Montfollet (gaec des feux follets ) ; nous ne sommes pas loin de Pirajoux . Le ciel s’obscurcit ; peu importe nous grimpons à la Griffonière . Une vieille ruine ; une cabane de chasseurs ; un relais hertzien et à proximité l’autoroute A39

Un peu d’histoire : à cet endroit il y aurait eu un château ( seigneurerie en 1330  le domaine fut vendu en 1789 aux recteurs de l’hôpital et l’hôtel dieu de Bourg en devint propriétaire ) la poype de la Griffonière aurait abrité un cheval de bronze d’où l’intitulé de la rando .

Poursuite en forêt sur une trace qui s’estompe peu à peu et après un petit moment d’hésitation (cela devient une habitude ! )  nous nous retrouvons en lisière d’un champ de maîs moissonné ; ouf !

Une petite averse de 10 mn nous oblige à sortir les capes ; Pagneul se met en arrêt : des faisans déambulent devant nous dans le sentier . Nous traversons le Solnan par la passerelle des Ecoliers avant de remonter au village .

Pour échapper à la sinistrose ambiante , rien de tel qu’une randonnée même humide ! 



 

Les 3 roches dimanche 11 octobre 2020

C’est sous une météo incertaine que 12 randonneurs se retrouvent sur le parking de la Roche de Solutré  . Nous sommes impatients de gravir ce monticule mais le guide a un autre plan . Nous ferons les 3 Roches et nous commencerons par le Mont Pouilly . Heureuse idée qui nous permet de croiser les « Mayer  » à notre recherche .

Nous gravissons sans difficulté le sommet du Mont Pouilly (484m)  . Les buis renaissent par le pied ; les vignes jaunissantes n’ont pas encore pris leurs couleurs rougissantes et veulent bien se laisser grapiller. Le raisin est sucré mais il en reste peu .Nous atteignons Davayé connu pour son lycée agricole .(viticulture , oenologie , conduite engins agricoles , élevage caprin ) .  Petite grimpette pour atteindre l’église ; le temps se gâte au loin . Nous poursuivons  en montant progressivement à travers les vignes et les pelouses sèches ;  ne serait il pas judicieux de manger à l’abri du vent avant la pluie ?  Justement ce talus en bordure du sentier nous va très bien . 

La pluie tourne autour de la colline mais nous épargne  . Nous atteignons la roche de Vergisson  (487m) , un regard sur le paysage environnant et en contrebas sur le village  ; en face la roche de Solutré nous nargue ! une petite bise ne nous incite pas à nous éterniser .Descente rapide sur Vergisson ; jolies maisons en pierres dorées mais personne dans les ruelles . La Faramine serait elle de retour ?

Nous retrouvons les vignes ; mais notre regard se fixe sur la crête qui nous fait face .3 cabanons noirs espacés nous interpellent . Les Mimirandonneurs ont de l’imagination ! 

Sur que Mitterrand ne grimpait pas à Solutré de ce côté car l’ascension est rude et équipée de marches inégales  . Néanmoins nous arrivons sous un rayon de soleil sur l’éperon rocheux de Solutré (493m) .  Personne pour nous précipiter en bas de la falaise comme les chevaux que les hommes paléolithiques rabattaient( chasse à l’abîme ) ce n’est qu’une fiction car les ossements retrouvés étaient trop loin des rochers .

Les pelouses sèches sont entretenues par les Tarpans (chevaux sauvages).Grâce à Mitterrand le site a bénéficié de subventions  , il est classé grand site de France . Un chemin avec des marches ; des murs en pierres sèches nous conduisent devant le musée archéologique . Nous évoquons avec nostalgie nos sorties familiales où l’escalade de Solutré c’était du sport ! 

Les capes sont restées au fond des sacs ; 15km,D; 600m ; objectifs des 3 Roches atteints ;que du positif ! 

NB:la faramine :http://francelegendes.doomby.com/pages/content/la-bete-faramine.html

        Mitterand:https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/pourquoi-francois-mitterrand-a-t-il-choisi-la-roche-de-solutre-7781221337

     les chevaux de Solutré:https://www.destination-saone-et-loire.fr/fr/nos-actualites/le-secret-de-la-roche-de-solutre.html



 

Vonnas 8 Octobre 2020

Après les journées pluvieuses des derniers jours , quelle joie de se retrouver devant l’église de Vonnas sous le soleil !

Déambulation dans les rues méconnues du village pas  » Blanc  » (collège , salle des fêtes ) . Nous longeons le Renon qui prend sa source à Versailleux et qui conflue avec la Veyle vers le restaurant Georges Blanc . Passage au moulin de la Poule ; pourquoi ce nom ? Pas de volailles à l’horizon ; à part les 10 poulettes de Mimirando et leurs 4 coqs ! Nous poursuivons dans le bocage bressan ; au loin la silhouette du moulin Guenard qui a fusionné  avec la marque Soréal (nutrition animale ,élevage et négoce d’animaux ); embouteillage de tracteurs chargés de maîs devant Diffus’agri  et nous retrouvons avec plaisir un chemin herbeux qui nous conduit au moulin de Vavres situé sur St julien sur Veyle  (aurait été construit par les moines de Cluny ) actuellement en travaux mais que de travail en perspective !

