Thoissey jeudi 20 Février 2025

C’est une après midi idéale pour déambuler en bord de Saône . Un décrassage pour 15 randonneurs qui ont envie de profiter des prémisses du printemps sans trop se fatiguer . Nous partons du port de Thoissey et nous rallions le bourg par l’allée des platanes sur 1 km en longeant le canal des Echudes construit en 1758 qui récupère les eaux de la Chalaronne . Nous décidons de visiter dans un premier temps les vieux quartiers de la ville : couvent des Ursulines , église Ste Marie Madeleine , vieux lavoirs , collège annexe où Michel a fait ses études , hopital cantonal avec apothicairerie classée . De nombreux panneaux retracent la vie des personnalités liées à cette commune ( Paul Blanc , poétes, ecrivains, résistants etc ) .

Nous pénétrons dans le parc du général Jean Baptiste Marchand ( héros de la bataille de Fachoda et de la Grande Guerre ) sauf Pagneul :les chiens sont interdits même tenus en laisse car il y a un parc animalier avec des daims et de la volaille . Cet espace public est agrémenté d’un arboretum , d’un étang et du jardin des Illustres : ce sont des sculptures de femmes du 20éme siècle qui se sont battues pour la liberté de la Femme , elles sont taillées dans des troncs d’arbres abattus et vous pouvez reconnaître Simone Veil ,Lucie Aubrac , Gisèle Halimi et Genevieve De Gaulle Anthonioz .

Nous quittons le monde urbain pour un sentier buissonnier sur la digue en bordure de la Chalaronne aux eaux transparentes . Nous débouchons sur le camping de St Didier et nous suivons le circuit des lavandières ,nous traversons le stade et nous nous dirigeons vers la passerelle métallique St Julien inaugurée en 2009 en remplacement du vieux pont qui avait vu passer les chars allemands en 1944 1945 .

Nous passons devant le moulin St Julien et son pigeonnier devenu un gîte équestre . Petit passage dans les bois et nous atteignons le hameau de Vannans , une haute maison en briques surmontée d’un belvédère sur sa toiture nous interpelle et plus loin idem ; peut être est ce pour admirer le panorama sur le Beaujolais ? On devine le château en contre bas car il est dans une zone d’ombre .

Aussitôt franchi le carrefour de la croix des Rollets nous plongeons sur la Saône et ses verts bocages . Nous retrouvons le chemin de halage devenu la voie bleue , le barrage de Thoissey situé sur Dracé(69) rompt la monotonie de la ligne droite et bientôt nous atteignons le camping et son complexe nautique avec piscine , toboggan . Le vieux plongeoir ,l’ancienne douche en forme de tulipe recustomisée par un artiste local étaient les vestiges de l’ancienne plage fleuron du tourisme dans les années 1930-1950 .

L’ambiance fluviale et les premiers rayons de soleil nous ont un peu ramollis mais soudain les randonneurs sortent de leur léthargie car il y a de l’anniversaire dans l’air : la glacière est de retour .

Merci Gégé , les bugnes étaient excellentes et elles sont descendues comme une lettre à la poste avec le Cerdon ( Pagneul s’est chargé de récurer la boîte à chaussures et il a aimé )Ah oui j’oubliais on a quand même fait une dizaine de km .

NB:pour tout savoir sur le barrage

https://www.leprogres.fr/environnement/2024/03/24/depuis-drace-cette-centrale-hydraulique-permet-d-eclairer-les-ecoles-et-les-piscines-de-lyon

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-alimente-ses-ecoles-et-piscines-grace-au-barrage-hydraulique-de-drace



 

Cruzilles les Mépillat jeudi 6 Février 2025

La grisaille n’a pas empêché 16 personnes de prendre le départ de la rando de Cruzilles les Mépillat ( pas facile à prononcer !) . Cette commune de 950 hab résulte de la fusion avec Mépillat en 1865 .

Nous contournons l’imposante église pour emprunter une trace herbeuse boueuse , « çà commence bien !  » mais heureusement nous retrouvons des chemins sablonneux au milieu des labours bressans .

Le clocher de Laiz émerge au dessus des champs endormis en attente des premiers signes printaniers . Petite incursion dans cette petite église qui est ouverte ( très rare ) . Un dindon dans son parc n’a pas apprécié notre passage et nous le fait savoir par un glougloutement haineux et parade en faisant la roue .

Nous longeons le bief de Malivert sur une piste bien aménagée , une méga moule d’eau douce attire notre attention . Nous utilisons la passerelle en bois et nous voilà au lavoir où Gilbert avait rencontré un pêcheur de vifs lors de sa reco . Alors interdit de les pêcher ? La réponse se trouve au bas de cet article

Nous passons devant le stade de foot qui a vu les heures de gloire de notre ami Michel G . Nous sommes à Laiz (1300hab) enfin plutôt dans la banlieue de Pont de Veyle : zone artisanale , industrielle , batiments de transports logistiques,gendarmerie , lotissements , ronds points . Nous suivons le bief de la Suisse canalisé par des palissades en bordure des maisons ; nous nous éloignons de cette urbanisation pour remonter sur la colline . Un ancien château d’eau ressemblant à une grosse citerne et le nouveau en forme de flûte à champagne délimitent le paysage bien bouché aujourd’hui .

