Les 9 randonneurs ne trainent pas pour s’équiper sur le parking de l’église car « ça meule « ( expression franc comtoise ) , et oui l’hiver est bien là avec pour le moment la bise qui ne se fait pas trop sentir . A peine partis : klaxon des Ponpons et Gene qui arrivent sur les chapeaux de roue : confusion entre le nouveau Certines et le vieux Certines .
Passage aux carrières Dannenmuller en pleine activité ; on essaierait bien le tapis roulant mais comment finirait on à l’arrivée ? Déambulation dans la plaine à proximité de l’autoroute ; par ci par là des groupes de maisons et ascension de la côte de la Tranclière mais en ignorant la route ( trop simple ) . Nous découvrons un petit pont récemment restauré perdu au milieu de nulle part . Après avoir traversé le village nous prenons une trace forestière .
Les bûcherons ont rasé la forêt, paysage de désolation , on se croirait en Ukraine après un bombardement ! Les chemins sont défoncés et détrempés mais on a connu pire ! Nous arrivons au château de Genoud par la grande allée de platanes .
Nous franchissons timidement la porte d’entrée pour jeter un coup d’oeil ( la châtelaine ne veut pas que les visiteurs pénètrent dans la cour , Gilbert a eu le bonheur de la rencontrer lors de sa reco) . Le jardinier très sympa vient à notre rencontre et lie conversation ( Roger et Jean Pierre ont des connaissances communes ce qui facilite les échanges ) Justement son épouse est partie offrir des bugnes à des voisins mais il en reste ……. Nous en profitons et non elles ne sont pas ratées ! La randonnée c’est aussi le bonheur de faire des rencontres . Tout ragaillardis nous prenons l’allée des visiteurs pour regagner Certines et nous nous engouffrons vite dans les voitures car la bise s’est levée .