Nous découvrons ensuite le moulin de Peroux ; moitié sur Biziat , moitié sur Vonnas  ; daterait de 1470 ; en 1900 a été transformé en usine électrique mais n’en produit plus depuis une dizaine d’année . Une fonderie d’art s’est installée .(réalisation d’objets en bronze , laiton , alu ; cire perdue ).

Hameau de Montcoin du bas et du haut (maison bourgeoise appartenant à la famille Lombard Platté qui fut propriétaire de 5 fermes à Montcet ) Retour sur Luponnas et son château avec son parc arboré ( lieu de réception ) 2 corps de ferme du 16ème et une partie du  bâtiment datant de 1779 .

Et un peu plus loin la métallerie Giroud créée en 1820 et qui a pris son essor dans les années 70  : ouvrages réalisés en acier ou en inox (escaliers , portails, passerelles )

Nous regagnons Vonnas en passant sous le tunnel de la voie ferrée ; et bien sûr passage obligé par le village Blanc avec quelques nouveautés :Le Banc Blanc où nous nous installons pour la photo avec en arrière plan l’enseigne du restaurant .( bien vu la pub !)  Cet objet sur dimensionné a été créé par Lilian Bourgeois ; artiste contemporain sanclaudien spécialisé dans le sur dimensionnement d’objets du quotidien ex arrosoirs ; bottes , chaises .

Coup de coeur partagé par l’équipe pour une sculpture en bois qui représente un couple de hérons . Cet ouvrage a été réalisé à la tronçonneuse par Jacques Pissenem  dans le vieux Douglas de 30 m abattu pendant le confinement. Merci à Nicole de nous l’avoir fait découvrir  ainsi que l’arrière cour de la mairie.

Retour au parking après avoir parcouru 12 km sous une T° agréable ; nos vieilles articulations ont apprécié !

 

 

 

 



 

Gizia 24 septembre 2020

C’est sous une météo incertaine que 12 randonneurs se retrouvent sur le parking de la mairie de Digna (39 ) . Les averses sont prévues à 15h (google a dit sur les portables…); ne perdons pas de temps !

Direction le hameau de Layon; puis montée sur Chevreaux où plane une odeur de pot au feu ( les propriétaires des lieux nous invitent pour midi ) . Un sentier tortueux nous emmène directement au château de Chevreaux (470m alt ) avec vue imprenable sur la plaine de Bresse .

L’édifice remonterait au 12eme; fief de la famille de Coligny ; détruit en 1637 lors de la guerre qui oppose la France et l’Espagne( Franche Comté ) . Ce n’est qu’en 1990 que les Amis de Chevreaux et Châtel se lancent dans un travail de restauration avec l’aide des chantiers de jeunes . De nombreuses animations font vivre ce lieu historique .

Montée progressive sur un chemin d’exploitation forestière à l’abri du vent : ouf! nous arrivons sur le haut pour découvrir le nouveau relais TV de Cuiseaux .Le chemin est jonché de feuilles mortes et soudain un orvet se faufile sous ce tapis ce qui déclenche des cris d’effroi ! Longue descente jusqu’au belvédère de Chanelet appelé aussi belvédère de la Croix de Gizia où Tata Odile nous rejoint . Nous profitons de l’aire aménagée pour pique niquer et admirer le paysage de la reculée .

Il n’est que 13h ; le ciel s’obscurcit : la météo  se serait elle trompée ? Nous levons le camp et allongeons la foulée pour atteindre la colline de Châtel . Le silence règne , les immenses bâtiments sont désertés . Nous entrons dans un univers religieux ( église , couvent ,statues  ; cimetière des soeurs , parc ombragé) et pour plomber l’ambiance : arrivée de la pluie ! avec nos capes nous ressemblons à des religieux ; le site reprend vie !

L’église d’origine daterait du 3ème siècle .Au 10éme le sire de Coligny en fit don aux moines de Gigny qui fondèrent un prieuré et un village détruits au 14éme . L’église fut rebâtie au 17éme et était l’église de Gizia . En 1852 c’est la communauté des Soeurs de la présentation de Marie qui s’y installa .(https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/gizia_39255/jura-fermeture-de-chatel-accueil-la-crise-sanitaire-nous-a-donne-le-coup-de-grace_34272626.html)

Nous longeons le mur d’enceinte dans la forêt , la pluie diminue : continuer où écourter la balade ? That is the question . Gilbert décide de poursuivre ; descente humide qui demande un minimum de vigilance et arrivée à Gizia .Le village est blotti au fond de la reculée  , entouré au nord par les falaises et le village  de Chanelet . Nous descendons jusqu’au Bretenaux le long de la rivière Gizia (petits bassins , lavoirs ,croix , fontaines ) . Une maison forte ( le château ) attire notre attention avec son joli parc .Demeure de Mr Clerget de Saint Léger et de Mme de Thoisy  .