Nous regagnons notre lieu de départ en déambulons dans les rues de Cruzilles avec  le Broc’saloon à l’ambiance Western nous amuse et les 2 vieilles cartes postales affichées sur les murs de la salle communale font resurgir des souvenirs d’une époque pas si lointaine que çà . Nous avons eu raison de sortir de notre confort quotidien et  parcourir 11km car finalement il ne faisait pas si froid et le soleil était dans le coeur des randonneurs .

Au sujet des vifs pour la pêche:https://rmc.bfmtv.com/actualites/sciences-nature/souffrance-animale-faut-il-interdire-la-peche-au-vif-avec-des-animaux-vivants-comme-appats_AN-202403180503.html



 

Flan à la noix de coco par PTB

3 oeufs

1 boite de lait concentré sucré et autant de lait

125 g de noix de coco

caramel

Séparer les blancs des jaunes

Dans les jaunes incorporer lait,lait concentré et noix de coco

Ajouter les blancs en neige

Caramel au fond du moule après passer au frigo(PTB le mets à la fin sur le flan)

Th 7 pendant 45′ au bain marie

Gâteau chocolat-marron par PTB

400 g de crème de marron(un peu plus c’est pas gênant)

80 g de beurre

4 oeufs(séparer les blancs des jaunes)

80g de chocolat

Mélanger les jaunes avec la crème de marron

Faire fondre le  chocolat et le beurre

Mélanger les 2 préparations

Incorporer doucement les blancs d’oeufs en neige

Four à 180°C entre 30′ et 45′

Confiture d’oranges de Jocelyne

12 oranges maltaises

2 citrons

1 boite d’ananas

1 pamplemousse

1l d’eau

sucre 

Mettre tous les fruits en petit quartier , ajouter les zestes de 3 oranges et 1 litre d’eau

Laissr macérer pendant 14 H et cuire 25′ sans le sucre et à nouveau laisser reposer 12H

Pour la cuisson définitive,mettre 625 g de sucre/500g et laisser mijoter 45′

Cela fait environ une douzaine de petits pots genre moutarde

 

L’Abergement Clémenciat jeudi 23 Janvier 2025

Adieu grisaille et paysage givré , le soleil est réapparu en fin de matinée et nous redonne de la vigueur pour parcourir les alentours de l’Abergement Clementiat (850 hab ) . 13 randonneurs se retrouvent sur le parking de la mairie , sans perdre de temps nous nous dirigeons vers le Vieux Bourg en ayant jeté un coup d’oeil sur les menus du restaurant St Lazare tenu par la famille Bidard . La construction du nouveau complexe sportif fait rêver les Montceliens !

Nous arrivons sur le site médiéval du Vieux Bourg (propriété privée) les traces remonteraient au 14ème siècle mais le site pourrait avoir des origines gallo romaines ( poypes ) . Nous avons l’autorisation de déambuler dans le parc de l’ancienne forteresse . Les bâtiments étaient entourés d’une enceinte de briques dont il subsiste une tour carrée et 2 tours rondes , une ancienne église et une maison à galeries encore habitée . Accolé à ces vestiges se trouve le château Munet érigé en 1700 et rénové en 1871 par Mr Munet ( famille qui a eu un rôle important dans la commune )

Le maire Mr Elisée Munet est à l’origine du rattachement de Clemenciat à l’Abergement en 1857 et à la création du nouveau village  » Munetville  » là où nous sommes garés . Voilà pour la petite histoire .

Poursuite de la balade sur des petites routes goudronnées à notre grande satisfaction car les prés sont gorgés d’eau et les fossés bien remplis , 2 carrefours avec des croix et nous voilà sur la Route du Paradis sous une T° très douce ( on n’est pas en enfer ! ) Nous longeons les pépinières Daniel Soupe ; les futurs arbustes et conifères sont alignés en rangs serrés avec des semis qui sont fait en direct et protégés par des bâches en plastique ce qui favorise l’enracinement et évite la prolifération des mauvaises herbes .

Nous obliquons à Droite sur un chemin boueux et nous plongeons sur la société horticole Bernard Soupe créée en 1981 implantée aussi à St Etienne du Bois . Merci aux ouvriers d’avoir laisser passer la horde de promeneurs alors qu’ils étaient en plein travail . Nous passons devant une multitude de serres ( un vrai village ) chauffées en grande partie grâce à du bois déchiqueté . Les futurs plants sont déjà transplantés dans les godets et nos jardiniers émérites se voient déjà en pleine action : patience ! Nous montons sur la colline de Polain où la ferme équestre vient d’arrêter ses activités , traversée de la route de Dompierre sur Chalaronne pour atteindre Clementiat , petit hameau où l’ancienne église romane a été rénovée et transformée en maison d’habitation .

Nous empruntons la route de la Chèvre dominée par un château d’eau . Tout le long de notre périple nous aurons pu voir un habitat rural dispersé composé de longues bâtisses en pisé . Le clocher pointe à l’horizon mais se dérobe à mesure que l’on approche du point de départ , la dernière grimpette se fait sentir dans les mollets .

Pas de magasins dans ce bourg mais un distributeur de pains , de pizzas et boissons ; serait ce l’avenir des zones rurales ? il y a encore une école . Quelle chance d’avoir pu profiter de cet AM ensoleillé ; c’est sûr le printemps va bientôt arriver , on est sorti du tunnel de l’hiver .

