Bouvent Jeudi 17 Avril 2025

Cap ou pas cape?Il ne pleut pas comme vache qui pisse et direction Bouvent où 2 Polliaties viennent me rejoindre.Sur le Revermont c’est bien bouché mais ici seulement quelques gouttes de pluie et ce sera sans capes!Direction la voie extérieure désormais réservée aux modes doux.Un peu de repérage au niveau du chemin qui va au château de la Garde ,vers le bois Hanriot et nous voilà où les travaux de renaturalisation de le Reyssouze ont commencé.

Le but du jeu étant de recréer des méandres à la rivière pour que celle-ci s’étale dans un bassin spécialement conçu en cas de crue.Aujourd’hui on est dans ce cas de figure et tout est recouvert d’eau:les arbustes,le chemin sur pilotis et en partie l’allée ensablée!Nous n’avons pas les cuissardes alors nous aménageons le parcours par Pombeau et St Just.On y retrouve la Traverse qui va à Ceyzé,la descente de l’Alagnier revue et corrigée avec retour par la passerelle à Bouvent.

Là notre Reyssouze resurgit avec un fort débit.Il faut dire que les berges ont été nettoyées de fond en comble et maintenant « ça crache ».Nous ne sommes pas les seuls à avoir bravé les prévisions météo,de nombreux promeneurs avec leurs chiens sont bien présents et toute une classe de collégiens sont à la recherche de balises.Certains très motivés,d’autres à l’Ouest,d’autres apathiques!En tout cas ça rappelle le mois que l’on a passé avec Florence et son initiation à l’orientation.Chemin faisant,à l’extrémité du parc ,on aboutit au niveau du bassin écrêteur là où le cheminement piétonnier doit arriver est pour le moment fermé par des barrières.

Promis,on reviendra quand les conditions seront meilleures:travaux finis,pas de crue,pas de pluie et pas de gel….



 

Bohas jeudi 10 Avril 2025

Nous sommes 17 à prendre le départ sur le parking de la salle des fêtes de l’école maternelle et centre de loisirs de Bohas . En 1974 la commune a fusionné avec Meyriat et Rignat . Le soleil arrive mais en attendant la fraîcheur est encore présente .

Nous nous engageons dans les ruelles du village pour déboucher sur la route du Berthiand . Nous franchissons le Suran sur le pont construit en 1873 et apercevons les vestiges du gour de l’ancienne scierie et  montons en direction de l’église proche de l’ancienne école qui abrite la bibliothèque . Sur ce petit promontoire nous entrapercevons les ruines du château de Bohas incendié en 1944 par les Allemands .

Nous empruntons des petits chemins au milieu de vieux vergers et de prairies et nous nous enfonçons dans les bois . Les rayons du soleil traversent les feuillages naissants ,le chant du coucou et le pépiement des oiseaux nous ravissent . Nous zigzaguons sur des pistes bien tracées et sèches à l’abri du vent ; les sous bois ne sont pas envahis par la végétation et sont aérés . Les arbres ont été bien exploités par « des vrais bûcherons » , il n’y a pas d’enchevêtrements de troncs et de branchages laissés sur place . Le muguet n’offre pas encore ses clochettes mais cela ne saurait tarder .

Après quelques grimpettes nous débouchons dans des taillis envahis de genêts , de ronces et d’arbustes rabougris . Nous sommes à proximité de Rignat ; nous reconnaissons une croix et un banc qui nous tenterait bien mais c’est pas l’heure ! Nous poursuivons dans des allées buissonnières jusqu’au

carrefour de la Combe à la viande . Mais Gilbert ne ferait il pas durer le plaisir ! Nous repassons dans des bois et  avons l’impression de tourner en rond ( un randonneur a peut être eu la bonne idée de semer des cailloux pour repérer le chemin ) .

Quand est ce qu’on mange ? nous trouvons un endroit propice pour nous arrêter : un banc , un tronc , un talus surélevé font l’affaire . Une promeneuse solitaire nous rejoint : c’est notre copine Véro la bibliothécaire de Bohas et dorénavant elle sera notre guide . Nous descendons jusqu’au Suran au gué de la Biolière , les ruines du vieux moulin évoquent une époque révolue et pas si lointaine . Les pierres qui traversent la rivière sont plates ,sèches et régulières et facilitent le passage .

Petite montée ombragée au hameau du Petit Meyriat avant de rejoindre la route de Chiloup sous la chaleur . Ce petit patelin est niché sur les flancs de la montagne de Buenc . Nous progressons sur une voie empierrée au milieu des pâturages jalonnés de baignoires hétéroclites , nous dominons la vallée ; petite halte devant la jolie résidence secondaire avant de se faufiler dans des couloirs végétaux bien débroussaillés et fléchés . Comme à vélo il faut suivre le peloton de tête et ne pas laisser des espaces sinon on a vite fait de se sentir perdu …… Le rassemblement de la troupe permet de s’assurer que personne ne manque à l’appel . Nous regagnons le point de départ sous une chaleur estivale , il va falloir se réhabituer . Encore une belle rando dépaysante et relaxante à deux pas de nos domiciles .



 

Louhans jeudi 3 Avril 2025

Louhans ouvre la reprise des randos 2025 à la journée et il va faire beau . Oui le printemps est arrivé , sors de ta maison, dépêches toi, ne perds pas de temps . C’est ainsi que 15 randonneurs se retrouvent à 10 h sur la place du marché de Louhans . Il a lieu tous les lundis et a su garder un caractère pittoresque avec ses volailles ; les commerçants envahissent la Grande Rue et exposent leurs marchandises ce qui attire une foule nombreuse .

Nous démarrons tranquillement , le clocher de l’église St Pierre aux tuiles vernissées se dégage des toits . Nous empruntons le cheminement piétonnier le long du Solnan et la passerelle métallique inaugurée en 2023 , elle fait le lien entre le quartier de Bram et le centre ville . Nous passons devant le stade de Cuiseaux Louhans (9750 places ) qui a connu ses heures de gloire quand il évoluait au niveau professionnel ( entre 1981 et2000 ) . Le festival des Nuits Bressanes se déroule ici ( Julien Clerc , Pagny , Johnny , Obispo etc ont contribué à sa renommée ) .