La fin de la sortie approche,on a deviné : la rando se terminera par une remontée que nous vaincrons sans problème .

Ah j’allais oublier ! petite hésitation au sommet : le chemin que nous prenons ne figure pas sur la montre . Serions nous encore perdu ………. ? Que nenni ; nous arrivons dans les bas fonds de Digna  et nous retrouvons nos carrosses .

La rando se terminera à Balanod devant la maison de Tata Odile : c’est sûr nous reviendrons en balade dans ce charmant village .


 


Marboz 17 septembre 2020

Départ étang de But situé à l’écart de la route de Marboz . Ce plan d’eau ne sert plus à la pêche mais est devenu une zone protégée .

Cette petite randonnée va être une remise en jambes après notre périple en Hte Loire Ardèche . La journée s’annonce ensoleillée et chaude ; nous débutons sur des petites routes goudronnées . La sécheresse sévit dans la campagne bressane : les serves sont à sec ; les prés sont brûlés ; la récolte du maîs a commencé . Nous longeons l’élevage de faisans de Mr Perdrix ( ce n’est pas une blague ! ) La balade devient monotone ; nous nous engageons sur un petit sentier dans la forêt et soudain ……….. plus de traces ( histoire connue ! ) . Nous avons l’impression de tourner en rond dans les fougères et les fossés ; Gilbert et Elyane débusquent un magnifique lièvre . Le bruit de l’autoroute  résonne dans les bois . Peu convaincus nous suivons Gilbert et miracle nous retrouvons un chemin . Nous passons au Marlezay : hameau  de Marboz .Nous maraudons quelques pommes et nous nous arrêtons en lisière de forêt pour manger ; nous sommes sur la commune de Cras . Après une sieste réparatrice nous levons le camp . Nous apprécions l’ombrage des arbres et les chemins blancs . Nous débouchons à la ferme des bois de But( sur Viriat) connue pour les fromages de chèvres , élevage de chevaux   et ses animations du mois de juin .

Petit détour à l’étang aux eaux verdâtres d’un ami et pour finir nous emprunterons la voie royale . Joli sentier jonché de feuilles ; le soleil filtre à travers la frondaison ; on oublie la chaleur !

La voie royale à Marboz ? ancien tronçon de la voie royale secondaire n° 23 reliant Bourg à Dijon via Louhans . Il a fallu attendre la monarchie de Juillet au 19ème pour qu’enfin une politique des routes soit appliquée .

Contents  de retrouver la voiture ; nous aurons parcouru 16km  et une idée fixe, vite retrouver la fraîcheur du canapé pour suivre le Tour de France . Vive le sport !



 

les Monts d’Ain 3 septembre 2020

Départ St Martin du Fresnes . 13 participants ( mauvais présage ? ) pour la rentrée . Nous partons en mode touriste  ; nous sommes contents de nous revoir . Pour éviter la montée abrupte du départ nous passons par le village ; Mr Chardeyron nous autorise à emprunter son passage privé : tout baigne !1er panneau: Combe de Vau et Mts d’Ain . Le chemin est large et engageant ( peut être trop ? ) Nous montons progressivement en papotant ; soudain plus de sentier mais une piste de VTT !pas de soucis nous la prenons et ça grimpe dur. Gilbert commence à donner des signes d’inquiétude : on est plus sur la trace de la montre .

Elle n’est pas loin , environ 100m plus haut à gauche mais il y a des barres rocheuses et il faut les contourner . Nous suons à grosses gouttes mais il faut retrouver à tout prix une piste .Nous passons à travers la forêt , les squelettes des buis , les pierriers, les fougères . Nous sommes en mode survie !  Certains partent en éclaireurs , la forêt est animée : » coucou vous avez trouvé un chemin ? » oui un semblant mais il se perd    » à gauche ; à droite ? On ne vous voit plus  ; chacun a une idée ou plus du tout selon l’état de fatigue .

Soudain un mirage ! Roger tout en haut marche d’un bon pas surement sur une trace  . Ohé, ohé   pas de réponse 

Ce n’est pas notre copain ,il marche trop vite pour que ça soit lui …

L’espoir renait,  l’assaut final pour accéder au sentier est soutenu et se solde par de multiples glissades dans l’herbe sèche. Nous arrivons à un promontoire pour manger ; il est 13h30 et la faim se fait sentir . Le paysage est magnifique (Mont Blanc )  Les ventres bien remplis nous atteindrons le sommet des Mts d’Ain (1127m)  et là c’est grandiose ! nous surplombons l’autoroute ; le lac de Sylans, les Neyrolles ; les éoliennes d’Apremont ; les Mts Jura; le Bugey ; les Alpes .La descente s’effectue sous les ombrages des sapins ; nous suivons avec vigilance les traces jaunes parfois bien cachées ; qu’il est agréable de marcher sur une piste ! Nous arrivons à la ferme de La Lachère ; le plateau de Chamoise est immense . Nous abordons la fontaine du bac . Le groupe se scinde en 2 : une partie prendra la route et l autre descendra par le bois .

