le vaccin!

On dit à l’Anglais :
 – C’est par ici votre vaccin, s’il vous plaît.
 – Je ne veux pas!
  – Allez ! Un gentleman se ferait vacciner.
   Et l’Anglais se fait vacciner.

  On s’adresse à l’Allemand:
  – Maintenant c’est ton tour.
 – Non merci !
 – C’est un ordre !
    Et l’allemand se fait vacciner.

   On s’adresse à l’Américain :
  – Maintenant, c’est à votre tour.
  – En aucun cas !
 – Mais vous savez, votre voisin s’est fait vacciner.

    Et l’américain se fait vacciner.

Vient le tour du Français :

  A vous maintenant !
  – Je ne me ferai pas vacciner ! Pas question.
 – Allez, un gentleman se ferait vacciner.
  – En aucune façon ! Je ne suis pas gentleman, je suis cégétiste contre tout!
  – C’est un ordre !  
  – Non ! Qui êtes-vous pour me donner un ordre ?
  – Vous savez, votre voisin s’est fait vacciner…
  – Je m’en fous ! Mon voisin je l’emm..de ,c’est un c..
  – Écoutez… Qui êtes-vous exactement ?
  – Un Français.
  – Ah, un Français ! De toute façon, vous n’avez pas droit au vaccin.
  – COMMENT ÇA, JE N’Y AI PAS DROIT ?

     Non mais ça va pas la tête ? J’exige d’avoir les mêmes droits que les autres,         bande d’enfoirés !    et le Français se fait vacciner… 

Sans commentaire, c’est la France !!!! 😝

Le Pen…

Vous ne le savez peut-ëtre pas,mais en vieillisant Le Pen s’arrachait les poils du c… qui étaient blancs!

Eh oui,c’était pour laisser les noirs dans la merde….

Pérouges 13 jeudi Mars 2025

17 participants pour cette rando de 10 km et D +150 m que l’on avait faite en décembre  2018 en sens inverse. C’est sous un ciel incertain que nous nous garons au parking des Combes au pied de la citadelle de Pérouges . Nous prenons la direction de Bourg St Christophe à travers des chemins agricoles Les labours ont fait ressortir une multitude de galets , les céréales devront s’imposer pour croître .

Les vapeurs et non les fumées de St Vulbas montent à la verticale dans le ciel  (signe de beau temps! ) . Nous pénétrons dans les ruelles désertes de Bourg St Christophe après avoir visité l’église et nous affrontons la montée de la Madone . Une barrière incite Gilbert à prendre un autre parcours ( ce n’est pas dans ses habitudes ! ) et le groupe se scinde en 2 et miracle la statue est seulement à 100m de la clôture . Grâce aux tél portables le regroupement ne tarde pas à se reformer au pied de Notre Dame de la Côtière érigée en 1958 par les Bourtoirs(habitants d’ici) en remerciements des non représailles des troupes allemandes lors de leur retraite après la bataille de Meximieux . Cette sculpture grisonnante mériterait d’être décapée .

Nous ne trouvons pas la table d’orientation ( plus à gauche ?) et qu’à cela ne tienne nous poursuivons notre périple à travers un paysage vallonné et boisé  (ce n’est pas plat ) . Des troncs d’arbres sont transformés en personnages fantastiques et agrémentent notre balade . Des pancartes fréquemment nous interdisent de donner du pain aux chevaux ( Rusti et Krishna ) .

Sans transition nous voilà dans une zone urbanisée au hameau de la Glaye  (commune de Perouges ) avec de riches villas . Nous redescendons sur des sentiers bien aménagés et débroussaillés et nous longeons le ruisseau du Longevent dont les berges sont envahies d’ail des ours et où de les vestiges d’anciennes piscicultures sont encore bien présents .

Le château de Meximieux se dresse sur la colline à gauche . Les remparts de la cité médiévale nous surplombent et après une grimpette soutenue nous franchissons la porte d’en Haut . Quel contraste avec la période estivale ! Les mimirandonneurs sont presque les seuls à déambuler dans les rues pavées de galets ronds et glissants . Nos chaussures de rando nous évitent des torsions de cheville .

On a pu redécouvrir sereinement l’église forteresse ; les boutiques artisanales , la tour de guet , des belles demeures à encorbellement , la place du tilleul : arbre de la liberté planté en 1792 et qui a bien besoin de tuteurs pour se maintenir droit ,la porte d’en Bas , les traboules , la tarte au sucre etc . C’est une cité préservée mais vivante ( 80 pers y vivent à l’année ) , cité du savoir faire , 4ème village préféré des français en 2013 ,fêtes médiévales , carnaval , festival , marché de Noel etc . Avant de redescendre il manque 4 marcheurs ! Ils étaient partis visiter l’église Ste Marie Madeleine et peut être allumer un cierge en gratitude de la météo clémente de cet amidi . Il est 17h30 et la douceur printanière des derniers jours n’est plus qu’un vague souvenir ; nous avons le temps d’engloutir des pâtisseries et des boissons chaudes avant qu’un petit grésil martèle le toit des voitures .