Le seul dénivelé du jour sera la montée au collège et lycée Henri Vincenot ( peintre écrivain sculpteur bourguignon ) . La cité scolaire est construite dans un cadre paisible et verdoyant . Louhans Châteaurenaud est une sous préfecture de Saône et Loire de 6500hab et bénéficie d’infrastructures modernes ( pôle enfance , stade , centre nautique ) mais c’est aussi un monde rural avec l’agriculture et le maraîchage . Nous parcourons les sentiers fléchés Merci Martine d’avoir fait un préflèchage : Désserte du Champ Bouquet . A présent c’est le village de Sornay (2020 hab) qui a le privilège de nous accueillir . L’architecture des fermes bourguignonnes est différente de nos fermes bressanes ; les toits pentus sont recouverts de tuiles plates , les murs sont en briques et à colombages en bois ; le large débord du toit en casquette s’appelle sevron et couvre la partie du sol appelé galerie .

Les marcheurs regardent souvent les noms sur les boîtes aux lettres et là stupeur ! Mr et Me Gautheron Michel sont propriétaires d’une maison mais madame ne s’appelle pas comme notre amie ……. cela ne nous regarde pas mais on aimerait bien savoir ! Après un long cheminement sur le goudron nous rejoignons la Seille qui prend sa source dans le Jura et qui se jette dans la Saône à la Truchère . Elle s’écoule langoureusement et paresseusement au sein des prairies où fleurissent encore à cette époque les fritillaires pintades  (on les a admirées ) . Le gazouillis des oiseaux et le chant du coucou annoncent les beaux jours , mais les estomacs commencent à crier famine .

Le square des Américains au pied du village de Branges est le bienvenu .Il est situé sur la route que les Américains ont emprunté pour libérer le village en 1945 ( cf photos) . En 2025 viendraient ils encore nous défendre ? Cette aire de pique nique est bien aménagée à proximité de l’écluse . Nous repartons sur le chemin de halage émaillé de panneaux d’interprétation .

La navigation de plaisance n’a pas encore repris sur la rivière et les pêcheurs reprennent petit à petit leurs emplacements . On ferait bien une petite coupure eh bien il suffit de demander ! En fait les coupures ont été créées pour supprimer les méandres de la Seille et faciliter la navigation . Petite halte au port bien calme à cette époque de l’année . Après avoir zigzagué sur le passage handicapé nous arrivons en ville et au rond point un peloton de gendarmerie filtre les entrées ; heureusement le petit verre d’alcool de midi a du être éliminé .

Nous nous promenons dans la Grande Rue aux 157 arcades , le centre ville est animé : nombreux magasins ouverts et pas à vendre , parcs fleuris , façades moyenâgeuses . Nous longeons l’Hôtel Dieu , dans les dépendances un musée d’histoire et de culture des Sourds a été ouvert en2013 , il est consacré à Fernand Berthier né à Louhans , toute sa vie il s’est battu pour que le langage des signes soit reconnu et c’est Armand Pelletier de Montcet ( frère de Roger ) sourd de naissance qui en est l’instigateur .*

Les premières chaleurs sont difficiles à supporter , le bistrot le « P’tit Blanc » ( on reste encore dans le monde des Blancs cf rando à Marboz ) est sur notre passage : la petite mousse est la bienvenue . La tête de veau et les corniottes ce sera pour une autre fois . C’était une rando qui sentait déjà les vacances , les marcheurs en mode touriste ont quand même parcouru 15 km .



 

Marboz jeudi 27 Mars 2025

L’arrivée des beaux jours a incité 23 randonneurs à stationner sur les hauteurs de l’étang des Teppes de Marboz . Au programme une petite marche dans la campagne marbozienne sans difficultés notoires . Rassemblement des troupes à 13h30 et départ effectif à 13h40.

La joyeuse équipe s’étire tout doucement devant l’ESAT des Teppes ( ets créé en 1992 pouvant prendre en charge 52 travailleurs en situation d’handicap ) . Petit arrêt devant la croix des Potences ou croix des 5 boules érigée en 1827 et reconstruite en 1911 . En ce lieu les malfaiteurs étaient pendus et la sentence était irrévocable ! Nous traversons la RD 996 avec prudence et nous empruntons des petites routes communales noyées dans une campagne verdoyante et florissante . Nous pénétrons dans les bois sur des pistes humides et détrempées . La marche se transforme en un test d’agilité : sauter pour éviter les flaques , repérer les passages les plus appropriés , chacun sa route ,chacun son chemin et soudain la file s’arrête .

Un bief traverse notre itinéraire : il faudra faire preuve d »équilibre sur un poteau en béton démuni de rambardes . Tout le monde franchit l’obstacle ; suite au prochain épisode ! Après cette petite décharge d’adrénaline nous marchons d’un pas plus assuré en direction du Marlezay . Les chevaux caracolent dans les parcs et viennent à notre rencontre . Les maisons ne sont pas isolées comme dans la Dombes mais regroupées en petits hameaux et bien entretenues . Tout en bas du vallon coule la Durlande et après une petite remontée nous nous regroupons devant l’ancienne école . Nous repassons de l’autre côté de la  » grande route  » bien circulante .

Quel plaisir de déambuler sur de larges traces boisées et soudain bis répétita ! un poteau en béton incliné sans barrières au dessus du bief : 2 options , soit le traverser en 2 enjambées aériennes ou marcher en équilibre en se concentrant un maximum , pas de refus d’obstacles c’est une réussite totale ; la prochaine fois on testera une slackline ! Il y a encore des ornières boueuses ;  » chef j’ai glissé  » la 7éme compagnie est de retour .