Cette rando a permis de nous confronter à une situation inconfortable . L’esprit de groupe et d’entraide a fonctionné ; nous en ressortons plus forts et unis . Comme il ne faut pas rester sur un échec nous reviendrons explorer le versant est ; il parait qu’il ya un lieu qui se nomme les doigts du diable !!!!!



Ce que l’on aurai dû faire…et que l’on refera!

 

Romanèche 9 juillet 2020

Nous décollons à 8h pour arriver sur le coup des 9h à Romanèche , commune de Hautecourt . Nous nous garons au ras de l’église et du monument aux morts créé par Georges Salendre : un enfant du pays , sculpteur connu à Lyon .Le village est connu aussi pour ses carrières ( entreprise Fontenat ) 

Il va faire chaud ; ne perdons pas de temps . Nous grimpons d’un bon pas à Grand Corent au milieu des buissons . Nous visitons le village perché sur la colline . Nous trouvons enfin la maison de notre ami Thomas le vigneron ; le pétillant ce sera pour une autre fois !

Descente  sur Cize ; au loin le viaduc mais pas de TGV en vue . La chaleur arrive ; heureusement la montée aux falaises se fait à l’ombre ; mais çà monte quand même ! On atteint les vires , en contrebas le village de Bolozon avec le Mt Balvay , les méandres de la rivière d’Ain ; la pelouse sèche du Coulou . A la recherche de grands frissons nous nous approchons du vide tout en restant raisonnable ! descente dans des blocs de pierres ( chacun sa technique !) et pause casse croûte en forêt pour la fraîcheur . 

Nous passons devant le parc aventure ; enfin ce qu’il en reste ! d’autant plus qu’une affichette vient d’être subtilisée ! et nous atteignons le belvédère  de Villette où nous retrouvons des visages connus . Nous rejoignons Romanèche par des sentiers ombragés . Des menhirs dans un pré ;  où sont les Gaulois ? Peut être simplement des limites ? Google au secours !

Nous retrouvons nos voitures en plein cagnard ; le cochon sanglier et ses poules sont toujours dans leur parc . Retour en Bresse  ; il fait 33° !



 

Chalamont 2 juillet 2020

Ce matin la t°est idéale ; nous débutons la balade du parking de la gendarmerie de Chalamont . Les chemins sont larges et bien balisés . C’est une succession de champs de blé ; tournesols ; étangs ; de jolis passages en forêts bordés de fougères : vraiment aucunes difficultés !

Nous débouchons à Montbuisson commune de Crans . Petit village qui fait preuve de créativité dans les décorations ! On aurait pu manger sur la place mais il est encore trop tôt . 

Nous passons au carrefour de l’Abbatiale ( il y aurait eu une abbaye cistercienne  fondée au 12e siècle dans le secteur ) . La montée dans le bois est sympa ; à la Froidière la pelouse bien tondue irait bien pour la pause de midi  mais on nous fait comprendre que c’est Non ………. Finalement nous choisirons une bordure de chemin ombragée .

Chalamont  se profile à l’horizon ; Roger reconnait les platanes ( ils ont grandi ) il a travaillé dans cette ferme pour monter un hangar dans les années 70 et ….. le bâtiment est toujours là ! le soleil pique ; c’est le retour au village . Nous aurons parcouru 15km sans nous en apercevoir ; vraiment trop forts !



 

Pont de Veyle 28 Juin 2020

Nous ne sommes que 6 au départ de Pont de Veyle sous un soleil voilé avec une chaleur supportable pour le moment ; des averses sont annoncées dans l’après midi ?

Déambulation dans la grande rue  de Pont de Veyle « la Venise bressane  » car traversée par la Veyle et de nombreux petits cours d’eau formant une île . Des 14 tours médiévales ne subsiste que la Tour de l’Horloge protégeant la maison du guetteur . Actuellement de multiples commerces sont vacants .Au 16è et 17è siècles la ville a connu la prospérité lorsque les Calvinistes ont fuit Mâcon pour s’y installer . Au 18è nouvel élan avec la fréquentation d’intellectuels (Voltaire ) au château .

Direction la Saône en passant par le vieux bourg de Grièges ( chapelle St Gengoult du 15è ) . Des champs de blé à foison ; certains remplis de coquelicots ; des maîs déjà en fleurs ; par de larges chemins blancs nous atteignons la base de loisirs de Cormoranche où grâce à l’amabilité du gérant nous pouvons rentrer pour jeter un coup d’oeil : cela donne des idées !

Nous traversons des peupleraies ; des zones humides .Parfois un vrombissement nous fait sursauter :  les lignes TGV sont toutes proches . La chaleur devient pesante ; nous arrivons en bord de Saône pour pique niquer .

Le retour se fait à travers la Prairie  ; les forêts sont les bienvenues ! Enfin le pont de Jonc  fleuri : zone aménagée pour les pêcheurs et les promeneurs en 2016 . Nous sortons de notre torpeur quand nous arrivons à un bief rempli d’eau ; nous sommes prêts à nous déchausser mais Gilbert qui a reconnu le parcours a un plan B : nous entrons dans le maîs avec précaution et miracle nous arrivons dans le parc du château !

