Si Druillat m’était conté

DRUILLAT viendrait du gaulois DERWO -chênes- En 1250 on trouve DURLIES –

L’abbaye d’Ambronay y possédait un prieuré – Les templiers un temple au lieudit Molissole. La seigneurie relevait des sires de La Palud de Varambon.

Deux petits fiefs: le Roset possédé au XV° par la famille du Plantay.

Turgon qui dépendait des sires de Thoire puis aux seigneurs de Chateauvieux. Seigneurie inféodée le 6 Mai 1296 par Humbert de Villars à Etienne Raton. Etienne II Raton vendit Turgon à Antoine de Rougemont puis le retira pour le transmettre à ses descendants qui en jouirent jusque vers le milieu du XVI°. Il passe à Palamède de Vaugrineuse le 23 Février 1563. François Guillot avocat au baillage de Bresse le possédait en 1650.

A partir de 1744 Turgon eut la particularité d’appartenir les années paires à Druillat, les années impaires à Saint Martin du mont et ceci jusqu’en 1789.

En 1603 après le passage des troupes de HENRY IV le dénombrement féodal indique que Druillat est réduit à 12 habitants. En 1654 la population est de 400 communiants.

A partir de 1740, l’Hôtel Dieu de Lyon place des nourrissons dans les paroisses ce qui en fait le plus marquant dans l’histoire démographique de Druillat.

L’église de Druillat, archiprêtré de Treffort est dédiée à Saint Georges et date du XII° – XIII siècle.