Lent jeudi 28 Novembre 2024

La grisaille , l’humidité , le petit crachin n’ont pas découragé les 17 randonneurs du jeudi , trop contents de se retrouver et de passer un bon moment de convivialité . Nous partons du parking de l’école de Lent avec un espace bien aménagé avec des jeux et pumptrack .

Aujourd’hui c’est Florence qui nous guidera , elle est en formation d’animatrice de rando et nous servirons de cobayes , même pas peur ! Nous déambulons dans les rues du village en essayant de rester groupés sur la gauche ( c’est difficile ! ) Nous passons devant les établissements Brédy et Sobeca , longeons la Veyle qui a pris sa source pas très loin d’ici vers un étang à Chalamont .

Après avoir traversé la départementale nous voici sur le plateau en limite de la Bresse et de la Dombes . Ambiance feutrée sur des chemins embrumés qui pourrait affecter notre moral  mais que neni! Nos papotages , nos éclats de rire résonnent dans les bois silencieux .Le bruit d’une pelleteuse nous interpelle , il faut aller voir même si le passage est privé . Les bûcherons et les ouvriers sont sympas et nous laissent passer . Ils curent le thou et renforcent les berges mais que de vase ! Nous suivons le bord des étangs noyés dans la brume mais nous ne voyons pas passer les oies sauvages comme dans la chanson de Michel Delpech .

Nous aurions bien voulu jeter un coup d’oeil sur le parc de la ferme de Longris mais la haie est bien trop haute . C’est par un chemin herbeux que nous regagnons le village de Lent (1407 hab ) communauté de l’agglo de Bourg en Bresse . Nous passons devant la tour horloge édifiée au 16 eme qui servait à donner l’heure aux habitants mais qui pouvait aussi servir de cellule de dégrisement … Nous n’en avons pas l’utilité ce jour .

La rando terminée nous validons l’encadrement de la stagiaire en espérant la revoir bientôt pour de nouvelles aventures . Nous levons le camp sans trop attendre car le crachin nous transperce à nouveau .



 

Les Cuisines jeudi 14 Novembre 2024

C’est par un bel après midi automnal que nous prenons d’assaut le parking de la salle des fêtes de Condeissiat et Roger sera notre guide . Nous le suivrons sur les chemins de son enfance .

Sans perdre de temps nous empruntons le sentier de rando qui passe derrière l’étang et la trace dans les prés enherbés . Soudain un appel téléphonique : 3 copains ont loupé le rendez vous avancé à 13h15 et viennent à notre rencontre à vive allure .

Une fois la troupe reconstituée ( 17 ) nous arpentons les petites routes communales peu fréquentées ( la mousse pousse au milieu de la chaussée ) et nous nous immergeons dans cet environnement apaisant : des petits domaines avec des volailles bien grassouillettes(les fêtes de Noël approchent ) des génisses , un haras , des maïs déssèchés en attente d’être récoltés . Seuls les aboiements des chiens à l’approche de notre caravane viennent troubler ce calme champêtre . En retrait de la route nous apercevons la maison où Roger a vécu dans son enfance avec toute sa famille ; nous sommes aux Cuisines .

Roger raconte nous : <<-il fallait aller chercher l’eau à la source Ripoz , on allait à l’école à pied (4 km ) par tous les temps sur des chemins détrempés et on rentrait parfois à la nuit .  Ce n’était pas la misère , ce n’était pas le paradis non plus  . C’était une autre époque ,maintenant les enfants sont conduits devant leurs écoles en bus ou en voiture>> .

Après cette séquence nostalgie nous débouchons sur l’allée de Romans , le soleil illumine les feuillages et nous éblouit , le clocher se devine au loin . Rencontre fortuite avec le propriétaire de setter lemon et d’un chiot de 2 mois qui nous fait fondre de tendresse et c’est déjà le retour vers 16 h . Une petite gourmandise ( merci Elyane ) avant de regagner nos pénates . Quel bonheur d’avoir retrouvé le soleil !



 

Col de France jeudi 7 Novembre 2024

Le soleil n’était pas garanti cet après midi tant le brouillard bressan a mis du temps à s’évaporer . Mais à 13h30 ; Miracle ! il est bien là sur le parking du col de France . Nous sommes 12 randonneurs , heureux de retrouver cette luminosité qui nous fait tant défaut en ce moment . Mais pourquoi Brigitte tarde t’elle à partir ? elle ne retrouve pas son tel ! décidément la série continue chez les Berthiller !

Nous abordons la première grimpette sur un sentier caillouteux humide dans les bois ; alors que nous bifurquons sur la droite nous rencontrons notre ancienne copine de rando : Nadine la petite secrétaire du labo . Nous nous engageons dans un chemin non répertorié sur les topos ( merci à Christian de nous l’avoir indiqué ) . Nous surplombons la route du col de France et nous descendons au niveau d’une habitation entourée d’un bric à brac d’engins agricoles .

Heureusement le passage le long de la départementale est bref car les voitures roulent vite et c’est avec soulagement que nous plongeons dans le vallon verdoyant du hameau de France . Un gîte s’est recouvert d’un habit de lumière rouge flamboyant . Mais chut chut! la troupe se met en arrêt pour admirer 3 chevreuils au milieu d’un pré . Nous arrivons au petit pont où coule le Sevron et au pied du vieux col de France bien connu des cyclistes . Nous longeons ce petit bief sur un chemin humide parsemé de flaques avec un abri sous roches pris dans les broussailles .

La vue se dégage et nous découvrons Meillonnas et son château . Une longue remontée en lisière de forêt entrecoupée de trouées sur la campagne bressanne nous permet de faire de petites pauses et nous atteignons un grand pré ; le repère pour les marcheurs . Pour éviter des parties glissantes nous empruntons des pistes moins exposées mais il faut rester vigilant : les racines , les pierres sous les feuilles sont des pièges fréquents ( aucunes chutes à déplorer ) , la marche continue sur des chemins plus larges bordés de graminées orangées et de prés clairières , nous passons sous une ligne de haute tension : une vraie tour Eiffel !

Une petite fraicheur se fait ressentir , nous allongeons la foulée , les dernières grimpettes s’enchainent sur un rythme soutenu . Le soleil couchant fait apparaître de belles couleurs dans le ciel . Vite vite le fond de l’air s’embrume , nous dévalons jusqu’au parking et nous terminons notre périple par des douceurs sucrées . Merci aux pâtissières .

Brigitte a poussé un ouf de soulagement quand elle a retrouvé son portable dans la voiture restée à Montcet , à qui le tour ?