 

Courmangoux jeudi 6 Mars 2025

Un air printanier a incité 17 randonneurs à (re)découvrir Courmangoux, commune de 500 hab comprenant les hameaux de Roissiat et Chevignat . Cachée derrière une colline , elle est beaucoup plus en retrait que ses voisines situées sur la route de Treffort ,Verjon, Coligny . Cette situation géographique lui a permis d’éviter les incendies de l’été 1944 perpétrées par les troupes nazies ( monument du Grand Brûle ) .

Bernard Clavel écrivain né à Lons le Saunier , auteur d’une centaine de livres dont je suis une fidèle lectrice a vécu plusieurs années au hameau de la Courbatière . La bibliothèque porte son nom .

Nous passons devant l’imposante église St Oyen ( architecture gothique ) . L’épicéa de 172 ans a été abattu en janvier , il ne reste que les billes à fendre . Nous nous engageons dans un petit sentier étroit et raide , heureusement pas trop glissant , pour atteindre la petite reculée camouflée au pied du village . Une petite source bondissante alimente le lavoir et l’ancien moulin entouré d’un joli étang . Un endroit à fréquenter en période de canicule !

Nous retrouvons les champs à perte de vue , les cultures . On devine les clochers de Pressiat et Cuisiat et le Mont Myon ; le géant du Revermont (662 m ) et ses 2 compères : le Mont Chatel ( fouilles mérovingiennes )et le Montfort (chapelle et ruines d’un vieux château ) .

Deux immenses porcheries sont implantées dans cette campagne . Nous parcourons une piste forestière , la végétation se réveille en douceur : petites fleurs sur les talus ( anémones sylvie , ficaires , pulmonaires ) et quelques gazouillis d’oiseaux et des oeufs de crapaud dans une flaque ( c’est Roger qui les a découverts ) . Nous débouchons dans une clairière verdoyante , petite grimpette et nous voilà déjà en vue de la Grange du Pin .

Espace loisirs et nature de 8 ha ( Val Revermont Cuisiat ) très prisé l’été baignade , camping, accro branches et sa passerelle que nous empruntons toujours avec plaisir ou appréhension . La marche continue avec une alternance de montées et descentes sur des petites routes et des chemins d’exploitations avec en toile de fond toujours les 3 monts .

Pas de randos sans être confronté à une surprise ; une grosse boule de poil gît à un carrefour : c’est un blaireau qui s’est fait happé par une voiture ! nous ne pensions pas que l’animal était aussi joli avec son masque noir et blanc . Nous nous rapprochons des bas de Pressiat et après quelques contours nous devinons le clocher de Courmangoux , encore un petit raidillon agrémenté de scilles bleutées et voilà le verger associatif qui s’agrandit d’années en années . Il n’est pas loin de 17h30 , une petite fraicheur nous incite à ne pas trop tarder . Alors combien au compteur ? nous validons pour 13 km et 200m D . Pourvu que ce temps printanier persiste !

Tout sur Courmangoux:https://static.apidae-tourisme.com/filestore/objets-touristiques/brochures/3/195/49923.pdf



 

Thol jeudi 27 Février 2025

Quelle chance le soleil est réapparu en fin de matinée ! 17 randonneurs convergent sur les hauteurs de Pont d’Ain à proximité du cimetière . La balade commence par une descente ( c’est rare ) en bordure de la rivière d’Ain . Nous passons au milieu de terrains occupés par des caravanes ( jolie roulotte en bois toute sculptée ) en longeant la rivière d’Ain au fort débit . Nous arrivons à Oussiat , château de Moncel et son joli parc ,les anciennes filatures réhabilitées en logement et le terrain de boules .

Le paysage a changé depuis notre rando en 2018 , le canal de dérivation est asséché depuis l’installation de la nouvelle centrale hydro électrique inaugurée en 2024 . Les turbines tournent à plein régime . Les énergies renouvelables sont bien présentes car nous marchons le long du parc photovoltaïque mis en service en 2022 ( superficie 2,4 ha , 9900 panneaux ) on ne les a pas comptés ! Nous contournons le domaine de Thol .

Historique de ce camp récapitulé brièvement :

-construit en 1939 a hébergé en 1941 le 10eme bataillon de chasseurs à pied –en 1942 des troupes italiennes

-en 1943 -1944 475 élèves de l’école militaire d’Autun dont 50 ont rejoint le maquis en 1944

-de 1944 à 1948 prisonniers allemands qui aident à la reconstruction

-de 1948 à 1958 sert de stockage militaire 1958 1961 centre pour les Algériens appartenant au FLN

-de 1962 1965 centre pour les activistes OAS puis à nouveau centre de stockage

-en 1985 reçoit des délinquants en fin de peine

-en  1993 arrivée des tziganes projet qui suscite la révolte des gens de la région et qui sera abandonné-

en 1997 la commune de Neuville sur Ain achète le domaine et installe théâtre , musée , bibliothèque , zone artisanale et centre de tri postal de 2010 à 2016.