Adieu la gadoue , nous nous immergeons dans le paradis Blanc ; les hameaux portent tous le nom de Blanc : Blancs Pivet , Blancs d’en Haut , d’en Bas ,Blancs Maillards , Blancs des Prés et nous nous avons aussi Flo Blanc d’Izelet ! Pagneul a trouvé un copain au Blanc Pivet , un berger australien a décidé de nous accompagner malgré nos tentatives de lui faire regagner son domicile Les toutous mènent la troupe et s’éclatent . Sur la colline de Montsouge je crois reconnaitre le sentier emprunté lors de la reco et j’induis Gilbert en erreur .Nous crapahutons dans un champ sous le regard étonné des vaches Holstein parquées dans un autre enclos . Tel un régiment en déroute nous recherchons une échappatoire pour sortir de ce mauvais pas après avoir sauté par dessus un fossé , l’esprit d’entraide est bien présent .

L’ouverture d’une clôture nous permet d’accéder sur la digue de l’étang des Teppes , un plan d’eau de 2,5 ha réservé à la pêche , un havre de paix bien dissimulé dans la verdure . Nous assistons à un remake du Titanic  » My heart will go on  » sur un ponton mais Leonardo Di Caprio a pris un sacré coup de vieux !

Finalement cette petite rando sans prétention nous a permis de nous divertir et de tester nos capacités sportives , on peut encore s’améliorer ! Après quelques gourmandises nous quittons les lieux ; seule ombre au tableau le berger australien assiste à notre départ et suit les voitures ……..

PS Tout finit bien , j’ai eu des infos par une connaissance des Blancs Pivet : le chien a été amené chez un véto ; il a été identifié grâce a sa puce et a été remis à son propriétaire .



 

La Ruaz jeudi 20Mars 2025

18 randonneurs étaient présents au départ de la Ruaz, petit hameau de Druillat .Pas d’église ni de chapelle , un petit plan d’eau , quelques maisons et comble de malchance l’atelier du chocolat est fermé ! Nous sommes un peu dépaysés,heureusement nous reconnaissons les villages de St Martin du Mont, Revonnas , Ceyzeriat, Mont July en face de nous . C’est la campagne , nous cheminons au milieu des champs ensemencés bien exposés au vent du sud aujourd’hui .

Une haie a été replantée depuis peu: de jeunes plants sont recouverts d’un paillage sur plus de 200m . Après avoir supprimé ces barrières bocagères les techniciens ont décidé de réagir pour restaurer les paysages et favoriser la bio diversité et limiter l’érosion des sols .

Le domaine du Temple de Molissole niché sur une colline est clôturé de hautes balustrades pour chevaux . C’était un établissement de Templiers , ordre religieux et militaire du Moyen âge ayant pour vocation de protéger les pèlérins qui se rendaient en Terre Sainte . Aujourd’hui le domaine appartient à un Suisse ( explications données par le fermier à Gilbert ) .

Le chemin en lisière de bois est sympa et nous conduit au hameau des Basses Rossettes ( carcasse de vieilles voitures et peut être un entrepôt de manèges forains ) Nous repassons sur des lieux connus souvenez vous : la petite ménagerie avec les perroquets mais où est notre meunier ? Nous nous engageons dans la forêt , une grume solitaire en bordure de sentier nous sert de banc . Il y a de la place pour toute l’équipe pour faire une pause . Après  » çà se corse  » les engins ont laissé des ornières remplies d’eau , nous slalomons entre les flaques : chacun son style ! Une petite grimpette et nous surplombons les étangs de Ponsuard ( commune de Varambon )

Nous nous imprégnons de cette ambiance champêtre . Un petit champignon sur un tronc en forme de poupée n’a pas échappé à l’oeil artistique des marcheurs ; ils ont l’imagination fertile ! Au Roset nous passons devant l’ancienne école et devant un étang . Les jolis galets peints disséminés tout le long d’une propriété et les décorations disposées avec goût nous font oublier la montée du Bois Battu . La sympathique maîtresse des lieux est une passionnée .

Nous traversons des bois tapissés de feuilles de chênes d’Amérique , les bûcherons n’ont pas chômé, les stères sont bien empilées et prêtes à être chargées . Nous retrouvons les espaces verts et les maisons et nous réagissons : mais oui c’est notre point de départ ! Cette randounette de 11km a permis à 3 marcheurs du mardi de se tester . Bienvenue aussi à Roselyne et Michel qui ont un passé Haut Jurassien . Merci à Marie Martine qui a trouvé le temps de pâtisser entre ses heures de travail .



 

Pérouges 13 jeudi Mars 2025

17 participants pour cette rando de 10 km et D +150 m que l’on avait faite en décembre  2018 en sens inverse. C’est sous un ciel incertain que nous nous garons au parking des Combes au pied de la citadelle de Pérouges . Nous prenons la direction de Bourg St Christophe à travers des chemins agricoles Les labours ont fait ressortir une multitude de galets , les céréales devront s’imposer pour croître .

Les vapeurs et non les fumées de St Vulbas montent à la verticale dans le ciel  (signe de beau temps! ) . Nous pénétrons dans les ruelles désertes de Bourg St Christophe après avoir visité l’église et nous affrontons la montée de la Madone . Une barrière incite Gilbert à prendre un autre parcours ( ce n’est pas dans ses habitudes ! ) et le groupe se scinde en 2 et miracle la statue est seulement à 100m de la clôture . Grâce aux tél portables le regroupement ne tarde pas à se reformer au pied de Notre Dame de la Côtière érigée en 1958 par les Bourtoirs(habitants d’ici) en remerciements des non représailles des troupes allemandes lors de leur retraite après la bataille de Meximieux . Cette sculpture grisonnante mériterait d’être décapée .

Nous ne trouvons pas la table d’orientation ( plus à gauche ?) et qu’à cela ne tienne nous poursuivons notre périple à travers un paysage vallonné et boisé  (ce n’est pas plat ) . Des troncs d’arbres sont transformés en personnages fantastiques et agrémentent notre balade . Des pancartes fréquemment nous interdisent de donner du pain aux chevaux ( Rusti et Krishna ) .

Sans transition nous voilà dans une zone urbanisée au hameau de la Glaye  (commune de Perouges ) avec de riches villas . Nous redescendons sur des sentiers bien aménagés et débroussaillés et nous longeons le ruisseau du Longevent dont les berges sont envahies d’ail des ours et où de les vestiges d’anciennes piscicultures sont encore bien présents .

