Arthurieux

La minute historique d’Arthurieux

Quelques notes sur Arturieux. Ce village est situé sur la commune de NEUVILLE SUR AIN. Il peut être interprété comme le nom d’Arthur suivi du suffixe – acum origine gallo-romaine.

Jean de La Balme seigneur de Fromente avait épousé Marguerite de Coligny, qui lui apporte en dot divers fiefs sur NEUVILLE. En 1324, Jean de Montluel lui donne le fief d’Arturieux que tenait Jean PICARD de La Balme d’Encombret qui en avait hérité des TIRET. Jean De la Balme mourut vers 1346.

Un écrit du seigneur de Fromente restreint en 1280 les conditions de glandage pour les Tiret d’Arturieux, limitant le nombre de pourceaux à 15 dans le bois de Gournay.

Les pierres d’un gué subsiste sur la limite qui sépare Meyriat de Neuville, entre Charinat et Arturieux.

Vers 1770, David Casimir, baron de Kichleivein, lieutenant colonel de cavalerie, reçoit en dot , par Marie Joseph Rosalie du NOYER, le domaine d’Arturieux qu’il vendra avec son moulin de Moinans et un hectare de bois au Vieudrin.

A la fin du moyen âge, les maisons commencèrent à troquer leurs vieilles toitures de chaume ou de lauze contre des couvertures de tuiles. Il y eu 5 carronnières dans la vallée du Suran , dont une à Arturieux. Elle mesurait 42 mètres de long sur 18 de large. Elle appartenait au XVIIIè siècle à la famille BOISSON DU NOYER Henri. Le carronnier était un certain Benoit SIBERT. La production en 1650 – 1675 était de 20 000 tuiles en trois cuites.

Au terme d’un accord de 1540 l’entretien du pont de Fromente fut réparti entre les habitants de NEUVILLE et de Fromente pour une moitié, ceux de Charinat et d’Arturieux pour un quart. Mais en 1684 une inondation détruisit le pont et chacune des parties refusa d’apporter sa quote-part.

La chapelle d’Arturieux s’élevait à l’emplacement de l’édifice actuel du XIXè. Elle était placée sous le vocable de Sainte Anne et aux XVIIè et XVIIIè siècle on y célébrait un culte à l’occasion des rogations et de la fête patronale.