Les vestiges du château de Thol se devinent derrière la colline encore vierge de frondaisons . Pour y accéder nous nous enfilons dans un défilé humide et caillouteux jonché d’arbres déracinés , la trace s’estompe dans les sous bois mais  on garde le cap, pas de panique , nous recroisons les randonneurs de la retraite sportive de Nantua, Montréal la Cluse divisés en 3 groupes ( plus de 50 ) . Nous les suivons et nous arrivons au château de Thol .

On trouve les traces de ce bastion à partir du 13eme siècle , origine incertaine , il veille sur la vallée de l’Ain avec le château de Chenavel qui lui fait face . Ce fortin a été abandonné puis acheté en 2001 et repris en 2019 par un couple luxembourgeois qui se démène pour redonner vie à cet endroit et qui a bénéficié d’une subvention du loto du patrimoine en 2021; Nous bénéficions des commentaires de leur guide et de la chanson d’Yvan Rebroff les yeux noirs dont c’est l’anniversaire de sa mort en 2008 . La rénovation a débuté mais nous sommes interpelés par la cabane en bois perchée sur une tour qui tranche avec le site médiéval ( pour de futures nuits insolites ? ) Nous quittons cet univers boisé pour arpenter les grands espaces du mont Olivet ; les prés , les champs sont à découverts et la petite bise commence à se faire ressentir . La vue est dégagée sur le Bugey et le Revermont , nous habitons une belle région et regagnons Pont d’Ain par le chemin de la chapelle de la Catherinette .

Cette chapelle a été reconstruite sur les vestiges d’une ancienne chapelle en 1837 1839 inaugurée en 1845 , un logement était prévu pour le curé d’ARS ( jamais occupé ) .L’association les Amis de la Catherinette s’occupent de sa restauration . C’est un petit havre de paix bien aménagé avec kiosque et bancs  La marche se termine par le passage devant la maison de retraite mais personne ne souhaite prendre pension , nous pressons le pas car Jean Claude a pris un grade de plus depuis le 26 février et nous offre une pâtisserie dont seul lui a le secret et des bulles . encore merci .

Bienvenue à Catherine et Nelly qui se sont jointes à cette fine équipe et que nous accueillerons avec joie lors de nos prochains périples et bravo à Anne pour avoir rendu les souliers de Michèle en parfait état !

Tout sur la centrale hydro-électrique:https://www.groupe-legendre.com/nos-actualites/construction-de-la-centrale-hydroelectrique-doussiat-01/

NB:la structure montée en haut de la tour n’est que provisoire et sert de documentation(merci Véro!)



 

Thoissey jeudi 20 Février 2025

C’est une après midi idéale pour déambuler en bord de Saône . Un décrassage pour 15 randonneurs qui ont envie de profiter des prémisses du printemps sans trop se fatiguer . Nous partons du port de Thoissey et nous rallions le bourg par l’allée des platanes sur 1 km en longeant le canal des Echudes construit en 1758 qui récupère les eaux de la Chalaronne . Nous décidons de visiter dans un premier temps les vieux quartiers de la ville : couvent des Ursulines , église Ste Marie Madeleine , vieux lavoirs , collège annexe où Michel a fait ses études , hopital cantonal avec apothicairerie classée . De nombreux panneaux retracent la vie des personnalités liées à cette commune ( Paul Blanc , poétes, ecrivains, résistants etc ) .

Nous pénétrons dans le parc du général Jean Baptiste Marchand ( héros de la bataille de Fachoda et de la Grande Guerre ) sauf Pagneul :les chiens sont interdits même tenus en laisse car il y a un parc animalier avec des daims et de la volaille . Cet espace public est agrémenté d’un arboretum , d’un étang et du jardin des Illustres : ce sont des sculptures de femmes du 20éme siècle qui se sont battues pour la liberté de la Femme , elles sont taillées dans des troncs d’arbres abattus et vous pouvez reconnaître Simone Veil ,Lucie Aubrac , Gisèle Halimi et Genevieve De Gaulle Anthonioz .

Nous quittons le monde urbain pour un sentier buissonnier sur la digue en bordure de la Chalaronne aux eaux transparentes . Nous débouchons sur le camping de St Didier et nous suivons le circuit des lavandières ,nous traversons le stade et nous nous dirigeons vers la passerelle métallique St Julien inaugurée en 2009 en remplacement du vieux pont qui avait vu passer les chars allemands en 1944 1945 .

Nous passons devant le moulin St Julien et son pigeonnier devenu un gîte équestre . Petit passage dans les bois et nous atteignons le hameau de Vannans , une haute maison en briques surmontée d’un belvédère sur sa toiture nous interpelle et plus loin idem ; peut être est ce pour admirer le panorama sur le Beaujolais ? On devine le château en contre bas car il est dans une zone d’ombre .

Aussitôt franchi le carrefour de la croix des Rollets nous plongeons sur la Saône et ses verts bocages . Nous retrouvons le chemin de halage devenu la voie bleue , le barrage de Thoissey situé sur Dracé(69) rompt la monotonie de la ligne droite et bientôt nous atteignons le camping et son complexe nautique avec piscine , toboggan . Le vieux plongeoir ,l’ancienne douche en forme de tulipe recustomisée par un artiste local étaient les vestiges de l’ancienne plage fleuron du tourisme dans les années 1930-1950 .

