Pleinchamp jeudi 21 avril 2022



Les vacances de printemps ont fait des ravages dans les rangs des randonneurs . Nous nous retrouvons à 5 à Plein Champ en bas du Mont Myon . La brume couvre encore le sommet .Nous nous dirigeons côté Jura dans les hameaux de la nouvelle commune de Val Suran ( St Julien sur Suran ) .Les montbéliardes ont laissé la place aux gasconnes des Pyrénées , vaches rustiques à la robe grise argentée voire bleutée . Nous descendons dans les bois sur une piste forestière créée pour le bûcheronnage . A la demande générale nous faisons un crochet à Dancia : une ferme , une fontaine , de vieilles maisons et un coq méchant si on en croit une habitante . Ce petit détour, nous a permis de trouver l’ail des ours ( ne pas confondre avec les feuilles de muguet toxiques ) . Nous découvrons de multiples épaves agricoles éparpillées dans les fourrés .

A présent cap sur Bourcia , petit village paisible ; église St Gengulphe , lavoir , sur la colline de la Boissières vestiges du vieux château . Pour rejoindre Civria nous sommes obligés d’emprunter la route et pas de sentiers en vue . Nous longeons la chapelle St Léger , la croix , le lavoir et nous reprenons un chemin blanc .Nous pique niquons sur les hauteurs de cette vallée . Nous apprécions ce calme sauvage rompu seulement par le chant des oiseaux , du coucou , une petite fourmi s’est emparée du grain de riz abandonné . Nous sommes en pleine méditation mais il faut reprendre la route .

Nous sommes confrontés à un autre univers : la carrière Fontenat de Lanéria ( impressionnant ) la poussière , le va et vient des camions , tractopelles , le cassage des cailloux avec la boule d’acier .Nous quittons ce monde minéral pour atteindre le Poisoux ( Val d’Epy ) . Nous bifurquons à gauche comme nous indique le sympathique épouvantail .Nous marchons sur un sentier balcon avec vue sur le Mont Myon , Mont Nivigne , Monts Jura . Les bois laissent bientôt place aux immenses pâturages de Roissiat : nous sommes les rois du monde ! A proximité de la carrière Dannenmûller, dans les éboulis , nous devinons une colonie de chamois . Une ballade dans la Petite Montagne c’est se mettre au vert et prendre un bon bol d’air: cela fait un bien fou . Nous aurons parcouru 15 km avec un dénivelé : 250 m .

Le far aux pruneaux de Georges

FAR AUX PRUNEAUX

Quantités Pour 5 à 6 personnes
1/2 litre de lait, 3 œufs, 100 g de sucre, 100 g de farine
30g de beurre fondu (facultatif)
Parfum : 1 sachet de sucre vanillé
Garniture : 250 g de pruneaux (dénoyautés) ou 100 g de raisins sec
Préparation : 1/4 heure
Cuisson : 1 heure environ Th 7 (ou 240 °C) le premier quart d’heure, ensuite Th 5-6 ou 200/220 °C
Matériel : 1 verre mesureur, 1 terrine, 1 fourchette, 1 cuillère de bois, 1 plat creux allant au four
1 : Battre les œufs entiers avec le sucre et le sucre vanillé. Ajouter la farine. Bien mélanger.
Ajouter le beurre fondu (facultatif)
2 : Verser peu à peu le lait froid . Bien diluer
3 : beurrer largement un plat allant au four. Disposer dans le plat les pruneaux dénoyautés.
Recouvrir de la préparation du far.
4 : Faire cuire à four chaud (Th 7) le premier quart d’heure puis à four modéré (Th 5/6) pendant
environ 3/4 heure
5 : servir le far au pruneaux froid ou chaud (pour moi froid c’est bien meilleur !)
Ne pas prendre un plat trop grand : diamètre 25cm maxi pour un plat rond.

Le vrai secret c’est la qualité des ingrédients, en particulier le lait. Préférer un lait bio cru et entier.
Ci-dessous un fournisseur local de lait bio cru et entier (distributeur de lait automatique 24/24)
GAEC Ferme du Mont
551, Chemin du Mont 01000 Saint Denis les Bourg
Tél. : 07 81 40 49 64
06 84 30 64 58
Par contre, les pruneaux peuvent être humidifiés quelques heures dans un bol avec un petit peu de
rhum. (Les pruneaux n’étant pas recouvert de rhum [en général !] pensez à retourner les pruneaux
dans le bol de temps en temps)

 

La Combe du Val lundi 18 Avril 2022



Lundi de Pâques ensoleillé ;

Nous allons découvrir la Combe du Val ,une région oubliée des topos de rando de l’Ain .

14 randonneurs se retrouvent à Condamine la Doye ( 5km du péage de St Martin du Fresne ) , 450 hab.  La Doye prend sa source aux Etangs Marron sur la route de Brénod et  sur la commune se trouve l’institut médico éducatif Marcel Brun qui reçoit des enfants en situation de handicaps .

La joyeuse troupe déambule dans le village et prend la direction de la Rochette et nous empruntons les longs chemins blancs à travers cette vallée agricole parsemée d’immenses fermes ( zone Comté avec fruitière à St Martin du Fresne) . Vallée industrielle aussi : petites usines d’usinage , transformation du bois .Au Balmay nous longeons les bâtiments d’ACSA ; filiale de Gymnova créé en 1970 , 50 ouvriers spécialisés dans la fabrication de matériel de gymnastique : l’usine aux champs !

