Pierreclos jeudi 24 Avril 2025

 

C’est sous une météo incertaine que 12 randonneurs se retrouvent au pied du château fort de Pierreclos aux tuiles vernissées , à l’allure imposante voire mystérieuse . Alphonse Lamartine (1790 1869 ). était un familier des lieux , il a eu une liaison avec nina michon de pierreclau avec qui il a eu un fils . Le poète sera le fil conducteur de notre balade .

Il ne fait pas chaud , nous prenons la direction du parc municipal et immédiatement nous nous engageons dans les rues montantes du village . Le panneau indique 1km200 d’ascension pour atteindre la table d’orientation ; nous sommes prêts mentalement aidés par la beauté du paysage au fur et mesure que nous nous élevons sur la montagne de Cras . Bizarre le sentier est parsemé de coquilles d’oeufs , il y a même un oeuf entier coincé dans une branche . C’était la célèbre chasse aux oeufs frais de Pierreclos qui a eu lieu pour Pâques sur ce territoire .

Après quelques pauses réparatrices nous atteignons le belvédère situé sur un éperon rocheux , nous dominons la vallée viticole . Mais pour accéder au point culminant il faut s’aventurer sur un sentier escarpé à flanc de côteau jusqu’aux barrières vertes . Nous longeons les falaises au dessus de Sologny , le château de Berzé se dégage au loin . Nous devons redescendre sur une piste glaiseuse avec des pierres plates humides propices aux glissades . Nous retrouvons avec plaisir un large chemin dans la forêt qui débouche sur le village de Milly Lamartine . Nous tombons directement sur le parc du cèdre où le buste en bronze de l’enfant du pays trône majestueusement et rappelle que cet homme de lettres a eu aussi une carrière politique en s’opposant au régime de Louis Philippe et en s’engageant dans l’abolition de l’esclavage .

Nous nous approchons de la maison où il a passé une partie de son enfance et à laquelle il était très attaché . Nous tournons autour de l’église et du restaurant  » la table d’Alphonse  » fermé ce jour .Le temps change et annonce la pluie ; la secrétaire de mairie nous propose un hangar adjacent à l’ancienne école mais nous préférons honorer le poète en mangeant au pied de sa statue . La fraîcheur ambiante nous incite à lever le camp rapidement , direction le col de Chize, route parcourue maintes fois par Lamartine pour rencontrer son précepteur l’abbé Dumont à Bussières . Un rideau de pluie se propage à l’horizon et arrive sur nous , mais une légère brise le détourne ; en file indienne nous nous enfilons dans un couloir boisé et nous montons progressivement quand soudain les cordes tant redoutées sont devant nous , nous devons nous agripper à ces cordages salvateurs pour gravir les 2 paliers glissants . Tout se passe bien , l’équipe réussit ce test d’agility et regagne un terrain moins accidenté jusqu’à l’embranchement de la grotte de Jocelyn que nous éviterons ( trop escarpée et dangereuse , vous verrez les photos que Gilbert a pris lors de la reco )

Cette grotte servait de lieu de rendez vous coquin à l’abbé Dumont et son amie Melle de Milly ( l’amour donne des ailes c’est bien connu ! ) Lamartine s’est inspiré de cette histoire pour écrire les vers de Jocelyn . Encore un effort et nous voilà sur les pelouses sèches de la montagne de Monsard au milieu des genêts et des baguenaudiers . Une table d’orientation , une antenne relais , nous dominons la voie ferrée , la RCEA ,le col du Bois Clair, la Roche Coche, Prissé et de l »autre côté les roches de Vergisson et Solutré . Nous descendons jusqu’au parc de jeux de Bussières , joli village avec de belles maisons bourgeoises .