Tout savoir sur les pépinières Daniel Soupe:

http://pepinieres-soupe.com



 

Bourg en Bresse jeudi 16 janvier 2025

ENFIN ! Après 2 annulations nous avons pu honorer le RDV avec les docteurs de Bourg en Bresse . 20 randonneurs en pleine santé se retrouvent en ce début d’année devant l’ AMPHI prêts à sillonner les rues portant un nom de docteurs ou apparentées à la médecine . C’est une rando citadine , alors nous avons troqué nos grosses chaussures pour des basketts  mais les gants et les bonnets sont de mise car il ne fait pas bien chaud .

Nous suivons docilement Gilbert en faisant attention pour les traversées de routes . Notre guide conférencier Jean Claude P ne va pas chômer car 18 haltes sont prévues devant les plaques portant un nom illustre et nous voulons tout savoir . Nous déambulons dans les quartiers de la Reyssouze ( des lieux que nous fréquentons rarement ) certains immeubles ont été réhabilités , isolés , les espaces verts ont été conservés et au milieu de cette zone urbaine coule nonchalamment le fleuve burgien : la Reyssouze qui bénéficie actuellement de travaux de revégétalisation pour favoriser la bio diversité . Les canards barbotent dans cette eau claire et nous amusent et soudain un ragondin peu craintif s’approche de nous suscitant des cris d’épouvante pour certaines . Il faut dire que ces bestioles ont envahi les rives herbeuses et ont creusé des galeries sous les berges . Nous devenons experts pour les repérer .

Nous continuons à arpenter les rues et les ruelles . La boîte à souvenirs fonctionne à plein régime ; on peut entendre :  » je suis allé à l’école ici , j’ai fait du sport dans ce stade , j’ai travaillé dans cet immeuble et peut être des choses moins racontables ! Petit aperçu sur les travaux allée de Challes , passage quai Groboz , parc des Baudières , rue de la Ré et maternité Emile Pellicand . C’est là que tout a commencé pour une grande partie de nos marcheurs .

Nous passons par les nouveaux quartiers de la caserne Aubry et nous pensions franchir les portes de l’université mais ici ce n’est pas l’université inter âge ! La montée au Bastion pour voir la statue de Xavier Bichat sera le seul dénivelé de cet après midi.

Nous terminons par la rue Pasteur et Hudellet et comme nous avons bien marché ( 9 km ) nous nous arrêtons au « Beau Marché  » pour prendre une boisson réconfortante .

Vous trouverez la fiche récapitulative des rues et des docteurs pour parfaire vos révisions en vue d’une éventuelle interrogation surprise . Eh oui il faut faire travailler sa mémoire !

Après midi fort sympathique et studieuse sous une météo hivernale mais supportable . Merci aussi à Florence notre serre file du jour qui a eu du boulot

NB:Claudius Favier https://www.chroniquesdebresse.fr/Claudius-Favier-ma-vie-sportive-a-l-Alouette-des-Gaules

les différents pts de passage:(résumé succin)

1 Dr Gustave Léger que l’on a vu déambuler dans les couloirs de l’H Dieu lors de nos études(1974-1976)façon Bocuse.Vient du pays de Gex d’une famille de médecins.Généraliste et neurologue au diagnostic très sûr sans faire des panoplies d’examens

2 Irène Joliot-Curie chimiste et physicienne 1867 1934 fille de Marie et Pierre Curie a fait ses études sur les rayons X au service de la médecine.En est morte dû à l’accumulation des rayonnements qu’elle a reçus lors de ses travaux

3 Dr Temporal maire de St Rambert en Bugey,a fait toute sa carrière ds l’armée,grand résistant,a été fusillé par les Allemands en juillet 1944

4 Dr Duby,parisien mais depuis son enfance venait en vacances dans le val de saône ,docteur honoris clausae en histoire-géo

5 Louis Parant,Dr en pharmacie de Bourg,a lancé l’idée du « timbre anti tuberculeux ,

A été impliqué dans la vie municipale,a un stade qui porte son nom et a été un créateur de l’Alouette des Gaules

PS:il y a un gymnase Claudius Favier à proximité et beaucoup m’on demandé qui était ce monsieur.Vous trouverez la réponse en cliquant sur le lien en fin d’article

6 Henri Dunand, 1828 1910 médecin suisse qui a créé la Croix Rouge à la suite du carnage de la bataille de Solferino 40000 morts en 2 jours

7 Dr Bouveret,de St Julien/Reyssouse,connu pour ses travaux sur le choléra et cardiologie.A décrit une forme de tachycardie qui porte encore son nom

8 Charles Robin médecin de Jasseron,a vulgarisé l’usage du microscope et a publié ses travaux sur les levures en particulier sur les candidas albicans

9 Dr Touillon de Bourg a décrit la grippe espagnole a son arrivée ds notre département

10 Dr Nodet de Bourg médecin et érudit local qui a fait bcp de publications et de recherches sur les origines de l’église de Brou

11 Dr Roux 1853 1933,parisien a fondé l’institut Pasteur …avec son ami Pasteur

12 REP avec le Dr Emile Pélican et son épouse sage-femme ont créé la nouvelle maternité  grâce à eux l’école de sage femme a connu un rayonnement inter-régional.A Bourg ce n’était pas les cigognes qui apportaient les enfants mais les pélicans