Le château de Meximieux se dresse sur la colline à gauche . Les remparts de la cité médiévale nous surplombent et après une grimpette soutenue nous franchissons la porte d’en Haut . Quel contraste avec la période estivale ! Les mimirandonneurs sont presque les seuls à déambuler dans les rues pavées de galets ronds et glissants . Nos chaussures de rando nous évitent des torsions de cheville .

On a pu redécouvrir sereinement l’église forteresse ; les boutiques artisanales , la tour de guet , des belles demeures à encorbellement , la place du tilleul : arbre de la liberté planté en 1792 et qui a bien besoin de tuteurs pour se maintenir droit ,la porte d’en Bas , les traboules , la tarte au sucre etc . C’est une cité préservée mais vivante ( 80 pers y vivent à l’année ) , cité du savoir faire , 4ème village préféré des français en 2013 ,fêtes médiévales , carnaval , festival , marché de Noel etc . Avant de redescendre il manque 4 marcheurs ! Ils étaient partis visiter l’église Ste Marie Madeleine et peut être allumer un cierge en gratitude de la météo clémente de cet amidi . Il est 17h30 et la douceur printanière des derniers jours n’est plus qu’un vague souvenir ; nous avons le temps d’engloutir des pâtisseries et des boissons chaudes avant qu’un petit grésil martèle le toit des voitures .



 

Courmangoux jeudi 6 Mars 2025

Un air printanier a incité 17 randonneurs à (re)découvrir Courmangoux, commune de 500 hab comprenant les hameaux de Roissiat et Chevignat . Cachée derrière une colline , elle est beaucoup plus en retrait que ses voisines situées sur la route de Treffort ,Verjon, Coligny . Cette situation géographique lui a permis d’éviter les incendies de l’été 1944 perpétrées par les troupes nazies ( monument du Grand Brûle ) .

Bernard Clavel écrivain né à Lons le Saunier , auteur d’une centaine de livres dont je suis une fidèle lectrice a vécu plusieurs années au hameau de la Courbatière . La bibliothèque porte son nom .

Nous passons devant l’imposante église St Oyen ( architecture gothique ) . L’épicéa de 172 ans a été abattu en janvier , il ne reste que les billes à fendre . Nous nous engageons dans un petit sentier étroit et raide , heureusement pas trop glissant , pour atteindre la petite reculée camouflée au pied du village . Une petite source bondissante alimente le lavoir et l’ancien moulin entouré d’un joli étang . Un endroit à fréquenter en période de canicule !

Nous retrouvons les champs à perte de vue , les cultures . On devine les clochers de Pressiat et Cuisiat et le Mont Myon ; le géant du Revermont (662 m ) et ses 2 compères : le Mont Chatel ( fouilles mérovingiennes )et le Montfort (chapelle et ruines d’un vieux château ) .

Deux immenses porcheries sont implantées dans cette campagne . Nous parcourons une piste forestière , la végétation se réveille en douceur : petites fleurs sur les talus ( anémones sylvie , ficaires , pulmonaires ) et quelques gazouillis d’oiseaux et des oeufs de crapaud dans une flaque ( c’est Roger qui les a découverts ) . Nous débouchons dans une clairière verdoyante , petite grimpette et nous voilà déjà en vue de la Grange du Pin .

Espace loisirs et nature de 8 ha ( Val Revermont Cuisiat ) très prisé l’été baignade , camping, accro branches et sa passerelle que nous empruntons toujours avec plaisir ou appréhension . La marche continue avec une alternance de montées et descentes sur des petites routes et des chemins d’exploitations avec en toile de fond toujours les 3 monts .

Pas de randos sans être confronté à une surprise ; une grosse boule de poil gît à un carrefour : c’est un blaireau qui s’est fait happé par une voiture ! nous ne pensions pas que l’animal était aussi joli avec son masque noir et blanc . Nous nous rapprochons des bas de Pressiat et après quelques contours nous devinons le clocher de Courmangoux , encore un petit raidillon agrémenté de scilles bleutées et voilà le verger associatif qui s’agrandit d’années en années . Il n’est pas loin de 17h30 , une petite fraicheur nous incite à ne pas trop tarder . Alors combien au compteur ? nous validons pour 13 km et 200m D . Pourvu que ce temps printanier persiste !

Tout sur Courmangoux:https://static.apidae-tourisme.com/filestore/objets-touristiques/brochures/3/195/49923.pdf



 

Thol jeudi 27 Février 2025

Quelle chance le soleil est réapparu en fin de matinée ! 17 randonneurs convergent sur les hauteurs de Pont d’Ain à proximité du cimetière . La balade commence par une descente ( c’est rare ) en bordure de la rivière d’Ain . Nous passons au milieu de terrains occupés par des caravanes ( jolie roulotte en bois toute sculptée ) en longeant la rivière d’Ain au fort débit . Nous arrivons à Oussiat , château de Moncel et son joli parc ,les anciennes filatures réhabilitées en logement et le terrain de boules .

Le paysage a changé depuis notre rando en 2018 , le canal de dérivation est asséché depuis l’installation de la nouvelle centrale hydro électrique inaugurée en 2024 . Les turbines tournent à plein régime . Les énergies renouvelables sont bien présentes car nous marchons le long du parc photovoltaïque mis en service en 2022 ( superficie 2,4 ha , 9900 panneaux ) on ne les a pas comptés ! Nous contournons le domaine de Thol .

Historique de ce camp récapitulé brièvement :

-construit en 1939 a hébergé en 1941 le 10eme bataillon de chasseurs à pied –en 1942 des troupes italiennes

-en 1943 -1944 475 élèves de l’école militaire d’Autun dont 50 ont rejoint le maquis en 1944

-de 1944 à 1948 prisonniers allemands qui aident à la reconstruction

-de 1948 à 1958 sert de stockage militaire 1958 1961 centre pour les Algériens appartenant au FLN

-de 1962 1965 centre pour les activistes OAS puis à nouveau centre de stockage

-en 1985 reçoit des délinquants en fin de peine

-en  1993 arrivée des tziganes projet qui suscite la révolte des gens de la région et qui sera abandonné-

en 1997 la commune de Neuville sur Ain achète le domaine et installe théâtre , musée , bibliothèque , zone artisanale et centre de tri postal de 2010 à 2016.