L’ambiance fluviale et les premiers rayons de soleil nous ont un peu ramollis mais soudain les randonneurs sortent de leur léthargie car il y a de l’anniversaire dans l’air : la glacière est de retour .

Merci Gégé , les bugnes étaient excellentes et elles sont descendues comme une lettre à la poste avec le Cerdon ( Pagneul s’est chargé de récurer la boîte à chaussures et il a aimé )Ah oui j’oubliais on a quand même fait une dizaine de km .

NB:pour tout savoir sur le barrage

https://www.leprogres.fr/environnement/2024/03/24/depuis-drace-cette-centrale-hydraulique-permet-d-eclairer-les-ecoles-et-les-piscines-de-lyon

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-alimente-ses-ecoles-et-piscines-grace-au-barrage-hydraulique-de-drace



 

Cruzilles les Mépillat jeudi 6 Février 2025

La grisaille n’a pas empêché 16 personnes de prendre le départ de la rando de Cruzilles les Mépillat ( pas facile à prononcer !) . Cette commune de 950 hab résulte de la fusion avec Mépillat en 1865 .

Nous contournons l’imposante église pour emprunter une trace herbeuse boueuse , « çà commence bien !  » mais heureusement nous retrouvons des chemins sablonneux au milieu des labours bressans .

Le clocher de Laiz émerge au dessus des champs endormis en attente des premiers signes printaniers . Petite incursion dans cette petite église qui est ouverte ( très rare ) . Un dindon dans son parc n’a pas apprécié notre passage et nous le fait savoir par un glougloutement haineux et parade en faisant la roue .

Nous longeons le bief de Malivert sur une piste bien aménagée , une méga moule d’eau douce attire notre attention . Nous utilisons la passerelle en bois et nous voilà au lavoir où Gilbert avait rencontré un pêcheur de vifs lors de sa reco . Alors interdit de les pêcher ? La réponse se trouve au bas de cet article

Nous passons devant le stade de foot qui a vu les heures de gloire de notre ami Michel G . Nous sommes à Laiz (1300hab) enfin plutôt dans la banlieue de Pont de Veyle : zone artisanale , industrielle , batiments de transports logistiques,gendarmerie , lotissements , ronds points . Nous suivons le bief de la Suisse canalisé par des palissades en bordure des maisons ; nous nous éloignons de cette urbanisation pour remonter sur la colline . Un ancien château d’eau ressemblant à une grosse citerne et le nouveau en forme de flûte à champagne délimitent le paysage bien bouché aujourd’hui .

Nous regagnons notre lieu de départ en déambulons dans les rues de Cruzilles avec  le Broc’saloon à l’ambiance Western nous amuse et les 2 vieilles cartes postales affichées sur les murs de la salle communale font resurgir des souvenirs d’une époque pas si lointaine que çà . Nous avons eu raison de sortir de notre confort quotidien et  parcourir 11km car finalement il ne faisait pas si froid et le soleil était dans le coeur des randonneurs .

Au sujet des vifs pour la pêche:https://rmc.bfmtv.com/actualites/sciences-nature/souffrance-animale-faut-il-interdire-la-peche-au-vif-avec-des-animaux-vivants-comme-appats_AN-202403180503.html



 

Flan à la noix de coco par PTB

3 oeufs

1 boite de lait concentré sucré et autant de lait

125 g de noix de coco

caramel

Séparer les blancs des jaunes

Dans les jaunes incorporer lait,lait concentré et noix de coco

Ajouter les blancs en neige

Caramel au fond du moule après passer au frigo(PTB le mets à la fin sur le flan)

Th 7 pendant 45′ au bain marie

Gâteau chocolat-marron par PTB

400 g de crème de marron(un peu plus c’est pas gênant)

80 g de beurre

4 oeufs(séparer les blancs des jaunes)

80g de chocolat

Mélanger les jaunes avec la crème de marron

Faire fondre le  chocolat et le beurre

Mélanger les 2 préparations

Incorporer doucement les blancs d’oeufs en neige

Four à 180°C entre 30′ et 45′

Confiture d’oranges de Jocelyne

12 oranges maltaises

2 citrons

1 boite d’ananas

1 pamplemousse

1l d’eau

sucre 

Mettre tous les fruits en petit quartier , ajouter les zestes de 3 oranges et 1 litre d’eau

Laissr macérer pendant 14 H et cuire 25′ sans le sucre et à nouveau laisser reposer 12H

Pour la cuisson définitive,mettre 625 g de sucre/500g et laisser mijoter 45′

Cela fait environ une douzaine de petits pots genre moutarde

 

L’Abergement Clémenciat jeudi 23 Janvier 2025

Adieu grisaille et paysage givré , le soleil est réapparu en fin de matinée et nous redonne de la vigueur pour parcourir les alentours de l’Abergement Clementiat (850 hab ) . 13 randonneurs se retrouvent sur le parking de la mairie , sans perdre de temps nous nous dirigeons vers le Vieux Bourg en ayant jeté un coup d’oeil sur les menus du restaurant St Lazare tenu par la famille Bidard . La construction du nouveau complexe sportif fait rêver les Montceliens !