13 Dr Claude Bernard de Lyon( Université) ,physiologiste ce que l’on appelle médecine interne maintenant qui s’occupe de la globalité du corps et de l’interconnexion des organes entre eux

14 Dr Schweitzer Albert 1875 1965 , alsacien qui s’est occupé des lépreux (Lambarené )au Gabon

15 Dr Xavier Bichat né à Thoirette anatomopathologiste réputé mort de la typhoïde suite à une dissection d’un corps contaminé

16 Dr Ebrard de Bourg a été choisi par A Marie Crollet de Vonnas ,qui a fait un leg à la ville de Bourg,comme médecin chef de la Charité qu’elle a créée

17 Pasteur pas médecin mais a mis,entre autres,le vaccin contre la rage

18 Dr Hudellet de Bourg qui a révolutionné les méthodes d’asepsie à l’Hotel Dieu bd de Brou

 



Biziat jeudi 12 Décembre 2024

De la grisaille, encore de la grisaille , toujours de la grisaille ,qu’à cela ne tienne 14 randonneurs ont décidé de ne pas s’affaler dans leurs canapés et se morfondre . Les parkings inférieurs et supérieurs de la salle des fêtes et de la salle communale de Biziat sont pris d’assaut . Vite , vite ( peut être un peu trop de précipitation pour Bernard – – – – – ) Nous marchons d’un bon pas sur la route de St André D’Huriat pour nous réchauffer , cela fait une semaine que l’on ne s’est pas rencontré et bla bla bla bla , nous prenons possession de toute la largeur de la route sans nous en apercevoir : VOITURE ! et toute la colonne se gare sur les talus en étant surpris de rencontrer autant de véhicules sur cette petite voie .

Nous cheminons dans le bocage bressan , les haies et les bosquets n’ont pas encore été détruits par l’agriculture intensive .Au lieu dit des Moussières nous remarquons une maison plus imposante que les autres qui a sûrement tout un passé ? Biziat ( 800 h) fait partie de la Bresse du sud , la preuve , nous traversons l’élevage de volailles de Bresse Deroche primé souvent aux Glorieuses . Les gallinacés aux pattes bleues évoluent en liberté dans des parcs verdoyants à proximité de leurs poulaillers .

Pas de rando sans passer devant un haras ; cette fois c’est le méga haras des Lilas créé il y a environ 8 ans par la famille Saclier . Nous assistons à la cavalcade d’un cheval qui se donne en spectacle rien que pour nous et c’est grandiose .

Nous redescendons dans les zones humides traversées par de nombreux biefs au milieu des peupleraies .Les fossés ont été bien curés et les parcours VTT sont bien balisés . L’humidité et une petite fraîcheur nous font accélérer la cadence ,juste le temps d’entrapercevoir les drapeaux américain et texan à l’entrée d’un domaine où se dandinent une oie avec ses oisons mais pas de canards, ni de Donald ( Trump bien sûr !) . Nous retrouvons nos voitures ; il n’y a pas de voleurs à Biziat , la portière du véhicule de Bernard était restée grande ouverte . Des friandises , une boisson chaude et nous regagnons nos pénates heureux d’avoir pu passer encore un bon moment ensemble .



 

 

Viriat jeudi 5 Décembre 2024

Ce jeudi 5 décembre le rendez vous est fixé à Viriat derrière la salle des fêtes . Village d’une superficie de 4535 ha , une des plus grandes communes rurales de France , nombreux hameaux à caractère rural et quartiers plus urbains jouxtant Bourg en Bresse comme La Neuve et Fleyriat . La population avoisine les 7000 hab . La météo semble clémente et à inciter 19 randonneurs à se dépenser avant les fêtes . La première partie de la rando se fait dans la zone urbaine sur un large trottoir qui facilite la mobilisation douce .

De futurs lotissements vont bientôt éclore sur des terrains agricoles : Viriat cité dortoir ? La commune conservera t’elle son caractère festif grâce à ses nombreuses associations ? Sans transition nous plongeons dans la campagne sur des petites routes et chemins de terre propices aux pauses techniques ! Une grosse ferme , des petits domaines en cours de rénovation émaillent notre parcours . Une passerelle sur le Jugnon est la bienvenue et nous évite de  » gauger » nos godillots . Le bourdonnement de l’autoroute enfle au fur et à mesure que l’on se rapproche de Tanvol et du noeud autoroutier de l’A39 et de l’A 40 . Nous passons 3 fois sur les ponts et nous constatons l’emprise de ces tronçons sur le paysage .

Nous marchons en direction de Chassignole et nous resserrons les rangs pour traverser la route de Marboz , il faut faire vite car la circulation est intense . Nous empruntons un passage bucolique mais en rando l’imprévu peut surgir à tout moment : une bête noire traverse le taillis tel un boulet de canon et déboussolée retraverse le fourré juste devant nous . Mais oui c’est bien un sanglier ! Et Pagneul imperturbable n’a même pas réagi . Une autre petite passerelle nous emmène au quartier de Besserel . Nous faisons un détour pour admirer la stèle de Prosper Convert , écrivain et chansonnier bressan .