12ha avec des arbres magnifiques ;  de multiples passerelles ( 8 ) ; des petits sentiers ombragés ; les façades  du château viennent d’être repeintes  ; les pelouses sont immenses et bien entretenues . Les Compagnons du Tour de France ont rénové l’édifice et l’ont quitté en 2015 . Nous admirons le pigeonnier écurie ; les serres du 19è siècle ; la grille des chiens à l ‘entrée et la pluie arrive quand nous reprenons les voitures !  une fois de plus nous avons de la chance. 

 



 

Neuville sur Ain 25 juin 2020

Pour éviter le pic de chaleur de l’après midi , le départ a été avancé à 8h .

9 randonneurs se retrouvent à Neuville /Ain  . Parcours agréable le long de la rivière d’Ain ; le site d’escalade ; la résurgence du Suran (à sec ) et le site archéologique de la Colombière (cf site en bas de l’article). Après avoir traversé le pont on arrive à Poncin . Petit arrêt au lavoir mis en valeur par de jolies fresques . On longe le Veyron aux eaux claires et on se retrouve devant l’usine Tiflex . Depuis plus d’un siècle développe des solutions de marquage , codage pour l’agro alimentaire ; cosmétiques ; pharmacie ; fabrication d’imprimantes , d ‘encres ; elle emploie 170 ouvriers . On se retrouve à Menestruel ; ferme équestre , élevage du Paradis Sauvage (bergers australien) et ancien prieuré qui dépendait de l’abbaye de St Claude et qui a servi d’internat à la ville de Villeurbanne . La montée ombragée est la bienvenue  . Une odeur de bouillie bordelaise : on arrive dans les vignes . Au loin on aperçoit Merignat et Breignes .Petit détour pour rallonger le parcours et descente sur Chenavel ( hameau de Jujurieux ) . Pause pique nique sous l’abri communal ( on veut le même à Montcet ! ) Qu’est ce qu’on est bien ! 

La chaleur devient pesante ; on lève le camp . On s’arrête au château  en restauration ( il y a encore fort à faire : toitures ! ) Bâtiment datant du 16ème ayant appartenu aux sires de Thoire et Villars ; en 1844 acheté par Claude Joseph Bonnet  ( soieries ) servait de maison de repos pour les ouvrières pensionnaires de Jujurieux . En 1943 les chantiers de jeunesse ; en 1975 association des fouilles préhistoriques .

Traversée de la nationale et du pont de Neuville . Cette fois on ne verra pas Phenicia Dupras championne du monde en canoe  comme lors de notre reconnaissance . Il est 13h30 ; on aura pas souffert de la chaleur mais il est grand temps de rentrer  33°  ! A nos âges il faut se ménager !

C’est avec plaisir que nous avons retrouvé 2 Michèle ( je me sentais un peu seule )

http://patrimoines.ain.fr/n/abri-de-la-colombiere-a-neuville-sur-ain/n:319

 



 

Treffort 18 juin 2020

5 randonneurs ont répondu à l’appel du 18 juin à Treffort .Départ de la place centrale ( promis on se garera plus bas la prochaine fois ! ) Montée à l’église le long des vieilles maisons du village médiéval . Arrêt au belvédère ; discussion avec les jardiniers en contrebas ; le parc du château est toujours en travaux . Treffort  est un joli site qui mériterait d’être mieux connu .

Sentier balcon jusqu’à Cuisiat .Les arbustes envahissent peu à peu les prés; un troupeau de vaches nous obligent à changer de trajectoire et joie suprême je trouve un ophrys bourdon  (très rare est protégé ) 

On redécouvre le village de Cuisiat en passant par les rues adjacentes ;les garçons vont glaner des renseignements au musée du Revermont où la permanencière attend les visiteurs qui se font rares . Un cerisier au dessus d’une fontaine; personne en vue ! la tentation est trop forte !!!!!

C’est une longue montée rectiligne dans la forêt avec 2 ou 3 virages qui nous attend . 2 barges rouillées au bord du chemin prises dans les broussailles éveillent notre curiosité ; nous avons pu avoir les renseignements auprès de l’ancien maire du village . Ces barges du débarquement de Normandie de 1944 ont été achetées à Bourg et installées dans les années 1950 pour servir d’abreuvoirs . La colline n’était pas recouverte d’arbres mais de pâturages .

Il y a longtemps que l’angélus a sonné ; la faim se fait sentir . Nous trouvons une trouée herbeuse ensoleillée en haut du col des Justices pour la pause repas .

Il faut se remotiver pour reprendre les sacs et descendre sur Treffort .Nous sommes accueillis tout en bas par un troupeau de vaches avec clochettes  : on se croirait dans les Alpes ! Passage au lavoir de la Plate bien entretenu  et retour sur la place . Au retour petite reco à Meillonnas dans un parc ; affaire à suivre!!!!!!