Nous traversons la petite Grosne et remontons vers le château vinicole des Essarteaux en faisant un détour croyant que c’était un domaine privé . Les montées et descentes s’enchaînent au milieu des vignes qui débourrent ; gare au gel ! Le hasard fait parfois bien les choses , nous passons devant le caveau Lapalus Maurice et Fils et il y a de la lumière alors ……… Le propriétaire nous accueille pour une dégustation : vins rouges , vins blancs , avec modération bien sûr , la rando n’est pas finie . Tout ragaillardis nous continuons notre périple jusqu’à Pierreclos et nous grimpons au château sur un sentier enclavé entre de vieux murs pour arriver au lavoir et affronter le dernier raidillon qui nous emmène sur la grande allée des tilleuls pavée en hérisson .

Tout au bout l’élégant portail du château est ouvert , c’est un domaine viticole réputé , chambre d’hôtes , dégustation , location de salles etc mais pas dans nos prix ! Le gentil producteur nous livre les cartons de vin alors que nous arrivons au parking .

Encore une fois nous aurons eu de la chance avec la météo et nous sommes fiers d’avoir pu arpenter ces collines aux couleurs poétiques et d’écouter les oiseaux discuter entre eux ; décidément Lamartine a une influence sur ma prose !

Bilan de ce pélerinage : 16 km D 450 m

https://www.lejsl.com/edition-de-macon/2012/04/11/malgre-la-pluie-succes-pour-la-chasse-aux-oeufs

https://www.poetica.fr/biographie-alphonse-de-lamartine/

 

NB:déjà pour accéder à la grotte de Jocelyn c’est du sport,alors dedans je ne vous dis pas….



 

Bourcia lundi de Paques 21 Avril 2025

 

Lundi de Pâques , la météo n’est guère encourageante , c’est sûr il y aura des averses et en plus nous prenons la direction de la vallée du Suran pays verdoyant à souhait ; cela veut tout dire ! 6 courageux randonneurs stationnent devant l’église de Bourcia et scrutent le ciel dubitatifs . Nous sommes dans le Jura , les communes dont le nom finit en  » A  » ne prennent pas de « T » .

Depuis 2017 ce village est devenu Val Suran , il comprend : St Julien/Suran , Louvenne , Villechantria . Il ne fait pas chaud alors vite équipons nous et lets go Notre passage dans les rues et devant les fontaines passe presque inaperçu si ce ne sont les aboiements des chiens de chasse qui troublent ce calme ambiant . Nous nous engageons sur un chemin agricole au pied du Mont Myon méconnaissable sur ce versant .

Des troupeaux de vaches paissent dans les prés , des montbéliardes et des vaches bleues ! Nous sommes dans l’univers des Schtroumpfs ! en fait ce sont des vaches de la race gasconne des Pyrénées . Une ferme , des fontaines et nous voilà à Dancia où quelques vieilles maisons se sont regroupées pour former un hameau de Bourcia . C’est la France profonde , cadre idéal pour les amateurs de solitude . Nous passons la colline et nous retrouvons un semblant de vie ( tondeuses ) aux abords de la chapelle St Jean Baptiste de Pouillat ( avec un T car nous sommes repassés dans l’Ain ) . Cet édifice

du 16éme est en pleine restauration . Nous traversons la commune connue par certains mimirandonneurs pour avoir participé en 2023 à la rando du Maquis de Nivigne .

Le Mont Nivigne 768 m point culminant du Revermont est à proximité si tu aimes les montées soutenues . C’est par un sentier enherbé que nous arrivons en vue de Montfleur ( 200hab ) en arrière du village . Site historique lié à la famille de Chalon qui fit construire une forteresse sur la butte , incendié par les troupes françaises en 1479 , reconstruit, en 1631 et brûlé par les Allemands en 1944 et reconstruit en 1947 ( suite aux prochains épisodes ) . Nous montons à l’église Ste Catherine en lisant les panneaux explicatifs qui retracent le patrimoine du bourg .