Les éoliennes des monts de l’Avocat à l’ouest tournent lentement ; nous sommes de l’autre côté de Corlier , nous les découvrons sous un autre angle . Nous traversons Vieux d’Yzenave encore endormi et nous descendons à la passerelle du Borrey qui prend sa source à Aranc et rejoint l’Oignin à Maillat . L’eau limpide dégringole en petites chutes dans un couloir rocheux escarpé ; la petite passerelle est la bienvenue pour remonter à Talipia et Corcelette .Nos cyclistes reconnaissent la route du col du Sappel . Nous montons à Outriaz , la scierie Monnet Sève sera notre lieu de pique nique même si ça sent le sapin ! le mur du canal d’amenée de la vieille scierie est parfait pour s’installer . C’est une entreprise familiale créée en 1929 et qui au fil des ans a su s’agrandir et innover . Dernièrement elle a scié des chênes pour la réfection de Notre Dame de Paris ; ils sont stockés en lieu sûr sur le site .

Après le repas, la montée au centre du village nous coupe les jambes. Les vieilles maisons bugistes sont imposantes et bénéficient d’un espace couvert au dessus des portes d’écurie qui sert de séchoir : le dreffia . Grâce à l’industrie de nouvelles constructions ont fleuri dans les hameaux .Nous n’irons pas au col de Pisseloup ni à Corcelles ; nous bifurquons à gauche  et nous nous rapprochons de la forêt de Meyriat . Nous avons un aperçu du chemin parcouru depuis ce matin . Les prairies sont couvertes de pissenlits en fleurs, les ronces et les épines sont inexistantes grâce à l’agriculture omniprésente . Nous descendons au hameau du Chevril et du Haut du Balmay et nous nous retrouvons à l’église de Condamine étonnés d’avoir parcouru 15 km aussi facilement .

Aromas jeudi 14 avril 2022



Reprise des sorties à la journée .

C’est sous un soleil printanier que 13 randonneurs se retrouvent devant le four à pain de St Maurice d’Echazeaux ( commune de Corveissiat ) . Direction le belvédère et l’église de St Maurice d’Echazeaux . Les falaises dominent de près de 200m le confluent de la Valouse et de la rivière d’Ain ; en contre bas le château de Conflans et au loin le pont de Thoirette . Un peu en retrait on découvre la chapelle fraichement restaurée (toit en lauzes , façade; mur du cimetière ) l’association de l’église est efficace ( concert JC Borelly en 2017 )a été classée monument historique en 1941 . Une fois de plus, Frère Roger, nous fait part de son désarroi d’être seul ! ( très bonne acoustique ) .

Nous poursuivons notre périple à travers bois , sur un sentier bien débroussaillé et fléché . La végétation est en attente d’une petite pluie . Pour les morilles , il faudra patienter . Soudain des blocs de rochers, des murs ,il suffit de lever les yeux pour entrevoir les ruines du château de Montdidier . Un petit raccourci abrupt nous plonge au milieu des décombres mais gare aux chutes de pierres ! ce château-fort date du 10è , 12è siècle Il a subi de nombreuses destructions de par sa situation ( France/Bourgogne ) notamment en 1595 .Plus bas les vestiges du vieux village, puits ,fontaine émergent des branchages .Nous quittons cette colline pour marcher sur les chemins blancs de la Petite Montagne ( région verdoyante et vallonnée qui marque la fin du massif du Jura ) .

Les troupeaux de vaches sont sortis des écuries : c’est le royaume du Comté . Nous visitons la fruitière des Erythrones fondée en 1924  nouveau bâtiment en 2010 ; elle regroupe une trentaine de producteurs dans un rayon de 30 km . Une des rares coopératives de la zone Comté à produire , fabriquer , affiner et commercialiser . L’espace visite est bien aménagé et les produits exposés nous ouvrent l’appétit . Une meule de Comté pèse entre 35 et 45 kgs : trop lourd pour nous ! Petit passage au hameau de Burigna et pause casse croûte au stade d’Aromas .( 690 hab , 7 hameaux : Burigna ,Marsonnas , l’Hopital , Marcia , Faverges , Ceffia et Villeneuve les Charnod depuis 2017 ) .Nous apprécions le calme de cette campagne verdoyante , le petit restaurant , l’école , la petite église , les fermes : c’est sûr le bonheur est dans le pré .( pas de magasins : petit clin d’oeil à Michèle TH ) . Nous passons à l’Hopital , les vieilles maisons sont bien entretenues , beaucoup de résidences secondaires

Petit détour à Notre Maison ( Marsonnas ) . Nous avons la chance de nous entretenir avec les plus anciennes résidentes et leur animateur ( moment privilégié ) Ce couvent était tenu par des religieuses , elles recevaient des jeunes filles handicapées , elles vivaient en autarcie ( jardin , ferme ) la mixité date seulement de 2000 et maintenant s’est ajouté un EHPAD pour des adultes handicapés . 140 résidents ; ce qui crée de nombreux emplois sur le plateau d’AROMAS . La remontée s ‘effectue dans les bois pour enfin découvrir les derniers spécimens d ‘érythrones encore en fleurs .Cette plante rare prolifère sur ce territoire , elle est appelée érythrone dent de chien car son bulbe ressemble à une canine de chien ses fleurs penchées sont roses ,rouge violacées et ses feuilles tachetées brun rougeâtre . La floraison se fait de mars à avril .

