Ars jeudi 30 septembre 2021

ARS SUR FORMANS

8 randonneurs pèlerins se retrouvent à ARS ; ville de1450 hab ,depuis le milieu du 19ème est associée à celui de son st curé Jean Marie Vianney .

Il est né en 1786 à Dardilly et mort en 1859 à ARS . Il a consacré sa vie à Dieu et aux pauvres en menant une vie de piété et d’austérité ; persécuté parle diable ,miracles ; de nombreux paroissiens ont afflué pour se confesser . Il a été canonisé en 1925 . En 1986 venue du pape Jean Paul II qui le déclare patron de tous les curés de l’univers ; c’est un lieu de pèlerinage international.

Nous empruntons un des sentiers du parc de Cibeins aux arbres majestueux ; en bas coule le Formans et nous débouchons sur le château de Cibeins .En1918 à l’initiative d’Edouard Herriot la ville de Lyon devient propriétaire du domaine et le transforme en école d’agriculture .En 1963 l’école devient lycée agricole d »état,internat en 1969 et en 2005 la Région devient propriétaire des bâtiments de terres agricoles .Nous passons devant le parc de la ferme aux statues jugées trop licencieuses pour le parc de la Tête d’Or ! Nous découvrons le centre d’éducation canine pour les chiens d’aveugle .

Nous cheminons sur les petites routes de la Dombes au milieu des champs de maïs et des champs de blé labourés superficiellement .( adieu les labours d’antan !) Nous arrivons à

Ste Euphémie devant l’école Antonin Rolland ( cycliste des années 1950 ) et puis nous grimpons sur la colline altitude 250m .Au loin le Beaujolais ; le Mont Verdun et même

le Mt Blanc .Les estomacs grondent : la pause se fait devant un oratoire bien à l’abri de la bise . Nous repartons d’un bon pas en direction du carrefour de la Rencontre (un berger a indiquéau St Curé la direction du village ) et nous arrivons sur les lieux du sanctuaire . Le chemin de croix ; l’église souterraine 1959 -1961 ; séminaire ;la Providence et la basilique église du 12èmeagrandie en 1862 reconnaissable avec ses dômes vert d’eau de style néo byzantin . et bien sur de nombreux magasins religieux .

Randonnée culturelle mais pas que :le paysage est vallonné et ,avec des vues à 360 ° ,c ‘est une agréable surprise .



 

Servas Jeudi 16 Septembre 2021

T’as voulu voir Brancion ; et on a vu …….. Servas ! La météo incertaine nous a incité a changé de cap et uniquement en après midi .

Déception largement compensée par le retour de nos copains de Curtafond et de St Remy . Nous nous retrouvons sur le parking sauvage à proximité du moulin de Longchamp sur la route de Lent . Nous gravissons le sommet de la côte ; le château se devine derrière les feuillages ;la chapelle de Notre Dame de Longchamp style néo gothique est érigée sur l’emplacement de l’ancien édifice .Le ciel s’obscurcit ; un petit crachin nous incite à sortir les capes . Nous découvrons la villa Nachury ; le fleuron des constructions dans les années 60 sur Bourg en Bresse . Nous longeons le haras de la Côte 12 ha ; domaine de la famille Laurent Guillet .(http://www.laurent-guillet.fr)

Petit passage herbeux et nous voilà à La Rena : site privé de 11 ha dédié aux sports nautiques tractés par bateaux ou téléski , wakepark; tremplins ;mais aujourd’hui pas de skieurs; dommage ! c’est le club nautique de Versoix en Suisse  qui gère ce plan d’eau .La forêt de Seillon camoufle de superbes propriétés comme la Faisanderie.

 Nous prenons le chemin de Lalleyriat ; petit pont sur la Veyle ; ferme des Gauthiers qui sert d’entrepôt mais qui a connu surement un passé plus glorieux .

Nous passons devant le troupeau de vaches en prenant bien soin de fermer les barrières ( merci les gars ) et nous entrons dans le bois . Le sentier est humide ; les fougères jaunissent ; l’automne arrive . Nous apprécions la bande herbeuse fauchée ( merci la municipalité de Servas ) et nous regagnons le point de départ par la route de l’étang Magnin .

Petite rando sans prétention mais qui permet de se retrouver et de profiter de la nature .



 

Pic d’Oliferne dimanche 12 Septembre 2021

Ce 12 septembre ; 14 randonneurs se retrouvent à Condes 39 (alt 310 m) , plus exactement au bord du lac de Coiselet sur la rivière d ‘Ain .