Il est déjà 11h30 . Nous empruntons le chemin de ronde du château ( vieux murs et en contrebas des enchevêtrements d’arbres moussus , un univers glauque ) . Nous traversons le ruisseau du Bourney aux eaux bouillonnantes sur le petit pont de Baresia , nous sommes à proximité du Pont des Vents et son ancien moulin. Nous continuons sur un chemin sablonneux qui nous emmène le long des rives du Suran tumultueux depuis ces derniers jours . Après ce long cheminement nous atteignons le village de Broissia ( 60 hab ) et son joli pont à 5 arches .

Le ciel s’obscurcit , les 6 randonneurs sont à la recherche d’un lieu propice pour manger . L’ancien pèse lait faisant office de boîte à livres tombe à pic , chaises , table , banc , le grand luxe . Un petit crachin pendant une dizaine de minutes et nous voilà repartis , le coq et l’âne saluent notre passage , des génisses curieuses aux anneaux rouges nous accompagnent le long de leur barrière ; nous cheminons dans les vertes prairies et nous retrouvons le Suran au moulin du Pont Neuf à Liconnas sur la commune de Villechantria ; siège de multiples expositions ( vieux matériels , conférences ) .

Le village de St Julien se détache en face et en remontant sur les coteaux on se rend compte que l’on a fait une grande boucle pour agrandir le kilométrage de la balade . On apprécie mieux le paysage sous un autre angle !

Mais à un carrefour nous comprenons que nous n’échapperons pas à la montée finale sur 1 km agrémentée de 3 virages pour reprendre son souffle . Les  » moteurs en surchauffe  » se méfient de la brise qui sévit sur le hameau de la Boissière mais prennent le temps de contempler le paysage ( Mt Myon , Nivigne ) et de s’arrêter devant la petite chapelle Ste Marthe au toit de lauzes . De nouvelles constructions , des chalets en bois égayent ce plateau sentinelle de la vallée . Nous descendons sur un sentier caillouteux et nous arrivons juste au dessus de l’église de Bourcia notre lieu de départ .

17 km sans avoir été mouillé ,elle est pas belle la vie !



 

 

 

 

Bouvent Jeudi 17 Avril 2025

Cap ou pas cape?Il ne pleut pas comme vache qui pisse et direction Bouvent où 2 Polliaties viennent me rejoindre.Sur le Revermont c’est bien bouché mais ici seulement quelques gouttes de pluie et ce sera sans capes!Direction la voie extérieure désormais réservée aux modes doux.Un peu de repérage au niveau du chemin qui va au château de la Garde ,vers le bois Hanriot et nous voilà où les travaux de renaturalisation de le Reyssouze ont commencé.

Le but du jeu étant de recréer des méandres à la rivière pour que celle-ci s’étale dans un bassin spécialement conçu en cas de crue.Aujourd’hui on est dans ce cas de figure et tout est recouvert d’eau:les arbustes,le chemin sur pilotis et en partie l’allée ensablée!Nous n’avons pas les cuissardes alors nous aménageons le parcours par Pombeau et St Just.On y retrouve la Traverse qui va à Ceyzé,la descente de l’Alagnier revue et corrigée avec retour par la passerelle à Bouvent.

Là notre Reyssouze resurgit avec un fort débit.Il faut dire que les berges ont été nettoyées de fond en comble et maintenant « ça crache ».Nous ne sommes pas les seuls à avoir bravé les prévisions météo,de nombreux promeneurs avec leurs chiens sont bien présents et toute une classe de collégiens sont à la recherche de balises.Certains très motivés,d’autres à l’Ouest,d’autres apathiques!En tout cas ça rappelle le mois que l’on a passé avec Florence et son initiation à l’orientation.Chemin faisant,à l’extrémité du parc ,on aboutit au niveau du bassin écrêteur là où le cheminement piétonnier doit arriver est pour le moment fermé par des barrières.

Promis,on reviendra quand les conditions seront meilleures:travaux finis,pas de crue,pas de pluie et pas de gel….