Nous retrouvons notre point de départ en pénétrant dans la chapelle St Joseph construite en 1773 grâce aux frais d’un ménage de laboureurs . La famille en fit don à la commune de Corveissiat en 1839 . Conclusion : 14km à un rythme de sénateur , mais que du bonheur .

A la mosquée…

Pour la première fois de ma vie, je suis allée dans une mosquée.
j’ai assisté à leurs pratiques et à leurs prières.
Puis tout à coup j’ai vu Mahomet. Il était là.
Je me suis mis à genoux, figurez vous et à ma grande surprise, il vient à moi, se penche, met ses mains sur ma tête et s’exclame d’une voix forte:
 » TI VAS MARCHER ! ! ! »
Je lui répondis: » je n’ai aucun problème de motricité »!
Il ignore ma remarque et dit d’une voix plus forte:
 » TI VAS MARCHER ! ! ! »
Là, je refais une tentative pour lui expliquer que je n’ai aucun problème avec mes membres inférieurs, mais en vain !
Il répétait encore plus fort :
 » TI VAS MARCHER !!! »
Après les prières, je suis sorti et bien croyez-moi si vous voulez !
Il avait raison ce con ! ! !
On m’avait piqué ma bagnole !

Les Fritilaires jeudi 24 Mars 2022



C’est par une journée ensoleillée, que 14 randonneurs se retrouvent à Cormoranche sur Saône , pour découvrir les fritillaires pintades . Ces plantes vivaces à bulbes font parties de la famille des liliacées ,poussent dans les zones humides voire inondables ; sont vénéneuses ( alcaloïde )et sont protégées ( cueillette interdite ) .On les trouve en bord de Saône , marais poitevin .Elles sont appelées aussi fritillaire à damier , oeufs de vanneaux ou de coucou en raison de leur quadrillage.

Parmi nous la température printanière de 20° a incité certains(es) a montré leurs gambettes blanchâtres .Nous nous dirigeons vers Arciat en passant au milieu des peupleraies aux troncs bien alignés . Les chemins sont secs , la végétation a soif .Des cardamines ourlent les talus , les oiseaux chantent : ça fait du bien ! Chose promise chose due , la première fritillaire suivie de quelques autres émergent d’un pré . Nous admirons ces fleurs penchées brun pourpre et discrètes . Au hameau d’Arciat , une maison indique la hauteur des crues de la Saône : 1840 ,année mémorable ! qui l’eut CRUE ( jeux de mots )

Nous longeons un bief jusqu’au bassin de rétention des Mouilles ; endroit paisible pour se reposer . Nous débouchons sur le chemin de halage ; il n’y a plus qu’a se laisser  » haler  » et « hâler  » par le soleil . Le pont d’Arciat enjambe le fleuve pour relier Crèches sur Saône . Le premier pont a été inauguré en 1904 , détruit par les Allemands pour protéger leur repli en septembre 1944 et reconstruit en 1950 (pont en acier ) . En 2010 construction du pont actuel Nous déambulons sur la voie bleue Moselle Saône : un bateau , une péniche , des cyclistes , des promeneurs , tout cela est bien agréable .

Nous quittons cette ambiance fluviale pour retrouver le monde agricole et soudain elles sont là à profusion : des multitudes de fritillaires pintades , cela  » fritille » de partout ! Nous suivons le bief de l’Avanon et nous apercevons le clocher . Balade facile et reposante avec un dénivelé inexistant . Nous aurons quand même mérité les petits moelleux de Michèle ( un délice ) .

Etrez jeudi 17 Mars 2022


 


La grisaille et la bise des aubépines, n’ont pas refroidi les 12 randonneurs qui se retrouvent sur la place de l’espace festif d’Etrez pour un périple de 11 km .Nous passons devant la laiterie créée en 1938 , réputée pour sa crème et son beurre AOP de Bresse . La mairie , la bibliothèque sont récentes . Les communes d’Etrez et de Cras sur Reyssouze ont fusionnées en 2019 et ont pris le nom de Bresse Vallon .

La caravane allonge le pas et s’étire à travers la campagne ; les cagoules , bonnets , casquettes sont les bienvenus . Des haies ont été replantées de-ci de-là , les chemins blancs sont bien entretenus .Des déchets sont éparpillés le long des talus de la petite route qui mène à la décharge communale : la journée propreté serait la bienvenue ! Nous descendons de la colline ; au loin les lacs de la base de Montrevel et nous arrivons à Guelin , nous traversons la départementale en direction de Rosière ; nous sommes à l’abri du vent cela fait du bien . Les vaches sont dans les champs ,les prunus, forsytias sont en fleurs : le printemps arrive . Petit arrêt devant une grosse mare où s’ébattent des coqs aux grandes pattes poilues et des poules grassouillettes à la démarche claudicante .Ce sont des volailles d’ornement ( coq Brahma ) .

A présent c’est Elyane qui nous guide sur son territoire .Nous passons devant l’arbre à poules et l’étang des Fourches . On s’imagine déjà en train de pique niquer dans ce lieu champêtre bien aménagé ; mais ce domaine est privé ; dommage ! Dans les bois, les primevères ( coucous ) bordent les talus ; on en oublierait les poches de gaz éparpillées dans les forêts et protégées par d’immenses grillages .Etrez est le fief de STORENGY que nous avions longé en 2021 .Nous terminons notre balade chez nos amis les POMPONS . Nous avons le privilège de visiter le » musée atelier » : silex et outils préhistoriques ( Jean Claude ) et tableaux et sculptures ( Elyane ) . Merci à eux pour leur accueil .