Le square en forme d’amphithéâtre est un lieu propice pour terminer une balade . Nous investissons les gradins et nous voyons les Berthillers revenir avec la glacière : c’était l’anniversaire de Roger ! Merci pour ce goûter amélioré



 

Lent jeudi 28 Novembre 2024

La grisaille , l’humidité , le petit crachin n’ont pas découragé les 17 randonneurs du jeudi , trop contents de se retrouver et de passer un bon moment de convivialité . Nous partons du parking de l’école de Lent avec un espace bien aménagé avec des jeux et pumptrack .

Aujourd’hui c’est Florence qui nous guidera , elle est en formation d’animatrice de rando et nous servirons de cobayes , même pas peur ! Nous déambulons dans les rues du village en essayant de rester groupés sur la gauche ( c’est difficile ! ) Nous passons devant les établissements Brédy et Sobeca , longeons la Veyle qui a pris sa source pas très loin d’ici vers un étang à Chalamont .

Après avoir traversé la départementale nous voici sur le plateau en limite de la Bresse et de la Dombes . Ambiance feutrée sur des chemins embrumés qui pourrait affecter notre moral  mais que neni! Nos papotages , nos éclats de rire résonnent dans les bois silencieux .Le bruit d’une pelleteuse nous interpelle , il faut aller voir même si le passage est privé . Les bûcherons et les ouvriers sont sympas et nous laissent passer . Ils curent le thou et renforcent les berges mais que de vase ! Nous suivons le bord des étangs noyés dans la brume mais nous ne voyons pas passer les oies sauvages comme dans la chanson de Michel Delpech .

Nous aurions bien voulu jeter un coup d’oeil sur le parc de la ferme de Longris mais la haie est bien trop haute . C’est par un chemin herbeux que nous regagnons le village de Lent (1407 hab ) communauté de l’agglo de Bourg en Bresse . Nous passons devant la tour horloge édifiée au 16 eme qui servait à donner l’heure aux habitants mais qui pouvait aussi servir de cellule de dégrisement … Nous n’en avons pas l’utilité ce jour .

La rando terminée nous validons l’encadrement de la stagiaire en espérant la revoir bientôt pour de nouvelles aventures . Nous levons le camp sans trop attendre car le crachin nous transperce à nouveau .



 

Les Cuisines jeudi 14 Novembre 2024

C’est par un bel après midi automnal que nous prenons d’assaut le parking de la salle des fêtes de Condeissiat et Roger sera notre guide . Nous le suivrons sur les chemins de son enfance .

Sans perdre de temps nous empruntons le sentier de rando qui passe derrière l’étang et la trace dans les prés enherbés . Soudain un appel téléphonique : 3 copains ont loupé le rendez vous avancé à 13h15 et viennent à notre rencontre à vive allure .

Une fois la troupe reconstituée ( 17 ) nous arpentons les petites routes communales peu fréquentées ( la mousse pousse au milieu de la chaussée ) et nous nous immergeons dans cet environnement apaisant : des petits domaines avec des volailles bien grassouillettes(les fêtes de Noël approchent ) des génisses , un haras , des maïs déssèchés en attente d’être récoltés . Seuls les aboiements des chiens à l’approche de notre caravane viennent troubler ce calme champêtre . En retrait de la route nous apercevons la maison où Roger a vécu dans son enfance avec toute sa famille ; nous sommes aux Cuisines .

Roger raconte nous : <<-il fallait aller chercher l’eau à la source Ripoz , on allait à l’école à pied (4 km ) par tous les temps sur des chemins détrempés et on rentrait parfois à la nuit .  Ce n’était pas la misère , ce n’était pas le paradis non plus  . C’était une autre époque ,maintenant les enfants sont conduits devant leurs écoles en bus ou en voiture>> .

Après cette séquence nostalgie nous débouchons sur l’allée de Romans , le soleil illumine les feuillages et nous éblouit , le clocher se devine au loin . Rencontre fortuite avec le propriétaire de setter lemon et d’un chiot de 2 mois qui nous fait fondre de tendresse et c’est déjà le retour vers 16 h . Une petite gourmandise ( merci Elyane ) avant de regagner nos pénates . Quel bonheur d’avoir retrouvé le soleil !



 

Col de France jeudi 7 Novembre 2024

Le soleil n’était pas garanti cet après midi tant le brouillard bressan a mis du temps à s’évaporer . Mais à 13h30 ; Miracle ! il est bien là sur le parking du col de France . Nous sommes 12 randonneurs , heureux de retrouver cette luminosité qui nous fait tant défaut en ce moment . Mais pourquoi Brigitte tarde t’elle à partir ? elle ne retrouve pas son tel ! décidément la série continue chez les Berthiller !

Nous abordons la première grimpette sur un sentier caillouteux humide dans les bois ; alors que nous bifurquons sur la droite nous rencontrons notre ancienne copine de rando : Nadine la petite secrétaire du labo . Nous nous engageons dans un chemin non répertorié sur les topos ( merci à Christian de nous l’avoir indiqué ) . Nous surplombons la route du col de France et nous descendons au niveau d’une habitation entourée d’un bric à brac d’engins agricoles .

Heureusement le passage le long de la départementale est bref car les voitures roulent vite et c’est avec soulagement que nous plongeons dans le vallon verdoyant du hameau de France . Un gîte s’est recouvert d’un habit de lumière rouge flamboyant . Mais chut chut! la troupe se met en arrêt pour admirer 3 chevreuils au milieu d’un pré . Nous arrivons au petit pont où coule le Sevron et au pied du vieux col de France bien connu des cyclistes . Nous longeons ce petit bief sur un chemin humide parsemé de flaques avec un abri sous roches pris dans les broussailles .