 

Bohas jeudi 10 Avril 2025

Nous sommes 17 à prendre le départ sur le parking de la salle des fêtes de l’école maternelle et centre de loisirs de Bohas . En 1974 la commune a fusionné avec Meyriat et Rignat . Le soleil arrive mais en attendant la fraîcheur est encore présente .

Nous nous engageons dans les ruelles du village pour déboucher sur la route du Berthiand . Nous franchissons le Suran sur le pont construit en 1873 et apercevons les vestiges du gour de l’ancienne scierie et  montons en direction de l’église proche de l’ancienne école qui abrite la bibliothèque . Sur ce petit promontoire nous entrapercevons les ruines du château de Bohas incendié en 1944 par les Allemands .

Nous empruntons des petits chemins au milieu de vieux vergers et de prairies et nous nous enfonçons dans les bois . Les rayons du soleil traversent les feuillages naissants ,le chant du coucou et le pépiement des oiseaux nous ravissent . Nous zigzaguons sur des pistes bien tracées et sèches à l’abri du vent ; les sous bois ne sont pas envahis par la végétation et sont aérés . Les arbres ont été bien exploités par « des vrais bûcherons » , il n’y a pas d’enchevêtrements de troncs et de branchages laissés sur place . Le muguet n’offre pas encore ses clochettes mais cela ne saurait tarder .

Après quelques grimpettes nous débouchons dans des taillis envahis de genêts , de ronces et d’arbustes rabougris . Nous sommes à proximité de Rignat ; nous reconnaissons une croix et un banc qui nous tenterait bien mais c’est pas l’heure ! Nous poursuivons dans des allées buissonnières jusqu’au

carrefour de la Combe à la viande . Mais Gilbert ne ferait il pas durer le plaisir ! Nous repassons dans des bois et  avons l’impression de tourner en rond ( un randonneur a peut être eu la bonne idée de semer des cailloux pour repérer le chemin ) .

Quand est ce qu’on mange ? nous trouvons un endroit propice pour nous arrêter : un banc , un tronc , un talus surélevé font l’affaire . Une promeneuse solitaire nous rejoint : c’est notre copine Véro la bibliothécaire de Bohas et dorénavant elle sera notre guide . Nous descendons jusqu’au Suran au gué de la Biolière , les ruines du vieux moulin évoquent une époque révolue et pas si lointaine . Les pierres qui traversent la rivière sont plates ,sèches et régulières et facilitent le passage .

Petite montée ombragée au hameau du Petit Meyriat avant de rejoindre la route de Chiloup sous la chaleur . Ce petit patelin est niché sur les flancs de la montagne de Buenc . Nous progressons sur une voie empierrée au milieu des pâturages jalonnés de baignoires hétéroclites , nous dominons la vallée ; petite halte devant la jolie résidence secondaire avant de se faufiler dans des couloirs végétaux bien débroussaillés et fléchés . Comme à vélo il faut suivre le peloton de tête et ne pas laisser des espaces sinon on a vite fait de se sentir perdu …… Le rassemblement de la troupe permet de s’assurer que personne ne manque à l’appel . Nous regagnons le point de départ sous une chaleur estivale , il va falloir se réhabituer . Encore une belle rando dépaysante et relaxante à deux pas de nos domiciles .



 

Louhans jeudi 3 Avril 2025

Louhans ouvre la reprise des randos 2025 à la journée et il va faire beau . Oui le printemps est arrivé , sors de ta maison, dépêches toi, ne perds pas de temps . C’est ainsi que 15 randonneurs se retrouvent à 10 h sur la place du marché de Louhans . Il a lieu tous les lundis et a su garder un caractère pittoresque avec ses volailles ; les commerçants envahissent la Grande Rue et exposent leurs marchandises ce qui attire une foule nombreuse .