Pas faire chier un Auvergnat!

Un Auvergnat prend son petit déjeuner (café, pain, beurre,saucisson ou jambon, voire aussi confiture), quand un Américain, ruminant son chewing-gum, vient s’assoir

 L’Auvergnat l’ignore, mais l’autre entame la conversation.

L’Américain :

­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­Vous les Français , vous mangez tout votre pain ???

L’Auvergnat :(de mauvaise humeur)… – ­­­­­­­­­­­­  Bien sûr…
L’Américain: (après avoir fait une grosse bulle)… –
 ­­­­­­­­­­­­­­­ Pas nous…Chez nous, on ne mange que la mie à l’intérieur…On récupère les croûtes, on les recycle, on les transforme en croissants et on les envoie en France…
­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­Et l’Américain a un sourire plein de suffisance…

L’Auvergnat écoute en silence…­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­L’Américain insiste :

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­ Vous mangez de la confiture avec le pain ???

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­L’Auvergnat

 – Bien sûr…

L’Américain: (claquant sa gomme entre ses dents)…  ­­­­­­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­ – Pas nous…Nous mangeons des fruits frais, nous récupérons les épluchures, les pépins, on les recycle en confitures qu’on envoie en France….

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­­­ L’Auvergnat demande alors :
 ­­­­­­­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­­­­ – Et qu’est-ce que vous faites avec les préservatifs usagés ???

­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­­

­­­­­­­­­­­­­­­­­L’Américain: – On les jette, bien sûr…

L’Auvergnat (avec un sourire suave) : 
 ­­­­­­­­­­­­­­­­ Pas nous…En France, on les récupère, on les recycle, on les fait fondre et on en fait du chewing-gum ­­­­­­­­­­­­­­qu’on envoie aux Américains…­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­

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Chevroux jeudi 10 Mars 2022



Balade à Chevroux ; village d’enfance de Bernard Durand qui sera notre guide pour cette journée printanière mais légèrement venteuse . 17 randonneurs se retrouvent au stade . Chevroux avoisine les 1000hab , l’attraction de Mâcon à 20 km se fait sentir : lotissements , école rénovée , nouvelle salle des fêtes , stade . Nous nous dirigeons vers le nord ; nous plongeons dans le monde agricole.

D’immenses champs cultivés par des fermiers extérieurs de la commune , nombreux pâturages pour l’élevage ( Bernard rempli des paniers de rosés des prés à l’automne ) . Au milieu de cette campagne coule le bief Rollin . Nous passons au hameau des Vernes et à Drenouille où se trouve la ferme familiale de Bernard : un arrêt s’impose !

Nous avons la chance de visiter la ferme du Mont grâce à Jocelyne qui connait la propriétaire . La cheminée sarrasine a été classée monument historique en 1925 et l’ensemble de la ferme en 1980 . Elle possède encore tous les éléments et accessoires de l’habitation bressanne ( chaudron , crémaillère , vieux outils ) un colombier se situe en arrière des bâtiments . On arrive au Rollin où se trouve l’école rénovée et le château d’eau qui lors de sa construction dans les années 1960 s’est effondré faisant 2 morts . Bernard se souvient encore du vacarme qui a retentit dans les alentours .

Le village est à deux pas , mais on a pas vu Fayolle et la rando est un peu courte!  Nous rallongeons notre parcours et après une petite montée nous atteignons notre but : la maison des grands parents de Mado qui est encerclée maintenant par de nouvelles constructions . Le retour se fait en passant devant la salle des fêtes sur une petite route goudronnée . Nous apprécions les violettes au sucre d’Elyane après avoir parcouru 14 km. Bernard , Jean Claude ,Michel nous quittent pour un autre périple mais cela ne nous regarde pas !

Chevroux,le pays de Bernard

Quelques notes historiques sur CHEVROUX.

1032 CHEVROUX faisant partie du royaume de Bourgogne passe sous l’autorité du Saint Empire Romain Germanique. Pour se défendre les habitants du lieu se dotent de poypes: La Bouchardière et de Curtetrelle.

Des seigneuries fleurissent dans les hameaux comme Rotaillat, Fromental et La Fougère. Mais les sires de Bagé et les seigneurs de Gorrevod empêchent ses seigneuries de se développer.

En 1247 le sire de Bagé, Renaud fait creuser le Grand Étang d’une surface de 68 hectares pour assainir les zones marécageuses et pour fournir du poisson les jours de carême. Ce plan d’eau est asséché en 1860-1865 à la demande des habitants.

En 1601 CHEVROUX devient français (traité de Lyon).

Le nom de CHEVROUX vient de CAPROSIUM issu du gaulois CABAROS – GABAROS signifiant « chèvre ».

En 978-981 In Villa CAPROSIO est évoqué et en 994 est mentionné GIVROSIO dans le recueil des chartes de Cluny.

En 1344 les archives de Cote d’Or font état de CHIVROUS et CHIEVROUS.

En 1359 celles de l’Ain CHIVROUS. En 1366 CHIEVROUX et en 1439 le nom actuel de CHEVROUX. En 1472 on trouve CHEVROUS.

Cheminées sarrasines à La Bouchardière et à la ferme de La Boulière. Église SAINT MARTIN d’architecture romane remaniée au XIX° siècle.