Les vestiges du château de Thol se devinent derrière la colline encore vierge de frondaisons . Pour y accéder nous nous enfilons dans un défilé humide et caillouteux jonché d’arbres déracinés , la trace s’estompe dans les sous bois mais  on garde le cap, pas de panique , nous recroisons les randonneurs de la retraite sportive de Nantua, Montréal la Cluse divisés en 3 groupes ( plus de 50 ) . Nous les suivons et nous arrivons au château de Thol .

On trouve les traces de ce bastion à partir du 13eme siècle , origine incertaine , il veille sur la vallée de l’Ain avec le château de Chenavel qui lui fait face . Ce fortin a été abandonné puis acheté en 2001 et repris en 2019 par un couple luxembourgeois qui se démène pour redonner vie à cet endroit et qui a bénéficié d’une subvention du loto du patrimoine en 2021; Nous bénéficions des commentaires de leur guide et de la chanson d’Yvan Rebroff les yeux noirs dont c’est l’anniversaire de sa mort en 2008 . La rénovation a débuté mais nous sommes interpelés par la cabane en bois perchée sur une tour qui tranche avec le site médiéval ( pour de futures nuits insolites ? ) Nous quittons cet univers boisé pour arpenter les grands espaces du mont Olivet ; les prés , les champs sont à découverts et la petite bise commence à se faire ressentir . La vue est dégagée sur le Bugey et le Revermont , nous habitons une belle région et regagnons Pont d’Ain par le chemin de la chapelle de la Catherinette .

Cette chapelle a été reconstruite sur les vestiges d’une ancienne chapelle en 1837 1839 inaugurée en 1845 , un logement était prévu pour le curé d’ARS ( jamais occupé ) .L’association les Amis de la Catherinette s’occupent de sa restauration . C’est un petit havre de paix bien aménagé avec kiosque et bancs  La marche se termine par le passage devant la maison de retraite mais personne ne souhaite prendre pension , nous pressons le pas car Jean Claude a pris un grade de plus depuis le 26 février et nous offre une pâtisserie dont seul lui a le secret et des bulles . encore merci .

Bienvenue à Catherine et Nelly qui se sont jointes à cette fine équipe et que nous accueillerons avec joie lors de nos prochains périples et bravo à Anne pour avoir rendu les souliers de Michèle en parfait état !

Tout sur la centrale hydro-électrique:https://www.groupe-legendre.com/nos-actualites/construction-de-la-centrale-hydroelectrique-doussiat-01/

NB:la structure montée en haut de la tour n’est que provisoire et sert de documentation(merci Véro!)



 

Thoissey jeudi 20 Février 2025

C’est une après midi idéale pour déambuler en bord de Saône . Un décrassage pour 15 randonneurs qui ont envie de profiter des prémisses du printemps sans trop se fatiguer . Nous partons du port de Thoissey et nous rallions le bourg par l’allée des platanes sur 1 km en longeant le canal des Echudes construit en 1758 qui récupère les eaux de la Chalaronne . Nous décidons de visiter dans un premier temps les vieux quartiers de la ville : couvent des Ursulines , église Ste Marie Madeleine , vieux lavoirs , collège annexe où Michel a fait ses études , hopital cantonal avec apothicairerie classée . De nombreux panneaux retracent la vie des personnalités liées à cette commune ( Paul Blanc , poétes, ecrivains, résistants etc ) .

Nous pénétrons dans le parc du général Jean Baptiste Marchand ( héros de la bataille de Fachoda et de la Grande Guerre ) sauf Pagneul :les chiens sont interdits même tenus en laisse car il y a un parc animalier avec des daims et de la volaille . Cet espace public est agrémenté d’un arboretum , d’un étang et du jardin des Illustres : ce sont des sculptures de femmes du 20éme siècle qui se sont battues pour la liberté de la Femme , elles sont taillées dans des troncs d’arbres abattus et vous pouvez reconnaître Simone Veil ,Lucie Aubrac , Gisèle Halimi et Genevieve De Gaulle Anthonioz .

Nous quittons le monde urbain pour un sentier buissonnier sur la digue en bordure de la Chalaronne aux eaux transparentes . Nous débouchons sur le camping de St Didier et nous suivons le circuit des lavandières ,nous traversons le stade et nous nous dirigeons vers la passerelle métallique St Julien inaugurée en 2009 en remplacement du vieux pont qui avait vu passer les chars allemands en 1944 1945 .

Nous passons devant le moulin St Julien et son pigeonnier devenu un gîte équestre . Petit passage dans les bois et nous atteignons le hameau de Vannans , une haute maison en briques surmontée d’un belvédère sur sa toiture nous interpelle et plus loin idem ; peut être est ce pour admirer le panorama sur le Beaujolais ? On devine le château en contre bas car il est dans une zone d’ombre .

Aussitôt franchi le carrefour de la croix des Rollets nous plongeons sur la Saône et ses verts bocages . Nous retrouvons le chemin de halage devenu la voie bleue , le barrage de Thoissey situé sur Dracé(69) rompt la monotonie de la ligne droite et bientôt nous atteignons le camping et son complexe nautique avec piscine , toboggan . Le vieux plongeoir ,l’ancienne douche en forme de tulipe recustomisée par un artiste local étaient les vestiges de l’ancienne plage fleuron du tourisme dans les années 1930-1950 .

L’ambiance fluviale et les premiers rayons de soleil nous ont un peu ramollis mais soudain les randonneurs sortent de leur léthargie car il y a de l’anniversaire dans l’air : la glacière est de retour .

