Montmerle sur Saône

MUNTULUNUM , nommé par Vercingétorix fut l’un des derniers village gaulois à résister à l’envahisseur romain.

En 1039, nous trouvons MONS MERULI.

Au XI° siècle, c’est la possession de la famille des Enchainés. En 1101 la seigneurie est acquise par Guichard III de Beaujeu.

Le 23 Juin 1400, Edouard II sire de Beaujeu donne celle ci à Louis II duc de Bourbon.

Le connétable de Bourbon la vend à Laurent de Gorrevod qui ne peut en prendre possession et au XIV° siècle elle est réunie à la souveraineté de la Dombes.

La Chapelles des Minimes est le reste de l’ancien château démoli de 1823 à 1828, qui avait été construit par Guichard l’Enchainé au IX° siècle.

Le 3 Juin 1605 Henri de Bourbon, duc de Montpensier y installe des religieux de l’Ordre de Saint François de Paule dit Minimes.

Le curé d’Ars y a fait retraite dans un ermitage près de la chapelle.

L’Abergement Clémenciat

L’origine de l’Abergement-Clémenciat!

Le nom de l’Abergement Clemencia est né de la fusion le 10/6/1857 des deux communes.

En 1304 ALBERGAMENTUM IN DOMBIS: 1° mention du village.

En 1427 ABBERGAMENTI SUPER DOMBIS.

Vers 1536 devient l’ABBERGEMENT. Puis en 1670 l’ABERGEMENT et en 1734 L’ABERGEMENT PRES LES DOMBES.

Au XIV°siècle, c’était un fief avec château fort bâti par Les CHABEU seigneurs de SAINT DIDIER EN DOMBES.

En 1790, L’ABERGEMENT devient le nom actuel. Le nom viendrait de hébergement, albergement, endroit où l’on logeait et nourrissait les voyageurs.

CLEMENCIA suggère la présence d’une implantation gallo-romaine.

En 957, 1° mention du village dans une charte de CLUNY. Le nom utilisé est CLEMENCIACENSE.

En 1250 le pouillé de LYON évoque CLEMENCIE et en 1272 ou retrouve CLEMENCIACUS. En 1324 CLEMENCIA et en 1662 CLEMENCIA EN BRESSE.

Le village était une seigneurie dont les seigneurs en portaient le nom. Le plus ancien est Ogier de Clémencia qui vivait en 1146. Cette famille s’éteignit avec Guillaume qui eut deux fils , morts sans postérité.

En 1306, elle appartenait au sire de Beaujeu. Par la suite elle fut remise au comté de Baneins.

Le château moderne du Vieux Bourg a été construit en 1700 et remanié au XIX° siècle.

St Didier d’Aussiat

L’origine de St Didier d’Aussiat

SAINT DIDIER est cité en 1163 et AUSSIAT semble être le point de départ d’une communauté d’habitants.

En 1096 OUCIACUM, AUCIACUM ou ONCIEUX.

En 1266 ARCIACUM – en 1415 OUCIACI – en 1444 AUXIACI – en 1496 AUXIAT – en 1510 OUCIA – en 1696 AUSSIAZ – en 1784 OUSSIAT – et enfin AUSSIAT.

La première mention du village date de 1236 dans les titres de Laumusse où SANCTO DESIDERIO est cité. La même source en 1272 cite SANCTUS DESIDERIUS DE AUCIA et en 1285 évoque SANCTUS DESIDERIUS DE AUCIACO.

En 1325 le pouillé de Lyon (registre mentionnant le dénombrement et l’état des bénéfices d’un établissement religieux) fait état de SANCTUS DESIDERIUS DE ALCIACO et en 1365 de SANCTUS DESIDERIUS DE ARCIACO.

En 1399 les archives de la Côte d’Or mentionnent SANCTUS DESIDERIUS D’OUCIA.

En 1425 les archives du Rhône font état de SANCTUS DESIDERIUS OUCIACI.

En 1494 les archives de l’Ain mentionnent SANCTUS DESIDERIUS AUXIACI et SANCTUS DESIDERIUS OUXIACI.

En 1548 le paiement des droits de cire mentionne SANCTUS DESIDERIUS D’AUCIA.

En 1563 les archives de la Côte d’Or mentionnent SAINCT DIDIER D’OUCIAZ.

En 1636 les archives de l’Ain mentionnent SAINCT DIDIER D’AUSSIAZ.

En 1670 le nom du village est SAINT DIDIER D’OUSSIAC.

En 1675 il devient SAINT DIDIER D’AUCIAT ou D’OUZIAT.

En 1763 les archives de l’Ain mentionnent SAINT DIDIER D’AUCIAZ et SAINT DIDIER D’AUCIAT.

En 1781 le pouillé de Lyon mentionne SAINT DIDIER D’OUSSIAT et D’AUSSIAT dans les archives de Cassini.

La révolution marque un changement du nom pour la commune qui doit ôter toute référence à la religion. Son nom est alors AUSSIAT et le nom actuel sera établi au début du XIX° siècle.

NB: La tradition veut que SAINT DIDIER soit assassiné en 608 à SAINT DIDIER SUR CHALARONNE sur ordre de la reine Brunehilde, épouse de Sigebert, roi des francs d’Austrasie .Elle même fut prise par Clotaire II qui la fit attacher par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté. Son corps fut mis en lambeaux à Reneve en 613 à l’age de 80 ans.

Il est fait état d’un prieuré à OUSSIAT.

Montcet

L’origine de Montcet

MONTCET est un nom d’origine latine, formés avec MONTE « Montagne » et ses dérivés sont les plus fréquents. EX: Le Mont – Saint Martin du Mont ..etc…

Ces diminutifs sont parfois des descendants du latin MONTICELLU comme dans MONTCET. Les historiens ont vu dans ELLU le suffixe ET en Français.

En 1250, nous trouvons MONCEUX et en 1284 MONTCELLIS.

En 1539, François 1er par l’ordonnance de VILLERS COTTERÊTS rend obligatoire l’usage du français comme langue officielle en remplacement du latin et non pour remplacer les langues régionales.

MONTCET fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de commune recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Au recensement de 2016, la commune compte 675 habitants. 

Revonnas & Montagnat

Petit aperçu sur les communes de Revonnas et Montagnat

REVONNAS tiendrai son nom de sa situation sur une déclivité de terrain. Au commencement est le latin RAPINA devenu RAVINA par mutation du P en V.

Puis devient REBENIUS- REBENATIS – REBONNATIS – REVENA –

Vers l’an 886 REVONNACUS – REBENNIUS postulé par REBENIUS – en 1126 YLIO DE REVENAS – 1186 REVONNACUS – 1250 REVONAS – 1325 REVONA – 1350 REVUENA – 1430 ROVONACUS –

1436 A BURGO APUD ROVONAS – 1497 REVONAZ – 1618 REVONA – 1650 REVONAS – 1683 REVON – 1734 REVONNAS – 1808 REVONAS –

La tour de DEAUL est une maison forte construite en 1340 par Jean de la Balme, Seigneur des Terreaux. Elle se situe au centre du village et est actuellement propriété d’un antiquaire belge.

L’église est dédiée à Saint Blaise.

MONTAGNAT est issue du domaine gallo-romain, MONTANIUS ou un des dérivés de MONTANEA (montagne).

En 1013 on trouve VILLA MONTANIACUS.