Si Druillat m’était conté

DRUILLAT viendrait du gaulois DERWO -chênes- En 1250 on trouve DURLIES –

L’abbaye d’Ambronay y possédait un prieuré – Les templiers un temple au lieudit Molissole. La seigneurie relevait des sires de La Palud de Varambon.

Deux petits fiefs: le Roset possédé au XV° par la famille du Plantay.

Turgon qui dépendait des sires de Thoire puis aux seigneurs de Chateauvieux. Seigneurie inféodée le 6 Mai 1296 par Humbert de Villars à Etienne Raton. Etienne II Raton vendit Turgon à Antoine de Rougemont puis le retira pour le transmettre à ses descendants qui en jouirent jusque vers le milieu du XVI°. Il passe à Palamède de Vaugrineuse le 23 Février 1563. François Guillot avocat au baillage de Bresse le possédait en 1650.

A partir de 1744 Turgon eut la particularité d’appartenir les années paires à Druillat, les années impaires à Saint Martin du mont et ceci jusqu’en 1789.

En 1603 après le passage des troupes de HENRY IV le dénombrement féodal indique que Druillat est réduit à 12 habitants. En 1654 la population est de 400 communiants.

A partir de 1740, l’Hôtel Dieu de Lyon place des nourrissons dans les paroisses ce qui en fait le plus marquant dans l’histoire démographique de Druillat.

L’église de Druillat, archiprêtré de Treffort est dédiée à Saint Georges et date du XII° – XIII siècle.

Au confessionnal…

Dans un village des Dombes, le vieux curé, « à l’ancienne » ne voulait pas entendre les femmes lui dire en confession qu’elles avaient trompé leur mari.
 Si bien que lorsque c’était le cas, il leur demandait de dire : « Monsieur le curé, je suis tombée dans le lavoir. »
 Un jour, le vieux curé part à la retraite et un jeune prêtre vient le remplacer,.
Avant de partir le vieux curé , le présente aux notoriétés et lui explique la vie du village mais bien sûr sans dévoiler le secret de la confession.
 Chaque dimanche l’église est pleine mais à la confession, le vendredi, une phrase revient relativement souvent : « Monsieur le curé, je suis tombée dans le lavoir.”
 Au bout de quelques semaines, le jeune prêtre va voir le maire à la fin de l’office et lui demande de faire faire le plus rapidement possible des travaux au lavoir pour arrêter tous ces accidents.
 Le maire, étant au courant de la fameuse phrase, lui tape sur l’épaule et le rassure en lui disant que ce n’est pas bien grave et qu’il n’y a jamais eu de blessées.
 Le jeune curé lui répond : « A votre place, je ferais tout de même quelques travaux car votre épouse est tombée trois fois dedans cette semaine. »

 

 

Druillat jeudi 3mars 2022


C’est sous un soleil printanier que 12 randonneurs se retrouvent devant l’église de Druillat ; commune de 1180 hab ,à 2km de Pont d’Ain et 20 km de Bourg . Nous descendons à l’ancienne fromagerie et nous empruntons le chemin au milieu des prés et des champs labourés .Le Suran aux eaux verdoyantes coule à proximité et nous conduit directement au moulin .Depuis le pont ,nous admirons les bâtiments et le déversoir .

Maintenant il va falloir grimper sur la colline ; la rampe rouillée n’est pas d’une grande aide ! La montée du Pierret a fait des dégats; c’est la première en 2022 .Nous arrivons au hameau de la Cruiz avec son vieux puits . Nous sommes sur le plateau ; au loin on peut voir St Martin du Mont , la Catherinette sur les hauteurs de Pont d’Ain ,les monts du Cerdon , les Allymes . Nous marchons en lisière de forêts, puis nous nous enfonçons tout doucement dans les bois de Pontsuard( châtaigniers ) relativement secs .Quelques flaques d’eau et les rouées des tracteurs forestiers corsent la rando ;mais cela reste correct .

Une basse -cour hétéroclite nous accueille à proximité du moulin des Hautes Rossettes sur le Durlet . Nous avons la chance de rencontrer l’ancien meunier qui n’est pas avare d’anecdotes de la vie d’autrefois .Nous passons devant un étang et nous atteignons le point culminant de la balade à la ferme de la Frelatière . Des jeunes plants d’arbres coiffés de matière cotonneuse, parmi des coupes blanches, éveillent notre curiosité .En fait c’est de la laine de mouton qui sert de répulsif pour les chevreuils .

Nous longeons des parcs à chevaux et tout en haut c’est le lieu dit le Temple ( temple de Molissole, ancienne possession des Templiers ).Nous retrouvons la civilisation aux Rossettes du Bas ( lotissement ,vieux four et le bruit de l’autoroute toute proche ) .Nous remontons au village après avoir traversé le Durlet sur un joli pont de pierre .

Le soldat du monument aux morts a été sculpté par Alphonse Muscat . Sculpteur aindinois spécialisé dans les monuments aux morts : Bourg en bresse , Pont de Vaux ; aigle des Balmettes ; la sarcleuse parc Joubert à Bourg et bien d’autres .12km et 200m de dénivelé ,nous progressons !


Vescours jeudi 24 Février 2022

 

A 5kms de ST Trivier de Courtes se trouve Vescours ; commune de l’Ain de 250 hab faisant partie du Grand Bassin de Bourg en Bresse ! Ce jeudi 17 février , ce sera le lieu de rendez vous pour 14 randonneurs . Nous sommes plongés dans la France rurale comme dise les Parisiens .