Nous démarrons tranquillement , le clocher de l’église St Pierre aux tuiles vernissées se dégage des toits . Nous empruntons le cheminement piétonnier le long du Solnan et la passerelle métallique inaugurée en 2023 , elle fait le lien entre le quartier de Bram et le centre ville . Nous passons devant le stade de Cuiseaux Louhans (9750 places ) qui a connu ses heures de gloire quand il évoluait au niveau professionnel ( entre 1981 et2000 ) . Le festival des Nuits Bressanes se déroule ici ( Julien Clerc , Pagny , Johnny , Obispo etc ont contribué à sa renommée ) .

Le seul dénivelé du jour sera la montée au collège et lycée Henri Vincenot ( peintre écrivain sculpteur bourguignon ) . La cité scolaire est construite dans un cadre paisible et verdoyant . Louhans Châteaurenaud est une sous préfecture de Saône et Loire de 6500hab et bénéficie d’infrastructures modernes ( pôle enfance , stade , centre nautique ) mais c’est aussi un monde rural avec l’agriculture et le maraîchage . Nous parcourons les sentiers fléchés Merci Martine d’avoir fait un préflèchage : Désserte du Champ Bouquet . A présent c’est le village de Sornay (2020 hab) qui a le privilège de nous accueillir . L’architecture des fermes bourguignonnes est différente de nos fermes bressanes ; les toits pentus sont recouverts de tuiles plates , les murs sont en briques et à colombages en bois ; le large débord du toit en casquette s’appelle sevron et couvre la partie du sol appelé galerie .

Les marcheurs regardent souvent les noms sur les boîtes aux lettres et là stupeur ! Mr et Me Gautheron Michel sont propriétaires d’une maison mais madame ne s’appelle pas comme notre amie ……. cela ne nous regarde pas mais on aimerait bien savoir ! Après un long cheminement sur le goudron nous rejoignons la Seille qui prend sa source dans le Jura et qui se jette dans la Saône à la Truchère . Elle s’écoule langoureusement et paresseusement au sein des prairies où fleurissent encore à cette époque les fritillaires pintades  (on les a admirées ) . Le gazouillis des oiseaux et le chant du coucou annoncent les beaux jours , mais les estomacs commencent à crier famine .

Le square des Américains au pied du village de Branges est le bienvenu .Il est situé sur la route que les Américains ont emprunté pour libérer le village en 1945 ( cf photos) . En 2025 viendraient ils encore nous défendre ? Cette aire de pique nique est bien aménagée à proximité de l’écluse . Nous repartons sur le chemin de halage émaillé de panneaux d’interprétation .

La navigation de plaisance n’a pas encore repris sur la rivière et les pêcheurs reprennent petit à petit leurs emplacements . On ferait bien une petite coupure eh bien il suffit de demander ! En fait les coupures ont été créées pour supprimer les méandres de la Seille et faciliter la navigation . Petite halte au port bien calme à cette époque de l’année . Après avoir zigzagué sur le passage handicapé nous arrivons en ville et au rond point un peloton de gendarmerie filtre les entrées ; heureusement le petit verre d’alcool de midi a du être éliminé .

Nous nous promenons dans la Grande Rue aux 157 arcades , le centre ville est animé : nombreux magasins ouverts et pas à vendre , parcs fleuris , façades moyenâgeuses . Nous longeons l’Hôtel Dieu , dans les dépendances un musée d’histoire et de culture des Sourds a été ouvert en2013 , il est consacré à Fernand Berthier né à Louhans , toute sa vie il s’est battu pour que le langage des signes soit reconnu et c’est Armand Pelletier de Montcet ( frère de Roger ) sourd de naissance qui en est l’instigateur .*

Les premières chaleurs sont difficiles à supporter , le bistrot le « P’tit Blanc » ( on reste encore dans le monde des Blancs cf rando à Marboz ) est sur notre passage : la petite mousse est la bienvenue . La tête de veau et les corniottes ce sera pour une autre fois . C’était une rando qui sentait déjà les vacances , les marcheurs en mode touriste ont quand même parcouru 15 km .