Coligny 11 juin 2020

Direction la place de l’église de Coligny ; météo humide mais déjà ensoleillée .8 randonneurs traversent les ruelles du bourg quand soudain 2 chèvres essaient de se joindre au groupe !

Nous montons le long d’un sentier bien fauché en direction de St Remy mais cette fois nous resterons en contre bas de la chapelle . Nous empruntons une descente glissante jusqu’au pied de Notre Dame des Roches et nous grimpons à travers un défilé humide (fougères et scolopendres à foison )

Arrivée au Poisoux : village incendié en 1944 et reconstruit après la guerre . Une grosse ferme anime un peu le hameau . On est en zone Comté et la fruitière se situe à Nantey . La marche s’effectue sur le plateau ;  au loin des petits villages mais lesquels ? ( C’est la commune de Val d’Epy qui regroupe Tarcia ,Epy ,Lanéria , Poisoux , Nantey , Senaud, Florentia , Ecuria ) Les noms de village en A dans le Jura ne prennent pas de T . 

Nous débouchons au camping à la ferme  de L’âne éria ( jeu de mot avec le nom du village ) ; ancienne ferme pédagogique . Lieu rêvé pour ceux qui ont souffert du confinement et qui ne redoute pas l’isolement !

La faim commence à se faire sentir . Nous pique niquons à Laneria . Personne aux alentours  : on a l’impression d’être loin de toutes civilisations ! 

Nous repartons par des pâturages pour atteindre Senaud . La mairie ressemble de loin à une chapelle ; des résidences secondaires et une ferme mal entretenue  voici ce qui constitue le hameau . On découvre par endroits des engins agricoles abandonnés  dans des bosquets . Heureusement la découverte de lys martagon nous fait oublier ces vicissitudes !

Soudain nous nous retrouvons en terre connue : le plateau de Vergongeat (les jonquilles ! ) et nous amorçons la descente au village du même nom : nous dominons la plaine de Bresse et nous continuons à perdre de l’altitude  à travers un défilé boisé et glissant . Les premières maisons ; les cerisiers ; le collège avec les élèves masqués  ( covid oblige )  ; il est 15h  : 15 km ou 20 selon les montres ! les cerises de Vandeins sortent de la glacière : la place de l’église va s’en souvenir ! (noyaux )

 



 

col du Berthiand 7 juin 2020

A l’arrivée au col du  Berthiand (780m) , le moral des 6 randonneurs en prend un coup : horizon bouché, brouillard et humidité  . Positivons; il ne pleut pas !

Lestés de nos sacs à dos nous descendons dans la forêt en direction de la vallée par des chemins bien praticables . Des fumerolles se détachent au loin ; le ciel se déchire laissant entrevoir l’espoir d’une météo plus propice ?

Nous visitons le village de Peyriat endormi ; pas âme qui vive : la covid a fait des ravages ! Depuis l’église ( 14eme siècle ) nous dominons la plaine de Nurieux ; le vieux cimetière attire notre attention avec des tombes datant des années 1860 et des emblèmes francs maçonniques .

Montée tranquille le long des prairies fleuries sous un soleil timide . Nous arrivons sur le site des puits romains de Vieillat( cf légende photo). Passage en lisière d’un pré non fauché qui détrempe nos souliers et pantalons . Nous débouchons au marais de Lèches  : site aménagé par la région depuis les années 2005  et c’est la pause pique nique sous le soleil . Des familles ont déjà investi les lieux .

Déambulation sur le sentier sur pilotis au milieu des lèches ( phragmites ) et direction Etables (commune de Ceignes ) ; nous grimpons à la chapelle ; joli point de vue sur les éoliennes de Corlier et d’Apremont ; les monts d’Ain ; en contre bas l ‘autoroute et le village de Ceignes ;nous revenons sur nos pas pour monter sur les hauteurs du  Berthiand . Au relais nous découvrons l’autre  versant ( le haut de la rivière d’AIN  ; la tour de Buenc ! Bourg en bresse ) . Gilbert tente un coup de pocker et nous fait cheminer sur la ligne de crête  ; la trace est engageante et jolie  à travers forêts  mais le doute s’installe jusqu’à la rencontre d’un autochtone qui nous dit que ce sentier de chasseur arrive bien au col : ouf !

Nous rejoignons les voitures sous un grand soleil  et cette fois nous admirons le paysage bien dégagé .



Manque 500m,plus de batterie…

 

Reprise à Bohas 4 juin 2020

C’est par un temps incertain et frais que 7 randonneurs ( pas plus de 10 pour respecter les mesures sanitaires ) se retrouvent sur le parking de l’église de Bohas . En face on découvre les ruines du château dynamité par les Allemands en 1944 .

Il va falloir se réhabituer au port du sac à dos ! La 1ère partie de la rando s’effectue sur de larges sentiers forestiers en direction de Moinans , bois du Vieudrin . Nous ressentons l’humidité et la frâicheur ; c’est appréciable après les chaleurs de ces derniers jours .

