Pont de Veyle 28 Juin 2020

Nous ne sommes que 6 au départ de Pont de Veyle sous un soleil voilé avec une chaleur supportable pour le moment ; des averses sont annoncées dans l’après midi ?

Déambulation dans la grande rue  de Pont de Veyle « la Venise bressane  » car traversée par la Veyle et de nombreux petits cours d’eau formant une île . Des 14 tours médiévales ne subsiste que la Tour de l’Horloge protégeant la maison du guetteur . Actuellement de multiples commerces sont vacants .Au 16è et 17è siècles la ville a connu la prospérité lorsque les Calvinistes ont fuit Mâcon pour s’y installer . Au 18è nouvel élan avec la fréquentation d’intellectuels (Voltaire ) au château .

Direction la Saône en passant par le vieux bourg de Grièges ( chapelle St Gengoult du 15è ) . Des champs de blé à foison ; certains remplis de coquelicots ; des maîs déjà en fleurs ; par de larges chemins blancs nous atteignons la base de loisirs de Cormoranche où grâce à l’amabilité du gérant nous pouvons rentrer pour jeter un coup d’oeil : cela donne des idées !

Nous traversons des peupleraies ; des zones humides .Parfois un vrombissement nous fait sursauter :  les lignes TGV sont toutes proches . La chaleur devient pesante ; nous arrivons en bord de Saône pour pique niquer .

Le retour se fait à travers la Prairie  ; les forêts sont les bienvenues ! Enfin le pont de Jonc  fleuri : zone aménagée pour les pêcheurs et les promeneurs en 2016 . Nous sortons de notre torpeur quand nous arrivons à un bief rempli d’eau ; nous sommes prêts à nous déchausser mais Gilbert qui a reconnu le parcours a un plan B : nous entrons dans le maîs avec précaution et miracle nous arrivons dans le parc du château !

12ha avec des arbres magnifiques ;  de multiples passerelles ( 8 ) ; des petits sentiers ombragés ; les façades  du château viennent d’être repeintes  ; les pelouses sont immenses et bien entretenues . Les Compagnons du Tour de France ont rénové l’édifice et l’ont quitté en 2015 . Nous admirons le pigeonnier écurie ; les serres du 19è siècle ; la grille des chiens à l ‘entrée et la pluie arrive quand nous reprenons les voitures !  une fois de plus nous avons de la chance. 

 



 

Neuville sur Ain 25 juin 2020

Pour éviter le pic de chaleur de l’après midi , le départ a été avancé à 8h .

9 randonneurs se retrouvent à Neuville /Ain  . Parcours agréable le long de la rivière d’Ain ; le site d’escalade ; la résurgence du Suran (à sec ) et le site archéologique de la Colombière (cf site en bas de l’article). Après avoir traversé le pont on arrive à Poncin . Petit arrêt au lavoir mis en valeur par de jolies fresques . On longe le Veyron aux eaux claires et on se retrouve devant l’usine Tiflex . Depuis plus d’un siècle développe des solutions de marquage , codage pour l’agro alimentaire ; cosmétiques ; pharmacie ; fabrication d’imprimantes , d ‘encres ; elle emploie 170 ouvriers . On se retrouve à Menestruel ; ferme équestre , élevage du Paradis Sauvage (bergers australien) et ancien prieuré qui dépendait de l’abbaye de St Claude et qui a servi d’internat à la ville de Villeurbanne . La montée ombragée est la bienvenue  . Une odeur de bouillie bordelaise : on arrive dans les vignes . Au loin on aperçoit Merignat et Breignes .Petit détour pour rallonger le parcours et descente sur Chenavel ( hameau de Jujurieux ) . Pause pique nique sous l’abri communal ( on veut le même à Montcet ! ) Qu’est ce qu’on est bien ! 

La chaleur devient pesante ; on lève le camp . On s’arrête au château  en restauration ( il y a encore fort à faire : toitures ! ) Bâtiment datant du 16ème ayant appartenu aux sires de Thoire et Villars ; en 1844 acheté par Claude Joseph Bonnet  ( soieries ) servait de maison de repos pour les ouvrières pensionnaires de Jujurieux . En 1943 les chantiers de jeunesse ; en 1975 association des fouilles préhistoriques .