Merci Gégé , les bugnes étaient excellentes et elles sont descendues comme une lettre à la poste avec le Cerdon ( Pagneul s’est chargé de récurer la boîte à chaussures et il a aimé )Ah oui j’oubliais on a quand même fait une dizaine de km .

NB:pour tout savoir sur le barrage

https://www.leprogres.fr/environnement/2024/03/24/depuis-drace-cette-centrale-hydraulique-permet-d-eclairer-les-ecoles-et-les-piscines-de-lyon

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-alimente-ses-ecoles-et-piscines-grace-au-barrage-hydraulique-de-drace



 

Cruzilles les Mépillat jeudi 6 Février 2025

La grisaille n’a pas empêché 16 personnes de prendre le départ de la rando de Cruzilles les Mépillat ( pas facile à prononcer !) . Cette commune de 950 hab résulte de la fusion avec Mépillat en 1865 .

Nous contournons l’imposante église pour emprunter une trace herbeuse boueuse , « çà commence bien !  » mais heureusement nous retrouvons des chemins sablonneux au milieu des labours bressans .

Le clocher de Laiz émerge au dessus des champs endormis en attente des premiers signes printaniers . Petite incursion dans cette petite église qui est ouverte ( très rare ) . Un dindon dans son parc n’a pas apprécié notre passage et nous le fait savoir par un glougloutement haineux et parade en faisant la roue .

Nous longeons le bief de Malivert sur une piste bien aménagée , une méga moule d’eau douce attire notre attention . Nous utilisons la passerelle en bois et nous voilà au lavoir où Gilbert avait rencontré un pêcheur de vifs lors de sa reco . Alors interdit de les pêcher ? La réponse se trouve au bas de cet article

Nous passons devant le stade de foot qui a vu les heures de gloire de notre ami Michel G . Nous sommes à Laiz (1300hab) enfin plutôt dans la banlieue de Pont de Veyle : zone artisanale , industrielle , batiments de transports logistiques,gendarmerie , lotissements , ronds points . Nous suivons le bief de la Suisse canalisé par des palissades en bordure des maisons ; nous nous éloignons de cette urbanisation pour remonter sur la colline . Un ancien château d’eau ressemblant à une grosse citerne et le nouveau en forme de flûte à champagne délimitent le paysage bien bouché aujourd’hui .

Nous regagnons notre lieu de départ en déambulons dans les rues de Cruzilles avec  le Broc’saloon à l’ambiance Western nous amuse et les 2 vieilles cartes postales affichées sur les murs de la salle communale font resurgir des souvenirs d’une époque pas si lointaine que çà . Nous avons eu raison de sortir de notre confort quotidien et  parcourir 11km car finalement il ne faisait pas si froid et le soleil était dans le coeur des randonneurs .

Au sujet des vifs pour la pêche:https://rmc.bfmtv.com/actualites/sciences-nature/souffrance-animale-faut-il-interdire-la-peche-au-vif-avec-des-animaux-vivants-comme-appats_AN-202403180503.html



 

Flan à la noix de coco par PTB

3 oeufs

1 boite de lait concentré sucré et autant de lait

125 g de noix de coco

caramel

Séparer les blancs des jaunes

Dans les jaunes incorporer lait,lait concentré et noix de coco

Ajouter les blancs en neige

Caramel au fond du moule après passer au frigo(PTB le mets à la fin sur le flan)

Th 7 pendant 45′ au bain marie

Gâteau chocolat-marron par PTB

400 g de crème de marron(un peu plus c’est pas gênant)

80 g de beurre

4 oeufs(séparer les blancs des jaunes)

80g de chocolat

Mélanger les jaunes avec la crème de marron

Faire fondre le  chocolat et le beurre

Mélanger les 2 préparations

Incorporer doucement les blancs d’oeufs en neige

Four à 180°C entre 30′ et 45′

Confiture d’oranges de Jocelyne

12 oranges maltaises

2 citrons

1 boite d’ananas

1 pamplemousse

1l d’eau

sucre 

Mettre tous les fruits en petit quartier , ajouter les zestes de 3 oranges et 1 litre d’eau

Laissr macérer pendant 14 H et cuire 25′ sans le sucre et à nouveau laisser reposer 12H

Pour la cuisson définitive,mettre 625 g de sucre/500g et laisser mijoter 45′

Cela fait environ une douzaine de petits pots genre moutarde

 

L’Abergement Clémenciat jeudi 23 Janvier 2025

Adieu grisaille et paysage givré , le soleil est réapparu en fin de matinée et nous redonne de la vigueur pour parcourir les alentours de l’Abergement Clementiat (850 hab ) . 13 randonneurs se retrouvent sur le parking de la mairie , sans perdre de temps nous nous dirigeons vers le Vieux Bourg en ayant jeté un coup d’oeil sur les menus du restaurant St Lazare tenu par la famille Bidard . La construction du nouveau complexe sportif fait rêver les Montceliens !

Nous arrivons sur le site médiéval du Vieux Bourg (propriété privée) les traces remonteraient au 14ème siècle mais le site pourrait avoir des origines gallo romaines ( poypes ) . Nous avons l’autorisation de déambuler dans le parc de l’ancienne forteresse . Les bâtiments étaient entourés d’une enceinte de briques dont il subsiste une tour carrée et 2 tours rondes , une ancienne église et une maison à galeries encore habitée . Accolé à ces vestiges se trouve le château Munet érigé en 1700 et rénové en 1871 par Mr Munet ( famille qui a eu un rôle important dans la commune )

Le maire Mr Elisée Munet est à l’origine du rattachement de Clemenciat à l’Abergement en 1857 et à la création du nouveau village  » Munetville  » là où nous sommes garés . Voilà pour la petite histoire .

Poursuite de la balade sur des petites routes goudronnées à notre grande satisfaction car les prés sont gorgés d’eau et les fossés bien remplis , 2 carrefours avec des croix et nous voilà sur la Route du Paradis sous une T° très douce ( on n’est pas en enfer ! ) Nous longeons les pépinières Daniel Soupe ; les futurs arbustes et conifères sont alignés en rangs serrés avec des semis qui sont fait en direct et protégés par des bâches en plastique ce qui favorise l’enracinement et évite la prolifération des mauvaises herbes .