Nous arrivons sur le site médiéval du Vieux Bourg (propriété privée) les traces remonteraient au 14ème siècle mais le site pourrait avoir des origines gallo romaines ( poypes ) . Nous avons l’autorisation de déambuler dans le parc de l’ancienne forteresse . Les bâtiments étaient entourés d’une enceinte de briques dont il subsiste une tour carrée et 2 tours rondes , une ancienne église et une maison à galeries encore habitée . Accolé à ces vestiges se trouve le château Munet érigé en 1700 et rénové en 1871 par Mr Munet ( famille qui a eu un rôle important dans la commune )

Le maire Mr Elisée Munet est à l’origine du rattachement de Clemenciat à l’Abergement en 1857 et à la création du nouveau village  » Munetville  » là où nous sommes garés . Voilà pour la petite histoire .

Poursuite de la balade sur des petites routes goudronnées à notre grande satisfaction car les prés sont gorgés d’eau et les fossés bien remplis , 2 carrefours avec des croix et nous voilà sur la Route du Paradis sous une T° très douce ( on n’est pas en enfer ! ) Nous longeons les pépinières Daniel Soupe ; les futurs arbustes et conifères sont alignés en rangs serrés avec des semis qui sont fait en direct et protégés par des bâches en plastique ce qui favorise l’enracinement et évite la prolifération des mauvaises herbes .

Nous obliquons à Droite sur un chemin boueux et nous plongeons sur la société horticole Bernard Soupe créée en 1981 implantée aussi à St Etienne du Bois . Merci aux ouvriers d’avoir laisser passer la horde de promeneurs alors qu’ils étaient en plein travail . Nous passons devant une multitude de serres ( un vrai village ) chauffées en grande partie grâce à du bois déchiqueté . Les futurs plants sont déjà transplantés dans les godets et nos jardiniers émérites se voient déjà en pleine action : patience ! Nous montons sur la colline de Polain où la ferme équestre vient d’arrêter ses activités , traversée de la route de Dompierre sur Chalaronne pour atteindre Clementiat , petit hameau où l’ancienne église romane a été rénovée et transformée en maison d’habitation .

Nous empruntons la route de la Chèvre dominée par un château d’eau . Tout le long de notre périple nous aurons pu voir un habitat rural dispersé composé de longues bâtisses en pisé . Le clocher pointe à l’horizon mais se dérobe à mesure que l’on approche du point de départ , la dernière grimpette se fait sentir dans les mollets .

Pas de magasins dans ce bourg mais un distributeur de pains , de pizzas et boissons ; serait ce l’avenir des zones rurales ? il y a encore une école . Quelle chance d’avoir pu profiter de cet AM ensoleillé ; c’est sûr le printemps va bientôt arriver , on est sorti du tunnel de l’hiver .

Tout savoir sur les pépinières Daniel Soupe:

http://pepinieres-soupe.com



 

Bourg en Bresse jeudi 16 janvier 2025

ENFIN ! Après 2 annulations nous avons pu honorer le RDV avec les docteurs de Bourg en Bresse . 20 randonneurs en pleine santé se retrouvent en ce début d’année devant l’ AMPHI prêts à sillonner les rues portant un nom de docteurs ou apparentées à la médecine . C’est une rando citadine , alors nous avons troqué nos grosses chaussures pour des basketts  mais les gants et les bonnets sont de mise car il ne fait pas bien chaud .

Nous suivons docilement Gilbert en faisant attention pour les traversées de routes . Notre guide conférencier Jean Claude P ne va pas chômer car 18 haltes sont prévues devant les plaques portant un nom illustre et nous voulons tout savoir . Nous déambulons dans les quartiers de la Reyssouze ( des lieux que nous fréquentons rarement ) certains immeubles ont été réhabilités , isolés , les espaces verts ont été conservés et au milieu de cette zone urbaine coule nonchalamment le fleuve burgien : la Reyssouze qui bénéficie actuellement de travaux de revégétalisation pour favoriser la bio diversité . Les canards barbotent dans cette eau claire et nous amusent et soudain un ragondin peu craintif s’approche de nous suscitant des cris d’épouvante pour certaines . Il faut dire que ces bestioles ont envahi les rives herbeuses et ont creusé des galeries sous les berges . Nous devenons experts pour les repérer .

Nous continuons à arpenter les rues et les ruelles . La boîte à souvenirs fonctionne à plein régime ; on peut entendre :  » je suis allé à l’école ici , j’ai fait du sport dans ce stade , j’ai travaillé dans cet immeuble et peut être des choses moins racontables ! Petit aperçu sur les travaux allée de Challes , passage quai Groboz , parc des Baudières , rue de la Ré et maternité Emile Pellicand . C’est là que tout a commencé pour une grande partie de nos marcheurs .