Traversée de la nationale et du pont de Neuville . Cette fois on ne verra pas Phenicia Dupras championne du monde en canoe  comme lors de notre reconnaissance . Il est 13h30 ; on aura pas souffert de la chaleur mais il est grand temps de rentrer  33°  ! A nos âges il faut se ménager !

C’est avec plaisir que nous avons retrouvé 2 Michèle ( je me sentais un peu seule )

http://patrimoines.ain.fr/n/abri-de-la-colombiere-a-neuville-sur-ain/n:319

 



 

Treffort 18 juin 2020

5 randonneurs ont répondu à l’appel du 18 juin à Treffort .Départ de la place centrale ( promis on se garera plus bas la prochaine fois ! ) Montée à l’église le long des vieilles maisons du village médiéval . Arrêt au belvédère ; discussion avec les jardiniers en contrebas ; le parc du château est toujours en travaux . Treffort  est un joli site qui mériterait d’être mieux connu .

Sentier balcon jusqu’à Cuisiat .Les arbustes envahissent peu à peu les prés; un troupeau de vaches nous obligent à changer de trajectoire et joie suprême je trouve un ophrys bourdon  (très rare est protégé ) 

On redécouvre le village de Cuisiat en passant par les rues adjacentes ;les garçons vont glaner des renseignements au musée du Revermont où la permanencière attend les visiteurs qui se font rares . Un cerisier au dessus d’une fontaine; personne en vue ! la tentation est trop forte !!!!!

C’est une longue montée rectiligne dans la forêt avec 2 ou 3 virages qui nous attend . 2 barges rouillées au bord du chemin prises dans les broussailles éveillent notre curiosité ; nous avons pu avoir les renseignements auprès de l’ancien maire du village . Ces barges du débarquement de Normandie de 1944 ont été achetées à Bourg et installées dans les années 1950 pour servir d’abreuvoirs . La colline n’était pas recouverte d’arbres mais de pâturages .

Il y a longtemps que l’angélus a sonné ; la faim se fait sentir . Nous trouvons une trouée herbeuse ensoleillée en haut du col des Justices pour la pause repas .

Il faut se remotiver pour reprendre les sacs et descendre sur Treffort .Nous sommes accueillis tout en bas par un troupeau de vaches avec clochettes  : on se croirait dans les Alpes ! Passage au lavoir de la Plate bien entretenu  et retour sur la place . Au retour petite reco à Meillonnas dans un parc ; affaire à suivre!!!!!!



Coligny 11 juin 2020

Direction la place de l’église de Coligny ; météo humide mais déjà ensoleillée .8 randonneurs traversent les ruelles du bourg quand soudain 2 chèvres essaient de se joindre au groupe !

Nous montons le long d’un sentier bien fauché en direction de St Remy mais cette fois nous resterons en contre bas de la chapelle . Nous empruntons une descente glissante jusqu’au pied de Notre Dame des Roches et nous grimpons à travers un défilé humide (fougères et scolopendres à foison )

Arrivée au Poisoux : village incendié en 1944 et reconstruit après la guerre . Une grosse ferme anime un peu le hameau . On est en zone Comté et la fruitière se situe à Nantey . La marche s’effectue sur le plateau ;  au loin des petits villages mais lesquels ? ( C’est la commune de Val d’Epy qui regroupe Tarcia ,Epy ,Lanéria , Poisoux , Nantey , Senaud, Florentia , Ecuria ) Les noms de village en A dans le Jura ne prennent pas de T . 

Nous débouchons au camping à la ferme  de L’âne éria ( jeu de mot avec le nom du village ) ; ancienne ferme pédagogique . Lieu rêvé pour ceux qui ont souffert du confinement et qui ne redoute pas l’isolement !

La faim commence à se faire sentir . Nous pique niquons à Laneria . Personne aux alentours  : on a l’impression d’être loin de toutes civilisations ! 

Nous repartons par des pâturages pour atteindre Senaud . La mairie ressemble de loin à une chapelle ; des résidences secondaires et une ferme mal entretenue  voici ce qui constitue le hameau . On découvre par endroits des engins agricoles abandonnés  dans des bosquets . Heureusement la découverte de lys martagon nous fait oublier ces vicissitudes !