Nous obliquons à Droite sur un chemin boueux et nous plongeons sur la société horticole Bernard Soupe créée en 1981 implantée aussi à St Etienne du Bois . Merci aux ouvriers d’avoir laisser passer la horde de promeneurs alors qu’ils étaient en plein travail . Nous passons devant une multitude de serres ( un vrai village ) chauffées en grande partie grâce à du bois déchiqueté . Les futurs plants sont déjà transplantés dans les godets et nos jardiniers émérites se voient déjà en pleine action : patience ! Nous montons sur la colline de Polain où la ferme équestre vient d’arrêter ses activités , traversée de la route de Dompierre sur Chalaronne pour atteindre Clementiat , petit hameau où l’ancienne église romane a été rénovée et transformée en maison d’habitation .

Nous empruntons la route de la Chèvre dominée par un château d’eau . Tout le long de notre périple nous aurons pu voir un habitat rural dispersé composé de longues bâtisses en pisé . Le clocher pointe à l’horizon mais se dérobe à mesure que l’on approche du point de départ , la dernière grimpette se fait sentir dans les mollets .

Pas de magasins dans ce bourg mais un distributeur de pains , de pizzas et boissons ; serait ce l’avenir des zones rurales ? il y a encore une école . Quelle chance d’avoir pu profiter de cet AM ensoleillé ; c’est sûr le printemps va bientôt arriver , on est sorti du tunnel de l’hiver .

Tout savoir sur les pépinières Daniel Soupe:

http://pepinieres-soupe.com



 

Bourg en Bresse jeudi 16 janvier 2025

ENFIN ! Après 2 annulations nous avons pu honorer le RDV avec les docteurs de Bourg en Bresse . 20 randonneurs en pleine santé se retrouvent en ce début d’année devant l’ AMPHI prêts à sillonner les rues portant un nom de docteurs ou apparentées à la médecine . C’est une rando citadine , alors nous avons troqué nos grosses chaussures pour des basketts  mais les gants et les bonnets sont de mise car il ne fait pas bien chaud .

Nous suivons docilement Gilbert en faisant attention pour les traversées de routes . Notre guide conférencier Jean Claude P ne va pas chômer car 18 haltes sont prévues devant les plaques portant un nom illustre et nous voulons tout savoir . Nous déambulons dans les quartiers de la Reyssouze ( des lieux que nous fréquentons rarement ) certains immeubles ont été réhabilités , isolés , les espaces verts ont été conservés et au milieu de cette zone urbaine coule nonchalamment le fleuve burgien : la Reyssouze qui bénéficie actuellement de travaux de revégétalisation pour favoriser la bio diversité . Les canards barbotent dans cette eau claire et nous amusent et soudain un ragondin peu craintif s’approche de nous suscitant des cris d’épouvante pour certaines . Il faut dire que ces bestioles ont envahi les rives herbeuses et ont creusé des galeries sous les berges . Nous devenons experts pour les repérer .

Nous continuons à arpenter les rues et les ruelles . La boîte à souvenirs fonctionne à plein régime ; on peut entendre :  » je suis allé à l’école ici , j’ai fait du sport dans ce stade , j’ai travaillé dans cet immeuble et peut être des choses moins racontables ! Petit aperçu sur les travaux allée de Challes , passage quai Groboz , parc des Baudières , rue de la Ré et maternité Emile Pellicand . C’est là que tout a commencé pour une grande partie de nos marcheurs .

Nous passons par les nouveaux quartiers de la caserne Aubry et nous pensions franchir les portes de l’université mais ici ce n’est pas l’université inter âge ! La montée au Bastion pour voir la statue de Xavier Bichat sera le seul dénivelé de cet après midi.

Nous terminons par la rue Pasteur et Hudellet et comme nous avons bien marché ( 9 km ) nous nous arrêtons au « Beau Marché  » pour prendre une boisson réconfortante .

Vous trouverez la fiche récapitulative des rues et des docteurs pour parfaire vos révisions en vue d’une éventuelle interrogation surprise . Eh oui il faut faire travailler sa mémoire !

Après midi fort sympathique et studieuse sous une météo hivernale mais supportable . Merci aussi à Florence notre serre file du jour qui a eu du boulot

NB:Claudius Favier https://www.chroniquesdebresse.fr/Claudius-Favier-ma-vie-sportive-a-l-Alouette-des-Gaules

les différents pts de passage:(résumé succin)

1 Dr Gustave Léger que l’on a vu déambuler dans les couloirs de l’H Dieu lors de nos études(1974-1976)façon Bocuse.Vient du pays de Gex d’une famille de médecins.Généraliste et neurologue au diagnostic très sûr sans faire des panoplies d’examens

2 Irène Joliot-Curie chimiste et physicienne 1867 1934 fille de Marie et Pierre Curie a fait ses études sur les rayons X au service de la médecine.En est morte dû à l’accumulation des rayonnements qu’elle a reçus lors de ses travaux

3 Dr Temporal maire de St Rambert en Bugey,a fait toute sa carrière ds l’armée,grand résistant,a été fusillé par les Allemands en juillet 1944

4 Dr Duby,parisien mais depuis son enfance venait en vacances dans le val de saône ,docteur honoris clausae en histoire-géo

5 Louis Parant,Dr en pharmacie de Bourg,a lancé l’idée du « timbre anti tuberculeux ,

A été impliqué dans la vie municipale,a un stade qui porte son nom et a été un créateur de l’Alouette des Gaules

PS:il y a un gymnase Claudius Favier à proximité et beaucoup m’on demandé qui était ce monsieur.Vous trouverez la réponse en cliquant sur le lien en fin d’article

6 Henri Dunand, 1828 1910 médecin suisse qui a créé la Croix Rouge à la suite du carnage de la bataille de Solferino 40000 morts en 2 jours

7 Dr Bouveret,de St Julien/Reyssouse,connu pour ses travaux sur le choléra et cardiologie.A décrit une forme de tachycardie qui porte encore son nom