Nous passons par les nouveaux quartiers de la caserne Aubry et nous pensions franchir les portes de l’université mais ici ce n’est pas l’université inter âge ! La montée au Bastion pour voir la statue de Xavier Bichat sera le seul dénivelé de cet après midi.

Nous terminons par la rue Pasteur et Hudellet et comme nous avons bien marché ( 9 km ) nous nous arrêtons au « Beau Marché  » pour prendre une boisson réconfortante .

Vous trouverez la fiche récapitulative des rues et des docteurs pour parfaire vos révisions en vue d’une éventuelle interrogation surprise . Eh oui il faut faire travailler sa mémoire !

Après midi fort sympathique et studieuse sous une météo hivernale mais supportable . Merci aussi à Florence notre serre file du jour qui a eu du boulot

NB:Claudius Favier https://www.chroniquesdebresse.fr/Claudius-Favier-ma-vie-sportive-a-l-Alouette-des-Gaules

les différents pts de passage:(résumé succin)

1 Dr Gustave Léger que l’on a vu déambuler dans les couloirs de l’H Dieu lors de nos études(1974-1976)façon Bocuse.Vient du pays de Gex d’une famille de médecins.Généraliste et neurologue au diagnostic très sûr sans faire des panoplies d’examens

2 Irène Joliot-Curie chimiste et physicienne 1867 1934 fille de Marie et Pierre Curie a fait ses études sur les rayons X au service de la médecine.En est morte dû à l’accumulation des rayonnements qu’elle a reçus lors de ses travaux

3 Dr Temporal maire de St Rambert en Bugey,a fait toute sa carrière ds l’armée,grand résistant,a été fusillé par les Allemands en juillet 1944

4 Dr Duby,parisien mais depuis son enfance venait en vacances dans le val de saône ,docteur honoris clausae en histoire-géo

5 Louis Parant,Dr en pharmacie de Bourg,a lancé l’idée du « timbre anti tuberculeux ,

A été impliqué dans la vie municipale,a un stade qui porte son nom et a été un créateur de l’Alouette des Gaules

PS:il y a un gymnase Claudius Favier à proximité et beaucoup m’on demandé qui était ce monsieur.Vous trouverez la réponse en cliquant sur le lien en fin d’article

6 Henri Dunand, 1828 1910 médecin suisse qui a créé la Croix Rouge à la suite du carnage de la bataille de Solferino 40000 morts en 2 jours

7 Dr Bouveret,de St Julien/Reyssouse,connu pour ses travaux sur le choléra et cardiologie.A décrit une forme de tachycardie qui porte encore son nom

8 Charles Robin médecin de Jasseron,a vulgarisé l’usage du microscope et a publié ses travaux sur les levures en particulier sur les candidas albicans

9 Dr Touillon de Bourg a décrit la grippe espagnole a son arrivée ds notre département

10 Dr Nodet de Bourg médecin et érudit local qui a fait bcp de publications et de recherches sur les origines de l’église de Brou

11 Dr Roux 1853 1933,parisien a fondé l’institut Pasteur …avec son ami Pasteur

12 REP avec le Dr Emile Pélican et son épouse sage-femme ont créé la nouvelle maternité  grâce à eux l’école de sage femme a connu un rayonnement inter-régional.A Bourg ce n’était pas les cigognes qui apportaient les enfants mais les pélicans

13 Dr Claude Bernard de Lyon( Université) ,physiologiste ce que l’on appelle médecine interne maintenant qui s’occupe de la globalité du corps et de l’interconnexion des organes entre eux

14 Dr Schweitzer Albert 1875 1965 , alsacien qui s’est occupé des lépreux (Lambarené )au Gabon

15 Dr Xavier Bichat né à Thoirette anatomopathologiste réputé mort de la typhoïde suite à une dissection d’un corps contaminé

16 Dr Ebrard de Bourg a été choisi par A Marie Crollet de Vonnas ,qui a fait un leg à la ville de Bourg,comme médecin chef de la Charité qu’elle a créée

17 Pasteur pas médecin mais a mis,entre autres,le vaccin contre la rage

18 Dr Hudellet de Bourg qui a révolutionné les méthodes d’asepsie à l’Hotel Dieu bd de Brou

 



Biziat jeudi 12 Décembre 2024

De la grisaille, encore de la grisaille , toujours de la grisaille ,qu’à cela ne tienne 14 randonneurs ont décidé de ne pas s’affaler dans leurs canapés et se morfondre . Les parkings inférieurs et supérieurs de la salle des fêtes et de la salle communale de Biziat sont pris d’assaut . Vite , vite ( peut être un peu trop de précipitation pour Bernard – – – – – ) Nous marchons d’un bon pas sur la route de St André D’Huriat pour nous réchauffer , cela fait une semaine que l’on ne s’est pas rencontré et bla bla bla bla , nous prenons possession de toute la largeur de la route sans nous en apercevoir : VOITURE ! et toute la colonne se gare sur les talus en étant surpris de rencontrer autant de véhicules sur cette petite voie .

