En cette après midi automnale , mais oui le soleil est bien présent ,nous sommes 12 randonneurs à nous retrouver sur la place du château de Meillonnas . Ancien bourg fortifié , jolies maisons en pierres , ruelles pavées , a été élu plus beau village de Rhône Alpes Auvergne en 2021 par les lecteurs du Progrès et du Dauphiné . C’est la patrie des potiers et faïenciers depuis 1760 jusqu’en 1870 .Le baron Gaspard de Marron avait créé une faïencerie dans le château et depuis plus de 50 ans Nicole Reverdiau et son fils perpétuent ce savoir dans leur atelier .
Nous dirigeons nos pas le long du parc municipal Balland et nous prenons la direction de Sanciat à travers de vertes collines . Nous découvrons la chapelle aux tuiles vernissées au milieu d’un parc ( domaine privé ) , la maison bourgeoise et le calvaire gothique du 15 e siècle à la croix fleuronnée représentant le christ et la vierge avec en dessous les 4 évangélistes . Meillonnas est connu pour avoir été le lieu de résidence de Roger Vailland 1907-1965 ( journaliste reporter engagé , résistant , écrivain ) est enterré au cimetière du village .
Mais c’est aussi le pays natal de Mado , notre amie randonneuse qui nous fait connaitre sa maison d’enfance à Sanciat . Pas de plaque vernissée cela ne saurait tarder !
Mine de rien nous prenons le chemin de l’étang de Rien ; nous passons dans les sous bois aux fougères brunissantes et jaunissantes mais aucun chevreuil ne pointe le bout du nez ; pas de chasseurs non plus . Nous arrivons au camping municipal 3 étoiles de la Razza situé autour d’un petit étang de pêche au milieu de la forêt . Nous passons devant le moulin des Grobes sur le Sevron et nous remontons au village . Il est 16 h et l’humidité remonte des bas fonds , la luminosité faiblit déjà , nous allongeons notre foulée .
Nous terminons notre virée par le parc municipal du pré de la Cour ; les berges du petit ruisseau de la Segraie ont été réaménagées ; le lavoir est immense ; et la gloriette ( le guétali : ce bâtiment faisait partie de la maison de style colonial de l’ile de la Réunion au fond du parc et a été déplacé pour plus de visibilité ; en créole cela signifie : » regarde le » sert à regarder ce qui se passe sans être vu . Nous profitons de cet abri pour boire le thé de Michèle . La sculpture en acier de Costa Coulentinos nous interpelle : oiseau qui s’envole ? chacun son interprétation . Retour aux voitures en déambulant dans les rues pittoresques aux plaques faïencées . Encore une belle randonnée sous une température agréable ; bilan 11km et cette fois nous sommes raccord avec Michelle .