Nous traversons le gué du Suran toujours à sec depuis notre passage en automne 2019 . Le Suran n’est pas ressorti cet hiver ? Puis montée vers Arturieux mais nous obliquons à G à travers les pâturages pour atteindre Charinaz le Haut . Petite halte pour pique niquer vers la citerne . Soudain une famille lièvre pointe le bout de ses oreilles dans le pré : Roger où as tu mis tes jumelles ?  Un troupeau de génisses s’approche , l’une d’elles est blessée à la jambe ( sang ) mais il n’y a personne dans ce hameau pour le signaler .

Nous continuons sous un ciel menaçant ; hésitation à Chiloup : nous prenons par le chemin du bas mais cela ne suffira pas à éviter l’orage . Vite , vite les capes et nous trouvons refuge sous un hangar agricole .

La pluie s’atténue; direction le hameau  de Chatillonnet ; rapide bonjour à des amis . Les garçons sont interpellés à Bohas par une habitante en détresse(!) pour une alarme sur sa voiture . Nos spécialistes se précipitent ; plus de distanciation ! c’est une urgence .

Retour à l ‘église à 14h . La camionnette est toujours là et les jumelles aussi .Les cerises de Vandeins sont toujours aussi appréciées . Nous aurons parcouru 14 km : pas mal pour une reprise .



 

St Martin le Chatel 12 Mars 2020

Nous sommes 15 sur le parking de la salle des fêtes de St Martin le Chatel . Pas de bisous mais des salutations sans contact : coronavirus oblige !

Gilbert nous accompagnera en vtt : genou défaillant à cause de Pagneul .c’est Michèle qui hérite de la montre : ce n’est pas gagné ! Qui aurait pu deviner qu’il y avait une traboule derrière l’église et les lotissements ?

Début de la balade sur des ptes routes communales pour arriver  au hameau de Curlin . Y aura t il bientôt des sentiers ? Eh bien oui , nous ne sommes pas déçus , nos souliers s’alourdissent ; chemins herbeux , boueux ,détrempés et détériorés par les passages des chevaux . Chacun choisi le meilleur cheminement. Heureusement nous retrouvons le goudron ce qui permet de racler nos godillots .

Petit aller et retour sur le chemin du Temple .Pas d’édifice religieux mais une poype et une jolie maison dont l’aimable propriétaire nous relate la légende .A cet endroit les Templiers auraient enterrés leur trésor ; des fouilles dans les années 80 n’ont rien révélées .

La fondation de la maison templière de St Martin remonte en 1213 ;  l’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie du Moyen Age crée en 1129 ; les Templiers protègeaient les pélerins qui se rendaient à Jérusalem pendant les croisades . Cet ordre fut dissous par le pape en 1312 pour hérésie et remplacé par les Hospitaliers .

On aperçoit au loin la chapelle de Fenille mais stupeur au carrefour il nous manque  4 garçons : ils accompagnent Gilbert qui a cassé son dérailleur : il en sera quitte pour regagner le village en faisant de la patinette .

Nous cheminons le long du sentier d’interpretation aux nombreux panneaux  explicatifs ;petite grimpette au hameau des Gibelonnières et retour aux voitures après avoir parcouru 12,5 km sous une T°agréable .



 

Moulin de Bruno 20 Février 2020

13 randonneurs se retrouvent devant le moulin de Bruno à Jayat aux alentours de midi . Nous sommes accueillis par le meunier en personne : Mr Michel Darniot , il nous offre sa grange pour le pique nique .Les tables et les chaises sont déjà installées . Les murs sont tapissés de sacs de blé et de farine de toutes origines ( nous sommes dans l’ambiance )

13 h : nous levons le camp , la digestion se fera en marchant (la visite du moulin  doit débuter à 16 h ). Nous sillonnons la campagne verdoyante sous un soleil printanier (mi février ) . Au loin les clochers de Jayat ,Foissiat ,lescheroux; St Julien/Reyssouze . Nous traversons de petits hameaux sur des petites routes tranquilles ; élevages variés : porcheries , poulaillers , étables et même un élevage de lapins désaffecté . Soudain une soucoupe verte: les Martiens ! Mais non la Méthanisation et en contrebas une unité de séchage de luzerne .L’agriculture change d’orientation et se diversifie . Puis c’est le moulin de Veyriat propriété de la famille Comas ; ancienne scierie ( cagettes) maintenant micro centrale électrique et pt musée .Petite incursion dans le parc et montée en longeant les murs de l’ancienne chartreuse de Montmerle .Il ne reste que les vestiges de l ‘ancienne porte d’entrée . Passage devant le pont Bruno et à 16 h pile nous débutons la visite .

Mr Darniot nous fait découvrir les extérieurs du moulin  , l’historique, la vie du meunier, les transformations au fil des ans . Nous prenons possession des lieux .On est comme imprégné d’une odeur de farine et le bruit des machines entrainées par la force de l’eau nous plonge dans le monde de la meunerie .Poulies , engrenages, turbines, courroies qui se croisent s’entrecroisent, blutteries, monte sac, élévateurs , meules : tout fonctionne  .Nous grimpons les escaliers pour finir au 4ème étage  ; nous n’avons pas vu le temps passé .