Gilbert est inquiet  » cela ne capte pas  » : c’est normal on est en zone blanche dixit Gene qui en sait qqchose ! Nous rencontrons le président des Pattes Bleues ( club de rando ) qui s’enquiert de notre itinéraire et qui nous éclaire sur certains points . Direction l’étang Morel et son moulin typique ( cf photos et légende ) Le paysage est vallonné ; pâturages; fermes ;bois d’où retentissent des bruits de tronçonneuses , petites routes peu circulantes ; c’est la campagne .

Puis nous apercevons les tours du château de Montsymond construit en 1571 et son immense parc de 7 ha . Actuellement transformé en séjour haut standing ,piscine et spa, et tenu par un couple originaire de Suisse . Tarif haute saison: 8200 € la semaine en 2022 . Petite montée , petite descente et nous atteignons le hameau des Thibauds à environ 3 km de Sermoyer . Nous traversons les bois de Vescours , le terrain est détrempé mais cela pourrait être pire . Une multitude de miradors jalonnent le sentier mais heureusement pas de chasse ce jour . Soudain un tapis rouge de briques cassées se déroule à nos pieds ; notre foulée devient plus rapide . Le paysage passe du vert à l’ocre ; nous arrivons aux carrières d’argile . Cette matière est transportée à Pont de Vaux où elle est transformée en tuiles , briques .

Au bout de 11km nous retrouvons le village et son église ; tout est toujours aussi calme . La table de ping pong et les bancs sont les bienvenus pour notre goûter . Merci Jean Claude et bon anniversaire .



L’argile de Vescours

Vescours – Carrière d’argile de Vescours, Rippe Bernard, les Griottières, le Cussion, l’étang Nicolet

 
Le diagnostic réalisé comprend 144 sondages et concerne le projet d’extension d’une carrière dans la commune de Vescours. Le terrain relativement plat est constitué de sols limono-argileux peu épais recouvrant des niveaux d’argile sur plusieurs mètres d’épaisseur. Ce gisement s’étend sur toute l’emprise du projet d’extension de la carrière et au-delà. Cette carrière est ici exploitée pour l’argile qui est ensuite transformée dans une usine de Pont-de-Vaux. Des briques sont ainsi produites et utilisées en maçonnerie. Les déchets de fabrication sont réutilisés en terrassement dans la carrière d’argile.

2La densité de vestiges est assez lâche et le mobilier archéologique rare. Les faits archéologiques apparaissent entre 0,30 et 0,60 m de profondeur. C’est essentiellement un ensemble de fossés non datés, mais quelques structures archéologiques sont présentes, principalement à l’est des parcelles. La Protohistoire est représentée par une fosse de l’âge du Bronze final et une petite fosse-silo du début de l’âge du Fer qui sont isolées. Quelques fosses peu profondes en bord de plateau constituent un ensemble antique s’étendant sur une cinquantaine de mètres mais difficile à appréhender.

3Enfin, l’élément structurant daté le plus ancien est un fossé contenant un dépôt céramique du xve-xvie s qui pourrait marquer un ancien chemin bordant à l’est les étangs asséchés dits étang Carry et étang Nicolet. La trame formée par les fossés est assez importante mais non datée. Elle permet cependant de retrouver des parcellaires anciens, datés au moins du xve s., masqués par un drainage contemporain.

4Ces éléments témoignent de l’aménagement du site à des fins agricoles mais aussi de l’évolution des parcellaires et du paysage.

Fig. 1 – Extrait de la carte de Cassini

Fig. 1 – Extrait de la carte de Cassini

 

Le château de Montsymond

 

Le château du «Suisse fou»

Une trajectoire hors-normes pour un caractère qui l’est autant… Le chemin du Zurichois Paul Gross l’a mené à Vescours, en France, au Château de Montsymond.

Là, avec sa femme Elfi, il continue, à 74 ans, de travailler toute la journée tout en se sentant «un homme libre».

La grille s’ouvre sur un parc de huit hectares, dans lequel se dressent des arbres cinq fois centenaires. Sur la route, on est en Saône-et-Loire. Dès le portail franchi, dans l’Ain. A deux pas de la Bourgogne et de ses coteaux, de la Bresse et de ses poulets.

Ce jour-là, le château élance ses tours rouges vers un ciel neigeux. Fondé en 1571, on lui a adjoint des tours et des galeries au 17ème siècle, des tours rondes et ses étonnantes briques rouges, à l’italienne, au 19ème.22 pièces et autant de cheminées. On imagine le poids de la rénovation menée en 1998 par le nouveau propriétaire, le Zurichois Paul Gross, alors que le château avait été inoccupé pendant une quinzaine d’années.

«Paysan de luxe»

Paul Gross, un parcours pour le moins atypique: paysan, bûcheron, policier à la «crim’» zurichoise, éditeur, guide de montagne et moniteur de ski, comptable puis broker, courtier en assurances et en affaires bancaires… Avec cette dernière profession, la fortune est au rendez-vous.

A-t-il une explication à cette trajectoire, à cette faculté de changer de cap et de rebondir? «A 14 ans, j’ai quitté ma famille et j’ai pris ma vie en main» (en réalité, il dit : «J’ai pris mon vive en mon main»: le français de Paul Gross, est étonnant, mais vif et coloré!). «Naturellement, cela n’amène pas à une vie normale».

Et de préciser les conditions de ce moment décisif: «Ma mère était très malade et mon père n’avait pas d’argent. Il voulait que je travaille à la fabrique. J’ai dit non: je ne suis pas un homme à travailler dans une fabrique, je suis un homme libre. Je veux devenir paysan. Et cela a commencé comme ça».