8 Charles Robin médecin de Jasseron,a vulgarisé l’usage du microscope et a publié ses travaux sur les levures en particulier sur les candidas albicans

9 Dr Touillon de Bourg a décrit la grippe espagnole a son arrivée ds notre département

10 Dr Nodet de Bourg médecin et érudit local qui a fait bcp de publications et de recherches sur les origines de l’église de Brou

11 Dr Roux 1853 1933,parisien a fondé l’institut Pasteur …avec son ami Pasteur

12 REP avec le Dr Emile Pélican et son épouse sage-femme ont créé la nouvelle maternité  grâce à eux l’école de sage femme a connu un rayonnement inter-régional.A Bourg ce n’était pas les cigognes qui apportaient les enfants mais les pélicans

13 Dr Claude Bernard de Lyon( Université) ,physiologiste ce que l’on appelle médecine interne maintenant qui s’occupe de la globalité du corps et de l’interconnexion des organes entre eux

14 Dr Schweitzer Albert 1875 1965 , alsacien qui s’est occupé des lépreux (Lambarené )au Gabon

15 Dr Xavier Bichat né à Thoirette anatomopathologiste réputé mort de la typhoïde suite à une dissection d’un corps contaminé

16 Dr Ebrard de Bourg a été choisi par A Marie Crollet de Vonnas ,qui a fait un leg à la ville de Bourg,comme médecin chef de la Charité qu’elle a créée

17 Pasteur pas médecin mais a mis,entre autres,le vaccin contre la rage

18 Dr Hudellet de Bourg qui a révolutionné les méthodes d’asepsie à l’Hotel Dieu bd de Brou

 



Biziat jeudi 12 Décembre 2024

De la grisaille, encore de la grisaille , toujours de la grisaille ,qu’à cela ne tienne 14 randonneurs ont décidé de ne pas s’affaler dans leurs canapés et se morfondre . Les parkings inférieurs et supérieurs de la salle des fêtes et de la salle communale de Biziat sont pris d’assaut . Vite , vite ( peut être un peu trop de précipitation pour Bernard – – – – – ) Nous marchons d’un bon pas sur la route de St André D’Huriat pour nous réchauffer , cela fait une semaine que l’on ne s’est pas rencontré et bla bla bla bla , nous prenons possession de toute la largeur de la route sans nous en apercevoir : VOITURE ! et toute la colonne se gare sur les talus en étant surpris de rencontrer autant de véhicules sur cette petite voie .

Nous cheminons dans le bocage bressan , les haies et les bosquets n’ont pas encore été détruits par l’agriculture intensive .Au lieu dit des Moussières nous remarquons une maison plus imposante que les autres qui a sûrement tout un passé ? Biziat ( 800 h) fait partie de la Bresse du sud , la preuve , nous traversons l’élevage de volailles de Bresse Deroche primé souvent aux Glorieuses . Les gallinacés aux pattes bleues évoluent en liberté dans des parcs verdoyants à proximité de leurs poulaillers .

Pas de rando sans passer devant un haras ; cette fois c’est le méga haras des Lilas créé il y a environ 8 ans par la famille Saclier . Nous assistons à la cavalcade d’un cheval qui se donne en spectacle rien que pour nous et c’est grandiose .

Nous redescendons dans les zones humides traversées par de nombreux biefs au milieu des peupleraies .Les fossés ont été bien curés et les parcours VTT sont bien balisés . L’humidité et une petite fraîcheur nous font accélérer la cadence ,juste le temps d’entrapercevoir les drapeaux américain et texan à l’entrée d’un domaine où se dandinent une oie avec ses oisons mais pas de canards, ni de Donald ( Trump bien sûr !) . Nous retrouvons nos voitures ; il n’y a pas de voleurs à Biziat , la portière du véhicule de Bernard était restée grande ouverte . Des friandises , une boisson chaude et nous regagnons nos pénates heureux d’avoir pu passer encore un bon moment ensemble .



 

 

Viriat jeudi 5 Décembre 2024

Ce jeudi 5 décembre le rendez vous est fixé à Viriat derrière la salle des fêtes . Village d’une superficie de 4535 ha , une des plus grandes communes rurales de France , nombreux hameaux à caractère rural et quartiers plus urbains jouxtant Bourg en Bresse comme La Neuve et Fleyriat . La population avoisine les 7000 hab . La météo semble clémente et à inciter 19 randonneurs à se dépenser avant les fêtes . La première partie de la rando se fait dans la zone urbaine sur un large trottoir qui facilite la mobilisation douce .

De futurs lotissements vont bientôt éclore sur des terrains agricoles : Viriat cité dortoir ? La commune conservera t’elle son caractère festif grâce à ses nombreuses associations ? Sans transition nous plongeons dans la campagne sur des petites routes et chemins de terre propices aux pauses techniques ! Une grosse ferme , des petits domaines en cours de rénovation émaillent notre parcours . Une passerelle sur le Jugnon est la bienvenue et nous évite de  » gauger » nos godillots . Le bourdonnement de l’autoroute enfle au fur et à mesure que l’on se rapproche de Tanvol et du noeud autoroutier de l’A39 et de l’A 40 . Nous passons 3 fois sur les ponts et nous constatons l’emprise de ces tronçons sur le paysage .

Nous marchons en direction de Chassignole et nous resserrons les rangs pour traverser la route de Marboz , il faut faire vite car la circulation est intense . Nous empruntons un passage bucolique mais en rando l’imprévu peut surgir à tout moment : une bête noire traverse le taillis tel un boulet de canon et déboussolée retraverse le fourré juste devant nous . Mais oui c’est bien un sanglier ! Et Pagneul imperturbable n’a même pas réagi . Une autre petite passerelle nous emmène au quartier de Besserel . Nous faisons un détour pour admirer la stèle de Prosper Convert , écrivain et chansonnier bressan .

Le square en forme d’amphithéâtre est un lieu propice pour terminer une balade . Nous investissons les gradins et nous voyons les Berthillers revenir avec la glacière : c’était l’anniversaire de Roger ! Merci pour ce goûter amélioré