La vue se dégage et nous découvrons Meillonnas et son château . Une longue remontée en lisière de forêt entrecoupée de trouées sur la campagne bressanne nous permet de faire de petites pauses et nous atteignons un grand pré ; le repère pour les marcheurs . Pour éviter des parties glissantes nous empruntons des pistes moins exposées mais il faut rester vigilant : les racines , les pierres sous les feuilles sont des pièges fréquents ( aucunes chutes à déplorer ) , la marche continue sur des chemins plus larges bordés de graminées orangées et de prés clairières , nous passons sous une ligne de haute tension : une vraie tour Eiffel !

Une petite fraicheur se fait ressentir , nous allongeons la foulée , les dernières grimpettes s’enchainent sur un rythme soutenu . Le soleil couchant fait apparaître de belles couleurs dans le ciel . Vite vite le fond de l’air s’embrume , nous dévalons jusqu’au parking et nous terminons notre périple par des douceurs sucrées . Merci aux pâtissières .

Brigitte a poussé un ouf de soulagement quand elle a retrouvé son portable dans la voiture restée à Montcet , à qui le tour ?



 

St Maurice de Rémens jeudi 31 Octobre 2024

Serait-ce le temps tristounet,les vacances scolaires,la Toussaint,la sortie à la journée…nous ne sommes que 6 à décoller de Montcet,direction Chalamont avant de plonger sur la plaine de l’Ain à St Maurice de Rèmens.Et c’est avec plaisir que l’on retrouve 5 collègues qui ont covoituré de leur côté!

Le temps est bouché mais le brouillard « ne pisse pas ».Ce matin nous partons léger,le pique-nique reste dans les coffres,la première boucle revenant au point de départ.Aussitôt nous franchissons un pont avec en-dessous une rivière qui a l’air importante C’est l’Albarine qui prend sa source à Brénod et qui se jette dans l’Ain au niveau de Gévrieux.D’ailleurs,la dernière crue a charrié beaucoup de bois!

Les petites routes toutes plates que l’on fréquente sont entourées de champs de maïs,de semailles et de petits cours d’eau bien curés .Pagneul perd sa course dans les couverts végétaux avec une perdrix qui s’envole.Roger s’aperçoit qu’il a perdu son téléphone…A moitié rassuré,il le retrouvera dans la voiture.Bienvenu au club des étourdis!

Château-Gaillard est là avec la tour du château datant du 12ème siècle (cf Nb) et au loin des zones pavillonnaires dans la proche banlieue d’Ambérieu en Bugey qui est un gros bassin d’emploi.Le cours d’eau « le Pollon » coule à nos pieds avec une eau limpide qu’on ne voit plus dans nos rivières et longe une ancienne voie ferrée qui date du début du 20 ème et qui reliait,au temps des PLM,Villefranche à Villars!Midi va bientôt sonner et après un petit détour au moulin de la Scie, alimenté en eau par un réseau de canaux parfaitement entretenus,il est temps de sortir nos glacières!Petit clin d’oeil au resto d’à côté qui doit être coté avec tous les véhicules ENEDIS qui arrivent…

En tout cas,ce n’est pas encore aujourd’hui que l’on va crever de soif avec toutes les bouteilles de rosé qui sortent des coffres.Et parait-il qu’il y a de la réserve pour le goûter!Le camp est vite levé,direction la rivière d’Ain après avoir fait un détour dans un décor Halloween qui devrait donner des frissons la nuit tombée…Passage à proximité de « la Cressonnière du Bugey »avec son maraichage tout azimut et il n’y a plus qu’à trouver la plage indiquée sur le GPS!

Décor Koh-Lanta avec du calme,du sable,un cygne,une plage de galets,la rivière qui coule paisiblement,une hauteur d’eau juste ce qu’il faut,un restant de feu de bois,bref tout ce qui incite à revenir prochainement!La platitude est interrompue par la première montée casse patte qui mène à un château…d’eau avec une échelle branlante qui nous dissuade de monter là-haut!

Et nous voilà au site emblématique de St Maurice de Rémens:le château de St Ex.(cf Nb)Autant dire que cette bâtisse fait misère et que le Conseil régional devra sortir les gros sous pour le remettre en état…D’un pas léger,le retour aux voitures va se solder par l’anni de Michelle avec gâteau aux poires et Cerdon.La météo ambiante fait que Michèle propose de tous se retrouver chez elle pour partager ce moment de convivialité qui va abréger le moment de quiétude de JPP!Finalement les circuits en 8 sont propices à la bonne chair

https://chateaugaillard01.fr/fr/rb/197862/le-village-4#:~:text=Château-Gaillard%2C%20dénommé%20″Castrum,quantités%20de%20tuileaux%20à%20rebord.

https://www.cressonniere-du-bugey.fr

https://www.ain-tourisme.com/fiches/Saint-Maurice-de-Remens/Site-et-monument-historiques/Chateau-de-Saint-Maurice-de-Remens/863123/



 