Le but de la journée est de monter au pic d’Oliferne ; nous étions déjà sur ces lieux en 2016 mais avec 5 ans de plus ?

C’est une rando organisée par l’ ADAPEMONT ( association qui met en valeur la région de la Petite Montagne ( Arinthod )

Inscriptions ( nous sommes dans les derniers ) , pass sanitaire , petite collation  il est 10 h quand la caravane déambule dans le village .Nous retrouvons le lavoir, la petite source et la maison du brocanteur . La montée ombragée s’effectue à travers murets de pierres sèches , buis , arbres recouverts de mousses .Nous retrouvons un chemin carrossable jusqu’au hameau de Boutavant . Ravito 1 : ambiance médiévale .accueil chaleureux du moine ! Première pause sur la table ombragée ; il fait chaud mais il faut déjà repartir ; la grimpette n’est pas très longue pour atteindre l’arête rocheuse du Mollard de la justice ; nous dominons l’arrière pays d’Arinthod .Successions de petites montées et descentes jusqu’au carrefour des prés Marguerites .Nous arrivons au 2ème ravito .Nous sommes servis par un chevalier et ses damoiselles .Nous pique niquons; il est 12h30.

Cette fois nous pouvons affronter la montée au château (807m) par des escaliers aux multiples marches . L’association travaille à la restauration des ruines chaque année , ainsi nous constatons que de nouveaux murs d’enceinte sont été érigés .Le château construit sur un pic rocheux daterait du 13ème , fut détruit par les troupes d’Henri IV en 1592 lors de la prise de la Franche Comté .Un combat de capes et d’épées nous met dans cette ambiance !

Le panorama est toujours aussi splendide : on découvre la rivière d’Ain ; le barrage de Vouglans ; la haute chaine du Jura et le Mt Blanc ; izernore . Nous quittons à regret ce lieu enchanteur.

Nous pensions que le retour se ferait sur le chemin blanc ; que nenni ! Nous passerons par le sentier escarpé sur la ligne de crêtes avec de multiples points de vue sur la retenue de Coiselet .

Et cerise sur le gâteau i y aura même une montée cablée ! . Nous retrouvons le premier ravito et de l’eau ; il fait très chaud ; le moine a tombé la soutane !

Le retour se fait en sens inverse jusqu’au camping .Rendez vous dans 5 ans ?



 

Balan 9 septembre 2021

Un vrai temps d’automne pour la reprise des randos ! 7 randonneurs quittent la place fleurie de Balan sans état d’âme :

on verra bien . Balan 2780 hab limitrophe Rhône Isère ; une partie de la commune est occupée par la Valbonne où siège le 68ème régiment

d’artillerie d’Afrique et le groupe médical .

Nous empruntons rapidement un sentier à travers les lônes de la Chaume ; ce sont des vestiges des anciennes crues du Rhône ; des bras morts du fleuve

ce sont des lieux humides , marécageux ,parsemés par endroits de pelouses sèches . Espaces protégés pour la flore et la faune : ambiance amazonienne !

Pas de castors ou libellules , mais une multitude de moustiques qui se délectent de la chair fraîche des mimirandonneurs . Une tenue d’apiculteur aurait été la bienvenue .

Nous longeons le Rhône majestueux et nous arrivons au pont de Jons inauguré en 1977 . Auparavant il avait subi des dynamitages en 1940 et 1944 . En contrebas débute la voie bleue

qui rejoint la Via Rhôna vers Miribel Jonage . En face le barrage de Jons qui dérive les eaux du fleuve vers le canal de Jonage jusqu’au barrage de Cusset .

Sur le pont de Jons , on y danse ; on y danse : pas Pagneul qui est pris d’une crise de panique ,impossible de le faire avancer, Gilbert est obligé de le porter et la bête est

lourde !

Nous pique-niquons aux dragues des Pyes sur la commune de Nievroz . C’est un lieu prisé des pêcheurs .Nous hésitons à tester le parcours sportif en piteux état ( excepté un certain G )

Le retour s’effectue à travers les cultures de maïs qui bénéficient d’un système d’arrosage automatique de pointe ( pauvres nappes phréatiques ! ) En 2021 elles auront été d avantage

épargnées . Le trafic aérien est intense ; nous ne sommes pas habitués à toutes ces nuisances sonores . A l ‘entrée de Balan un immense champ vert : ce sont des haricots en fleurs ! on aurait bien voulu voir comment s’effectuait la récolte .

Nous aurons parcouru 13 km, pas de dénivelé, mais du grattage de piqures de moustique en perspective !