Nous remercions chaleureusement notre hôte et son épouse pour leur sens de l ‘accueil et pour nous avoir fait partager leur univers .

Liste des sites à consulter!

https://www.moulinsdefrance.org/fiches-moulins/moulin-bruno-jayat/

http://agri71.fr/articles/02-08-2013/5333/Une-unite-de-sechage-innovante/

https://www.entraid.com/articles/cuma-luzerne-de-bresse-securite-efficience-economique-agronomique



 

Rignat 9 Février2020

Malgré le vent en rafales nous nous retrouvons à 8 au centre de Rignat plus la guide du jour : Vero une « Cavet  » pure souche .

Nous descendons au hameau de Moinans par des chemins bien entretenus ; paysages valonnés creusés par endroits de cuvettes ( dolines ) puis montée progressive à travers les bois de Vieudrin . Petit arrêt sur le lieu de charbonnage : four à charbon reconstitué sur les lieux d’un ancien chantier de jeunesse ; il alimentait les gazogènes de la région . Nous continuons la grimpette ( dommage la Juva 4  n’est plus en état de marche ! ) . Cette fois on sort de la forêt et on lutte contre le vent pour atteindre la Croix de la Dent (555m) . Joli point de vue sur Gravelles ; au loin les montagnes du Bugey , le Revermont et même un petit bout de MT Blanc . Grâce au vent qui nous emporte, descente rapide à travers les pelouses sèches et arrivée à la Croix du Cri  : les femmes ayant avorté, déposaient leurs enfants au pied de l’édifice:légende ? .

Déambulation dans les rues étroites où de nombreuses vitrines expliquent la vie d’autrefois ( maison de l’infirmière , de la sage femme , les cafés ) nous passons devant l’Estancot : bar , épicerie et en contre bas de l’église qui grâce à une souscription a pu être restaurée .

Rignat est un village qui gagne à être connu ! 

Je vous donne un lien qui retrace la vie du village :

https://izi.travel/fr/e6b6-un-village-du-revermont-rignat/fr



 

Sulignat 6 Février 2020

 

Après la gelée du matin , le soleil a bien voulu réchauffer nos vieilles carcasses cet a midi . Donc départ de l’église de Sulignat pour 14 randonneurs ( la scoumoune sévit en ce moment sur le club : accrochons nous ! )

Le relief est vallonné ; beaucoup de petites routes goudronnées et heureusement car le dégel a ramolli les chemins herbeux et  » ça botte « .On sent les prémices du printemps ( pervenches, ficaires, véroniques ) les champs sont déjà semés et ne demandent qu’à germer . Nous passons devant une ancienne caronnière , croisement de la route de Pont de Veyle à la Mitaine et nous atteignons l’entrée du château de Longe : fief de la famille De Gelis .Cet édifice existait déjà en 1240 , toiture à la Mansard , petite chapelle  mais  c’est privé . Nous poursuivons par la route des boulangères ; centre équestre de la Côte de Neuville les Dames ( chez Céline ) et retour aux voitures; il est 17h, 11km 500 au compteur  .



 

Lamoura 30-31 janvier 2020

 

Séjour à Lamoura

19 participants ( une pensée pour ceux qui n’ont pu se joindre au groupe ) ; temps humide ; ce n’est pas bien engageant mais nous prenons tout de même la direction du Ht Jura . La traversée de Septmoncel fut compliquée pour les « Maitre » : heureusement  que de la tôle froissée  ! 

Dame météo a bien voulu être clémente en début d’amidi, ce qui a permis de chausser les raquettes et de traverser les forêts et les combes enneigées ( mais oui il y avait de la neige ! )  passage au village de Lamoura sous un ciel gris  puis descente à la Combe du lac . Les dameuses s’affairent à préparer l’aire de départ de la Transjurassienne  ( souvenirs , souvenirs ) malgré le peu d’enneigement  .Elle sera finalement annulée . Soudain un petit crachin  qui se transforme en pluie fait allonger le pas ; une longue colonne , tel des soldats revenant de la retraite de Russie regagnent le chalet des Amis de la Nature , bien éprouvés .

Goûter, installation dans les dortoirs ( nous retrouvons nos habitudes de 2019 ) jeux, souper (patates saucisses ) et une nouveauté : LA DICTEE  .La classe est dissipée mais la maîtresse Ghyslaine est très patiente et bienveillante ( le chouchou c’est Gégé! )  Après tisanes et digestifs; dodo

Le lendemain réveil à 8h ; certains ont les traits fatigués ( ah les dortoirs !!!!! ) On entend la pluie dégoutter du toit et le brouillard enveloppe la combe ; c’est le top ! alors on mange et on joue  et on remange encore . A 15h aucune amélioration en vue ; partie de boules de neige et départ .

Ce fut un séjour chaleureux à l’ambiance bon enfant style colonie de vacances voire classe de neige ( la dictée ) .