Soudain nous nous retrouvons en terre connue : le plateau de Vergongeat (les jonquilles ! ) et nous amorçons la descente au village du même nom : nous dominons la plaine de Bresse et nous continuons à perdre de l’altitude  à travers un défilé boisé et glissant . Les premières maisons ; les cerisiers ; le collège avec les élèves masqués  ( covid oblige )  ; il est 15h  : 15 km ou 20 selon les montres ! les cerises de Vandeins sortent de la glacière : la place de l’église va s’en souvenir ! (noyaux )

 



 

col du Berthiand 7 juin 2020

A l’arrivée au col du  Berthiand (780m) , le moral des 6 randonneurs en prend un coup : horizon bouché, brouillard et humidité  . Positivons; il ne pleut pas !

Lestés de nos sacs à dos nous descendons dans la forêt en direction de la vallée par des chemins bien praticables . Des fumerolles se détachent au loin ; le ciel se déchire laissant entrevoir l’espoir d’une météo plus propice ?

Nous visitons le village de Peyriat endormi ; pas âme qui vive : la covid a fait des ravages ! Depuis l’église ( 14eme siècle ) nous dominons la plaine de Nurieux ; le vieux cimetière attire notre attention avec des tombes datant des années 1860 et des emblèmes francs maçonniques .

Montée tranquille le long des prairies fleuries sous un soleil timide . Nous arrivons sur le site des puits romains de Vieillat( cf légende photo). Passage en lisière d’un pré non fauché qui détrempe nos souliers et pantalons . Nous débouchons au marais de Lèches  : site aménagé par la région depuis les années 2005  et c’est la pause pique nique sous le soleil . Des familles ont déjà investi les lieux .

Déambulation sur le sentier sur pilotis au milieu des lèches ( phragmites ) et direction Etables (commune de Ceignes ) ; nous grimpons à la chapelle ; joli point de vue sur les éoliennes de Corlier et d’Apremont ; les monts d’Ain ; en contre bas l ‘autoroute et le village de Ceignes ;nous revenons sur nos pas pour monter sur les hauteurs du  Berthiand . Au relais nous découvrons l’autre  versant ( le haut de la rivière d’AIN  ; la tour de Buenc ! Bourg en bresse ) . Gilbert tente un coup de pocker et nous fait cheminer sur la ligne de crête  ; la trace est engageante et jolie  à travers forêts  mais le doute s’installe jusqu’à la rencontre d’un autochtone qui nous dit que ce sentier de chasseur arrive bien au col : ouf !

Nous rejoignons les voitures sous un grand soleil  et cette fois nous admirons le paysage bien dégagé .



Manque 500m,plus de batterie…

 

Reprise à Bohas 4 juin 2020

C’est par un temps incertain et frais que 7 randonneurs ( pas plus de 10 pour respecter les mesures sanitaires ) se retrouvent sur le parking de l’église de Bohas . En face on découvre les ruines du château dynamité par les Allemands en 1944 .

Il va falloir se réhabituer au port du sac à dos ! La 1ère partie de la rando s’effectue sur de larges sentiers forestiers en direction de Moinans , bois du Vieudrin . Nous ressentons l’humidité et la frâicheur ; c’est appréciable après les chaleurs de ces derniers jours .

Nous traversons le gué du Suran toujours à sec depuis notre passage en automne 2019 . Le Suran n’est pas ressorti cet hiver ? Puis montée vers Arturieux mais nous obliquons à G à travers les pâturages pour atteindre Charinaz le Haut . Petite halte pour pique niquer vers la citerne . Soudain une famille lièvre pointe le bout de ses oreilles dans le pré : Roger où as tu mis tes jumelles ?  Un troupeau de génisses s’approche , l’une d’elles est blessée à la jambe ( sang ) mais il n’y a personne dans ce hameau pour le signaler .

Nous continuons sous un ciel menaçant ; hésitation à Chiloup : nous prenons par le chemin du bas mais cela ne suffira pas à éviter l’orage . Vite , vite les capes et nous trouvons refuge sous un hangar agricole .

La pluie s’atténue; direction le hameau  de Chatillonnet ; rapide bonjour à des amis . Les garçons sont interpellés à Bohas par une habitante en détresse(!) pour une alarme sur sa voiture . Nos spécialistes se précipitent ; plus de distanciation ! c’est une urgence .

Retour à l ‘église à 14h . La camionnette est toujours là et les jumelles aussi .Les cerises de Vandeins sont toujours aussi appréciées . Nous aurons parcouru 14 km : pas mal pour une reprise .