Aujourd’hui, Paul Gross se dit d’ailleurs volontiers «paysan de luxe». Car «châtelain, ce n’est pas une profession, c’est une situation», constate-t-il en riant. «Dans ma vie, je me suis fait tout seul. Cela donne lieu à beaucoup de fautes, aussi. Mais j’ai une caractéristique: quand je commence quelque chose, je vais jusqu’au bout.»

Une question de survie

Paul Gross a quitté la Suisse suite à un drame. En 1993, en vacances aux Etats-Unis, sa femme meurt sous ses yeux, renversée par une voiture.

Alors Paul Gross rejette l’affection des autres, même celle de ses enfants: «J’ai voulu vivre ça tout seul». Il décide de partir pour un pays «qui est grand, avec un grand horizon, avec une autre langue que l’allemand, un pays où l’on ne me connaît pas».

«Mes enfants pensaient que j’étais égoïste. Mais c’était une force incompréhensible qui me guidait. Je ne sais pas pourquoi j’ai agi comme ça». Une question de survie. Douze ans plus tard, la faille familiale est toujours là. Si Paul Gross, un homme fort et fier de l’être, a une fissure, c’est bien celle-là.

Il prend sa voiture, roule pendant six mois en France et décide d’y rester. D’abord, il s’arrête dans le Jura, où il achète une maison qu’il rénove. Là, il organise des concerts folkloriques et classiques. Il y vit deux ans.

Puis c’est un concours de circonstances – les retrouvailles avec une femme qu’il avait connue auparavant, la petite annonce concernant un château à vendre et l’envie commune de travailler à une nouvelle aventure – qui va amener le couple à Vescours. La femme en question, c’est Elfi, devenue depuis son épouse.

Résidence familiale

Le château de Montsymond devient alors un hôtel. Mais pas n’importe lequel: «Je ne veux pas d’un château-hôtel avec exclusivement des chambres. Je veux que nous soyons une résidence familiale.» Paul Gross parle volontiers du château en tant qu’«oasis».

Une résidence en interaction avec la région: équitation, golf, quad, vélo, ball trap laser, ou excursion à ski sur le Mont-Blanc avec départ en hélico depuis le château sont au programme pour ceux qui le souhaitent.

A 74 ans, Paul Gross et sa femme disent travailler jusqu’à 18 heures par jour. Elle s’occupe du linge, du repassage, des chambres, de la cuisine. Lui sert les clients, s’occupe du parc et se garde l’exclusivité des desserts!

Pourquoi courir ainsi? «C’est ma vie. Ce n’est pas une vie normale pour un Suisse allemand. Eux, ils ont le rêve d’une retraite rapide, avec une bonne pension, et ne rien faire. Pour moi, la vie, c’est le travail. Le travail, c’est la vie», répond Paul Gross.

Ils n’iront donc jamais s’acheter une petite villa sur la Costa Brava? «Non, ce n’est pas pour moi, ça», dit Paul Gross en éclatant de rire.

Quant au château, les enfants de Paul et ceux d’Elfi n’y étant pas intéressés, le couple cherche des associés qui «le feront vivre avec la même mentalité que nous». Mais Paul Gross est prêt à continuer tant que ses forces seront là. «C’est ma vie», répète-t-il.

Comment un Suisse alémanique, acquéreur du château du village, a-t-il été accepté dans la région? «On m’a surnommé le ‘Suisse fou’. Pas normal. Il faut dire que les gens ici ne sont pas très ouverts, plutôt conservateurs. Mais quand on a commencé à parler agriculture, ils ont constaté que je connaissais mon travail. Mais ils ont toujours gardé une certaine distance, malgré nos bons contacts».

Paul Gross a-t-il lui-même essayé de s’assimiler? «Dans mon cœur, je suis toujours resté Suisse et je veux rester Suisse. Mais… j’accepte qu’il y ait ici une autre mentalité et je la respecte.»

A propos, comment regarde-t-il la Suisse depuis qu’il vit en France? «Je ne suis pas content pour la Suisse. Beaucoup de Suisses ne vivent pas», répond-il.

Avant de préciser sa pensée: «Il y a de plus en plus de personnes âgées. Ils veulent vivre calmement, sans problème, avec une rente importante, de bonnes assurances. Trop de gens veulent vivre ainsi. Je pense que ce n’est pas la vie. Un jour, cela cassera. Les Suisses ne sont pas créatifs, sauf quelques-uns… Mais le gros de la population ne vit pas».

Perrex jeudi 17 février 2022



Le soleil était annoncé pour l’après midi ; c’est ainsi que 12 randonneurs se retrouvent à Perrex . Joli village de 850 hab à proximité de Vonnas . Nous passons devant le majestueux séquoia malheureusement ébranché du côté gauche .La balade se déroulera sur des petites routes goudronnées une fois de plus en raison des pluies des jours précédents . Petite grimpette pour atteindre Moncoin Haut avec la maison bourgeoise de la famille Lombard Platet ( riche propriétaire lyonnais possédant autrefois 5 fermes à Montcet ). Après le haut c’est Moncoin Bas , traversée de la ligne de chemin de fer et nous arrivons au moulin Peroux .