Nous cheminons dans le bocage bressan , les haies et les bosquets n’ont pas encore été détruits par l’agriculture intensive .Au lieu dit des Moussières nous remarquons une maison plus imposante que les autres qui a sûrement tout un passé ? Biziat ( 800 h) fait partie de la Bresse du sud , la preuve , nous traversons l’élevage de volailles de Bresse Deroche primé souvent aux Glorieuses . Les gallinacés aux pattes bleues évoluent en liberté dans des parcs verdoyants à proximité de leurs poulaillers .

Pas de rando sans passer devant un haras ; cette fois c’est le méga haras des Lilas créé il y a environ 8 ans par la famille Saclier . Nous assistons à la cavalcade d’un cheval qui se donne en spectacle rien que pour nous et c’est grandiose .

Nous redescendons dans les zones humides traversées par de nombreux biefs au milieu des peupleraies .Les fossés ont été bien curés et les parcours VTT sont bien balisés . L’humidité et une petite fraîcheur nous font accélérer la cadence ,juste le temps d’entrapercevoir les drapeaux américain et texan à l’entrée d’un domaine où se dandinent une oie avec ses oisons mais pas de canards, ni de Donald ( Trump bien sûr !) . Nous retrouvons nos voitures ; il n’y a pas de voleurs à Biziat , la portière du véhicule de Bernard était restée grande ouverte . Des friandises , une boisson chaude et nous regagnons nos pénates heureux d’avoir pu passer encore un bon moment ensemble .



 

 

Viriat jeudi 5 Décembre 2024

Ce jeudi 5 décembre le rendez vous est fixé à Viriat derrière la salle des fêtes . Village d’une superficie de 4535 ha , une des plus grandes communes rurales de France , nombreux hameaux à caractère rural et quartiers plus urbains jouxtant Bourg en Bresse comme La Neuve et Fleyriat . La population avoisine les 7000 hab . La météo semble clémente et à inciter 19 randonneurs à se dépenser avant les fêtes . La première partie de la rando se fait dans la zone urbaine sur un large trottoir qui facilite la mobilisation douce .

De futurs lotissements vont bientôt éclore sur des terrains agricoles : Viriat cité dortoir ? La commune conservera t’elle son caractère festif grâce à ses nombreuses associations ? Sans transition nous plongeons dans la campagne sur des petites routes et chemins de terre propices aux pauses techniques ! Une grosse ferme , des petits domaines en cours de rénovation émaillent notre parcours . Une passerelle sur le Jugnon est la bienvenue et nous évite de  » gauger » nos godillots . Le bourdonnement de l’autoroute enfle au fur et à mesure que l’on se rapproche de Tanvol et du noeud autoroutier de l’A39 et de l’A 40 . Nous passons 3 fois sur les ponts et nous constatons l’emprise de ces tronçons sur le paysage .

Nous marchons en direction de Chassignole et nous resserrons les rangs pour traverser la route de Marboz , il faut faire vite car la circulation est intense . Nous empruntons un passage bucolique mais en rando l’imprévu peut surgir à tout moment : une bête noire traverse le taillis tel un boulet de canon et déboussolée retraverse le fourré juste devant nous . Mais oui c’est bien un sanglier ! Et Pagneul imperturbable n’a même pas réagi . Une autre petite passerelle nous emmène au quartier de Besserel . Nous faisons un détour pour admirer la stèle de Prosper Convert , écrivain et chansonnier bressan .

Le square en forme d’amphithéâtre est un lieu propice pour terminer une balade . Nous investissons les gradins et nous voyons les Berthillers revenir avec la glacière : c’était l’anniversaire de Roger ! Merci pour ce goûter amélioré



 

Lent jeudi 28 Novembre 2024

La grisaille , l’humidité , le petit crachin n’ont pas découragé les 17 randonneurs du jeudi , trop contents de se retrouver et de passer un bon moment de convivialité . Nous partons du parking de l’école de Lent avec un espace bien aménagé avec des jeux et pumptrack .

Aujourd’hui c’est Florence qui nous guidera , elle est en formation d’animatrice de rando et nous servirons de cobayes , même pas peur ! Nous déambulons dans les rues du village en essayant de rester groupés sur la gauche ( c’est difficile ! ) Nous passons devant les établissements Brédy et Sobeca , longeons la Veyle qui a pris sa source pas très loin d’ici vers un étang à Chalamont .

Après avoir traversé la départementale nous voici sur le plateau en limite de la Bresse et de la Dombes . Ambiance feutrée sur des chemins embrumés qui pourrait affecter notre moral  mais que neni! Nos papotages , nos éclats de rire résonnent dans les bois silencieux .Le bruit d’une pelleteuse nous interpelle , il faut aller voir même si le passage est privé . Les bûcherons et les ouvriers sont sympas et nous laissent passer . Ils curent le thou et renforcent les berges mais que de vase ! Nous suivons le bord des étangs noyés dans la brume mais nous ne voyons pas passer les oies sauvages comme dans la chanson de Michel Delpech .