Uchizy jeudi 24 octobre 2024

Changement d’heure oblige,c’est sans doute la dernière rando à la journée qui démarre pour 11 randonneurs.Si d’aventure (rêver ne coute rien ) une belle journée avec ciel bleu,pas de vent,petit froid sec se présente à nous ,pourquoi ne pas retenter à se déplacer à la journée En tout cas,aujourd’hui plus on se dirige vers le val de Saône,plus la visibilité diminue!Même que la place de l’église d’Uchizy a disparu pour nos Montrevellois…

Le menu du jour sera vignes et bâtiments à l’architecture du Tournusien et du Clunysois .La 1ère étape est Chardonnay qui a donné son nom au cep qui produit le fameux vin blanc.Tous les villages que l’on va rencontrer sont coquets,avec leurs églises romanes,leurs nombreux lavoirs,leurs city park et toujours des demeures où « ça ne sent pas la misère ».C’est aussi l’occasion de comparer cette région avec son voisin le Beaujolais que l’on a arpenté il n’y a pas si longtemps.Ici pas de vignes « bio et/ou mal entretenues »,tout le raisin est ramassé avec des enjambeurs de plus en plus perfectionnés sur un terrain au relief plus doux.Pour ceux qui ont des genoux quelque peu récalcitrants ,c’est tout bénef.

Entourés que nous sommes de vignes,un petit blanc du matin serait peut-être le bienvenu…Après avoir tenté notre chance chez un autochtone ,il s’avère qu’il y a très peu de vignerons qui vendent à domicile,la production va directement dans les caves coopératives!Par les temps qui courent,pas sûr que le village de Plottes ,que nous traversons,n’ait pas eu son lot de blagues douteuses!En tout cas nos filles,largement en minorité ne craignent rien.Elles se sentent plutôt concernées par le travail des lavandières ….dans un lavoir 4 étoiles.Quelques pas plus loin se trouve une ancienne prison réhabilitée(!!!) avec l’église toute proche.Tout un programme!

Le sentier dit de « la montagne de la Chapelle »nous rappelle que le relief ne sera quand même pas plat aujourd’hui pour arriver sur une pelouse sèche que l’on retrouve aussi dans notre Revermont mais qui est bien verdoyante.Bizarre!

Il est midi bien passé et comme toujours le lieu du pique-nique se trouve sujet à de nombreux palabres!A défaut de blanc,le rosé d’Anjou du fils de Gégé fera l’affaire suivi d’un casse-croûte vite avalé par une température fraiche et un soleil qui pointe son nez.Pas de dernière sieste d’autant plus qu’au loin on entend des bruits d’engin de chantier:on se croirait vers les dragages de Montcet chez Dannenmuller.Pas possible!Eh bien si!C’est la même entreprise qui exploite ici à Farges-les-Macon…

Petite hésitation à la sortie de cette petite bourgade pour éviter la route principale et nous revoilà à Uchizy en pleine lumière.Les quelques boutiques croisées sur notre passage auraient-elles toutes baissées le rideau dans cette commune de 1000 habitants?Une fois encore dans ces régions viticoles, à 45′ de chez nous,les 11 randonneurs ont allié effort physique et culturel.

NB:J Claude a fait des recherches

Le 13 Novembre 1944 un bombardier américain Martin B-26 Marauder, décolle de Corse à destination de DIJON, puis des Ardennes pour préparer la venue d’un groupe de bombardement.

L’avion est piloté par le lieutenant Richard HISEY, 23 ans, et compte à son bord 9 soldats membres du 320°groupe de bombardement, 444° escadron de la 12° Air Force. L’avion se pose une première fois à LYON. Le brouillard et le givre rende le pilotage incertain. Malgré les conseils de la tour de contrôle le bombardier reprend sa route vers le nord de la France. En pleine nuit, le pilote décide de descendre en altitude afin de suivre la Saône. L’horizon étant obstrué par d’épais nuages, le drame survient. Le bombardier percute la colline de Plottes et explose. Il se désintègre suite à la violence du choc. La police militaire américaine se rendra sur place afin de récupérer les livres de bord et les corps des neufs soldats.

La gourmette d’un des disparus a été retrouvé par un habitant de Plottes qui la remettra a la famille lors d’une cérémonie.



 

Ceyzériat jeudi 10 Octobre 2024

Une fois de plus nous avons déjoué les caprices de la météo en changeant de lieu et d’horaire . Ce sera Ceyzeriat l’après midi . La fête de la Grande Margot prévue ce week end modifie notre lieu de rendez vous , mais nous arrivons à tous nous rejoindre .

Nous sommes 12 à traverser le centre du village et à descendre en direction de la fontaine des cygnes et de l’église au clocher tors . Nous quittons les anciens lotissements pour nous immerger dans la campagne verdoyante et humide du vallon de Vau . Le chemin monte progressivement en effectuant une boucle pour atteindre le passage à niveau de Cheval Bugey . Nous passons devant le centre équestre ; par moment la vue se dégage et nous apercevons l’agglomération burgienne . Nous atteignons enfin la célèbre passerelle des vendangeurs ; c’est un vrai plaisir de gravir les marches pour mieux admirer les vignes aux couleurs chatoyantes .