La Veyle est bouillonnante . Jadis 38 moulins jalonnaient les bords de cette rivière .Nous quittons le goudron pour prendre les chemins balisés de VTT bien empierrés . Nous marchons dans des lieux humides marécageux au milieu de peupleraies ; quelques touffes de jonquilles pointent à travers les herbes sèches .Nous débouchons en bas de Rétissinge et nous prenons la direction du moulin du Geai ( commune de Biziat ) . Le jeune propriétaire,au demeurant fort sympathique,nous fait visiter son futur lieu de vie ( turbines ) .

Nous nous arrêtons au moulin de Corsant ; la Veyle est toujours aussi tumultueuse . La scierie et le camping ne sont plus que des lointains souvenirs . Nous empruntons des sentiers herbeux et détrempés pour atteindre les hauts de Perrex .

Les yeux affutés de Roger nous font découvrir au loin une famille chevreuil .Pagneul qui n’est pas en reste débusque un lièvre dans un champ labouré ; mais encore une fois c’est le lièvre qui a gagné .Nous regagnons le village après être passé devant le pigeonnier . La table en bois de l’aire de jeu nous tend les bras pour notre goûter . Nous aurons parcouru 11 km sous un soleil printanier .

historique de St Jean /rey

En complément de ST Jean: en 1272 c’est SANCTUS JOHANNES DE REYSSUSA.

L’église Saint Jean Baptiste date du XII° siècle. Elle possède une galonnière.

A la révolution St Jean devient MONT FLEURY SUR REYSSOUSE.

St Jean/Reyssouze jeudi 10 Février 2022



Le soleil printanier redynamise le groupe de randonneurs ; nous nous retrouvons 19 sur le parking du Foyer Rural de St Jean sur Reyssouze . Petit village de la Haute Bresse de 750 hab connu pour son fleurissement 3 fleurs et son circuit des 3 moulins .Nous passons devant la petite épicerie et l’église datant fin du 12e et début du 13e siècle ; longue ligne droite et nous découvrons à travers les grilles  le château de Montiernoz (Cette seigneurie — dépendant aussi des sires de Bâgé — avec un château était possédée en 1300 par Rodolphe de Montiernoz, chevalier, père de Josserand, damoiseau qui obtint en 1308 d’Amédée IV la confirmation de la justice moyenne
Seigneurie avec château possédée en 1300, par Rodolphe de Monthiernoz, damoiseau, qui obtint en 1306, d’Amé IV, comte de Savoie.la confirmation de la justice moyenne).

C’est un parcours jalonné de fermes bressanes restaurées ou laissées en l’état .Nos souliers apprécient les chemins blancs bien entretenus et peu glaiseux… Les champs sont labourés et semés; ils attendent le réveil de la nature . Nous passons devant un méga élevage de volailles industrielles.Petite descente sur le bief d’Argiors ; au loin le clocher de Servignat . Le ciel se voile et laisse filtrer parcimonieusement quelques rayons de soleil ; une petite fraicheur arrive. Bernard notre guide local, nous montre le bâtiment des abattoirs ex-JOLY situé en face du hameau de Mons . La balade se termine par la montée de la ferme de LANNOZ et le stade .

Nos deux footeux se remémorent leur jeunesse ! Petite causette avant de reprendre le chemin du retour accompagnée de douceurs sucrées .

Blagues belges mais…

Un touriste belge visite l’Australie…Le guide explique: « Dans ce pays, l’animal le plus répandu est le kangourou. C’est un animal qui saute sur la queue.»

– « Ah! je connais », fait le belge. « Chez nous, on appelle ça un morpion >>

 

 Ce sont deux Belges à la chasse, ils voient passer un deltaplane.
Le premier épaule et tire.
– « Bah tu l’as raté !! »
– « Oui, mais il a lâché sa proie. »

 

Ce sont quatre Belges en virée à Paris qui s’arrêtent en voiture dans le bois de Boulogne à hauteur d’une prostituée :
– « C’est combien ? » dit le conducteur
– « 50 euros devant et 70 euros derrière » répond la fille.
– Deux voix de protestations indignées s’élèvent alors de l’arrière  de la voiture :   
– « Et pourquoi c’est plus cher pour nous ? 

Un Belge fait le trajet Paris-Lyon en voiture, et il prend une auto-stoppeuse vêtue d’une mini-jupe. Et elle commence à lui faire du charme.
A l’entrée de Lyon le Belge lui frôle la jambe, par mégarde en changeant  de vitesse.
La nana le regarde droit dans les yeux et lui dit :
– « Tu sais, tu peux aller plus loin. »
Et le Belge a continué jusqu’à Marseille.

Un Belge entre dans un magasin et demande au commerçant :
– « Je voudrais du papier toilette »  Le commerçant demande alors : « Du bleu ou du blanc ? »
Le Belge répond : – « Du bleu, c’est moins salissant ? »

Un Belge est en train de rouler sur l’autoroute tout en écoutant la radio :
– «… ATTENTION, ATTENTION ! Nous avons un communiqué spécial de la gendarmerie : On nous signale qu’un automobiliste roule à contresens sur l’autoroute A1. Soyez prudents … »
Le Belge se retourne vers sa femme : – « Mais, Germaine y sont fous à la radio : c’est pas un, mais des dizaines et des dizaines d’automobilistes qui roulent à contresens ? » 

> Un accident de bus en Belgique a fait 40 morts.
> 20 dans l’accident et 20 dans la reconstitution.

> On vient de nous apprendre une triste nouvelle. Un Belge serait mort noyé en tentant de s’asseoir sur un banc de poissons…