Nous aurions bien voulu jeter un coup d’oeil sur le parc de la ferme de Longris mais la haie est bien trop haute . C’est par un chemin herbeux que nous regagnons le village de Lent (1407 hab ) communauté de l’agglo de Bourg en Bresse . Nous passons devant la tour horloge édifiée au 16 eme qui servait à donner l’heure aux habitants mais qui pouvait aussi servir de cellule de dégrisement … Nous n’en avons pas l’utilité ce jour .

La rando terminée nous validons l’encadrement de la stagiaire en espérant la revoir bientôt pour de nouvelles aventures . Nous levons le camp sans trop attendre car le crachin nous transperce à nouveau .



 

Les Cuisines jeudi 14 Novembre 2024

C’est par un bel après midi automnal que nous prenons d’assaut le parking de la salle des fêtes de Condeissiat et Roger sera notre guide . Nous le suivrons sur les chemins de son enfance .

Sans perdre de temps nous empruntons le sentier de rando qui passe derrière l’étang et la trace dans les prés enherbés . Soudain un appel téléphonique : 3 copains ont loupé le rendez vous avancé à 13h15 et viennent à notre rencontre à vive allure .

Une fois la troupe reconstituée ( 17 ) nous arpentons les petites routes communales peu fréquentées ( la mousse pousse au milieu de la chaussée ) et nous nous immergeons dans cet environnement apaisant : des petits domaines avec des volailles bien grassouillettes(les fêtes de Noël approchent ) des génisses , un haras , des maïs déssèchés en attente d’être récoltés . Seuls les aboiements des chiens à l’approche de notre caravane viennent troubler ce calme champêtre . En retrait de la route nous apercevons la maison où Roger a vécu dans son enfance avec toute sa famille ; nous sommes aux Cuisines .

Roger raconte nous : <<-il fallait aller chercher l’eau à la source Ripoz , on allait à l’école à pied (4 km ) par tous les temps sur des chemins détrempés et on rentrait parfois à la nuit .  Ce n’était pas la misère , ce n’était pas le paradis non plus  . C’était une autre époque ,maintenant les enfants sont conduits devant leurs écoles en bus ou en voiture>> .

Après cette séquence nostalgie nous débouchons sur l’allée de Romans , le soleil illumine les feuillages et nous éblouit , le clocher se devine au loin . Rencontre fortuite avec le propriétaire de setter lemon et d’un chiot de 2 mois qui nous fait fondre de tendresse et c’est déjà le retour vers 16 h . Une petite gourmandise ( merci Elyane ) avant de regagner nos pénates . Quel bonheur d’avoir retrouvé le soleil !



 

Col de France jeudi 7 Novembre 2024

Le soleil n’était pas garanti cet après midi tant le brouillard bressan a mis du temps à s’évaporer . Mais à 13h30 ; Miracle ! il est bien là sur le parking du col de France . Nous sommes 12 randonneurs , heureux de retrouver cette luminosité qui nous fait tant défaut en ce moment . Mais pourquoi Brigitte tarde t’elle à partir ? elle ne retrouve pas son tel ! décidément la série continue chez les Berthiller !

Nous abordons la première grimpette sur un sentier caillouteux humide dans les bois ; alors que nous bifurquons sur la droite nous rencontrons notre ancienne copine de rando : Nadine la petite secrétaire du labo . Nous nous engageons dans un chemin non répertorié sur les topos ( merci à Christian de nous l’avoir indiqué ) . Nous surplombons la route du col de France et nous descendons au niveau d’une habitation entourée d’un bric à brac d’engins agricoles .

Heureusement le passage le long de la départementale est bref car les voitures roulent vite et c’est avec soulagement que nous plongeons dans le vallon verdoyant du hameau de France . Un gîte s’est recouvert d’un habit de lumière rouge flamboyant . Mais chut chut! la troupe se met en arrêt pour admirer 3 chevreuils au milieu d’un pré . Nous arrivons au petit pont où coule le Sevron et au pied du vieux col de France bien connu des cyclistes . Nous longeons ce petit bief sur un chemin humide parsemé de flaques avec un abri sous roches pris dans les broussailles .

La vue se dégage et nous découvrons Meillonnas et son château . Une longue remontée en lisière de forêt entrecoupée de trouées sur la campagne bressanne nous permet de faire de petites pauses et nous atteignons un grand pré ; le repère pour les marcheurs . Pour éviter des parties glissantes nous empruntons des pistes moins exposées mais il faut rester vigilant : les racines , les pierres sous les feuilles sont des pièges fréquents ( aucunes chutes à déplorer ) , la marche continue sur des chemins plus larges bordés de graminées orangées et de prés clairières , nous passons sous une ligne de haute tension : une vraie tour Eiffel !

Une petite fraicheur se fait ressentir , nous allongeons la foulée , les dernières grimpettes s’enchainent sur un rythme soutenu . Le soleil couchant fait apparaître de belles couleurs dans le ciel . Vite vite le fond de l’air s’embrume , nous dévalons jusqu’au parking et nous terminons notre périple par des douceurs sucrées . Merci aux pâtissières .

Brigitte a poussé un ouf de soulagement quand elle a retrouvé son portable dans la voiture restée à Montcet , à qui le tour ?