Après ces journées tempétueuses nous apprécions cette douceur automnale et tout guillerets nous dévalons la pente jusqu’au hameau du Mont July . Petit arrêt sur la place de la fontaine qui surplombe le village de Ceyzeriat et nous continuons notre descente au milieu de villas imposantes en pierres . Elles appartenaient aux bourgeois qui employaient les vignerons . Si on lit l’affichette,au dessus d’une porte , on pouvait même acheter du rhum ! Grâce à des passages confidentiels dans les lotissements nous arrivons à la gare . L’hôtel du Mont July , fleuron de la commune après maintes péripéties a été démoli en 2014 et des logements locatifs l’ont remplacé .

Nous longeons le collège Lucie Aubrac et nous suivons une petite route qui nous amène devant le centre ADAPEI de Domagne et la gendarmerie . Traversée au niveau du rond point ; la circulation est intense . ADMR , chambre funéraire , cimetière ,vite ,vite ne nous attardons pas ; nous pressons le pas pour vite découvrir ou redécouvrir le site de la Valière et la CASCADE : On entend le mugissement de l’eau au loin , c’est bon signe . L’endroit a été bien aménagé et sécurisé ( marches , rampes ) Tout le monde s’aventure même si certains genoux vont grincer et sur le petit pont c’est l’effet Waouh ! Nous ne l’avions jamais vue aussi tumultueuse . Elle agit comme une  » cascade de Jouvence  » car nous remontons les obstacles sans trop souffrir et nous terminons dans les ruelles montantes du village . Si on avait écouté la météo on n’aurait pas parcouru 10 km et en prime avec le soleil , la chance sourit aux audacieux !

Tout savoir sur Ceyzé:https://www.ceyzeriat.fr/2107-patrimoine.htm?categorie=287#mapAnnuaire11764



 

Beaujolais les crus jeudi 3 Octobre 2024

Toutes les années Mimirando se déplace à l’automne dans le vignoble du Macônnais , Beaujolais . Nous avons choisi St Vérand comme point de départ . 12 randonneurs se retrouvent sur le parking du lavoir au pied de la colline . Une fontaine en mélèze rappelle l’emblème de St Vérand dans le Queyras et le lien qui unit les 2 communes . La petite bise bien présente n’arrive pas encore à chasser la grisaille ambiante et c’est d’un bon pas que nous montons à la table d’orientation du village . Chaintré et Chânes émergent au milieu des coteaux . Nous déambulons dans les ruelles entourées de maisons aux pierres dorées . Arrivés sur la crête , nous sommes encerclés par les vignes de toutes parts . Les vendanges sont finies , quelques grappes oubliées ne tardent pas à satisfaire la gourmandise des marcheurs : oh il est acide , il a des grosses peaux , là il est plus sucré , voici les avis de nos grumeteurs !

Le cru St Veran ( ne prend pas de D ) a été créé en 1971 , c’est du chardonnay donc du blanc . Les vendangeurs rencontrés à un carrefour sont contents de leur récolte . Nous passons devant un ancien prieuré transformé en gîte incendié récemment . Nous entamons une grimpette plus soutenue à travers des prés et en haut nous découvrons enfin le village perché de Pruzilly ; promontoire du Val de Saône . Le soleil fait son apparition et illumine le paysage . La pancarte  » la Bourgogne du Soleil  » n’était pas un mensonge ! Les rayons du soleil inondent les vignes avec des nuances de jaune doré orangé , carmin , verdâtre ; une vraie palette de peintre .

A l’abri du vent du Nord nous descendons tranquillement à travers le vignoble ; des parcelles plus en altitude sont encore vendangées . Nous approchons de Julienas ( 850 hab ) , petite bourgade animée ( nombreux commerces ) ; c’est le moment de la pause dans un parc où les 3 bancs sont les bienvenus . Nous visitons ce village aux 2 églises : la vieille église transformée en cellier où l’on boit et la nouvelle église où l’on prie ; à vous de choisir : les 2 étant fermées ! Nous serpentons à nouveau dans le vignoble ; le raisin est beaucoup plus sucré . Certaines parcelles sont bio et cela se voit , les herbes envahissent les pieds de vigne . Nous regardons un ouvrier labourer entre les rangées de sarments ; les engins viticoles ne nous sont pas familiers .

Progressivement nous remontons sur la colline de St Amour Bellevue , le ciel s’obscurcit parfois et redevient lumineux ce qui accentue le chatoiement des coteaux . Nous nous installons sur la place ; au milieu une jolie fontaine et tout autour une expo en plein air de photos de fleurs de montagne . L’église est ouverte grâce au bénévolat d’un grand père qui est tout heureux de converser avec les randonneurs . St Amour c’est le village des amoureux , vous pouvez confirmer votre amour officiellement en mairie en buvant le vin des amoureux  Mais pourquoi Bellevue ? on veut vérifier , alors direction la table d’orientation sous la protection de la Madone ; à nos pieds le val de Saône , Mâcon , Mont Verdun , c’est grandiose !

La balade touche à sa fin , jolie descente en sous bois et soudain Gilbert ne maitrise plus rien : le Gps est devenu fou il va dans tous les sens , un esprit maléfique s’est emparé du telephone . Chacun croit reconnaitre le lavoir du départ ou le village de St Verand . Résultat des opérations nous sommes obligés de regravir la colline de St Verand et en fin de journée çà fait mal aux mollets !

Mais il en faut plus pour entamer notre bonne humeur ! Le bonheur ce soir ou demain matin ce sera de sentir les courbatures après une belle journée de rando .