Lundi 6 Juin 2022 Beligneux

 

 



En ce lundi de Pentecôte , nous nous retrouvons à 6 devant l’église de Beligneux 3500 hab situé sur le coteau de la côtière , le pays natal de Ghyslaine .Nous dominons la plaine de l’Ain d’où s’élèvent les fumées des réacteurs de St Vulbas .

Notre itinéraire nous emmène sur le plateau de la Dombes sur des chemins blancs très agréables . Les cultures de maïs , soja ,blé , orge occupent le terrain ; c’est rassurant nous ne manquerons pas de matières premières .Le sol est caillouteux ; la sécheresse est déjà bien présente et les arrosages ont commencé . Nous marchons en lisière de forêts , de nombreux randonneurs , joggers , vététistes sillonnent la campagne . Nous arrivons en vue du nouveau terrain sportif , déporté en pleine nature pour éloigner les nuisances sonores du village mais qui ne fait pas l’unanimité chez les jeunes .

Nous marchons sur le lit d’un ancien ruisseau jonché de galets : attention aux chevilles fragiles ! Nous replongeons dans le monde urbain à Dagneux 4800 hab ; une ancienne ferme a survécu au sein des lotissements . Nous empruntons le sentier du Cotey ( petit ruisseau ) sur 1 km et après le franchissement de la passerelle nous débouchons sur le lac Neyton , base de plein air et de pêche très appréciée vu le nombre de familles déjà installées sur les tables ombragées .Au début du siècle l’eau qui jaillissait fut exploitée comme source thermale. Nous mangeons sous un tilleul et profitons de cette ambiance reposante pour reprendre des forces . Il fait chaud ; la reprise n’est pas trop difficile car en sous bois et la montée tant attendue se passe facilement .

Nous retrouvons le plateau à Bressoles : petite commune de 300 hab en plein travaux ( canalisations ). Un petit vent est le bienvenu alors que nous marchons à découvert à travers les cultures .Petite descente abrupte et nous reconnaissons le carrefour de la Croix emprunté ce matin . Ghyslaine nous fait passer par les Ruettes ; les jardins; le manège et retour sur la place au son de la musique rap . Alors que nous pensions randonner dans un milieu urbanisé , nous avons très peu emprunté des routes goudronnées : ce fut une agréable surprise .

Jeudi 2 Juin Pont des Vents



Une dizaine de marcheurs est au rendez vous sur le parking du moulin . Chaleur pesante mais pas caniculaire ; notre corps doit s’habituer . Nous cheminons sur des chemins agricoles au milieu des cultures d’orge et des prés déjà fanés . Direction Montagna le Templier ; la vallée du Suran est verdoyante . En face de nous , le village de Montfleur au pied du Mont Nivigne .Passage à la scierie Bulle et au lavoir ; montée à l’église ( ouverte ) . Personne dans les rues si ce n’est un monsieur qui nous demande notre origine et notre destination.

Nous nous enfonçons dans le vallon humide , le gîte paysan du moulin Burignat pratique l’élevage d’escargots . Nous passons devant les bâtiments du captage des eaux où des employés nous expliquent gentiment le fonctionnement. Nous pénétrons dans un univers d’arbres moussus enchevêtrés les uns aux autres ; le sentier se perd peu à peu , on devine une trace jalonnée de trous de blaireaux ; ouf ! le bout du tunnel n’est pas loin . On retrouve la lumière des prairies et bientôt le hameau de Faverges . Le lavoir sera notre point de chute pour le pique nique .

Quiétude de la campagne,aucune voiture sur la route :on apprécie . Nous bavardons avec un couple sympathique (résidence secondaire ) et nous atteignons Villeneuve les Charnod . Petite grimpette pour découvrir le hangar à chevaux de Maud ( charmante propriétaire ) qui nous indique le chemin à parcourir à travers les pelouses sèches jalonnées de poteaux de conduites de gaz ( 152 ; 153; 154 ; 155 ) . Nous surplombons la vallée du Suran ; la ligne de crêtes offre un joli paysage et nous descendons en forêt . Gilbert tient à nous faire visiter le hameau de St Pierre ; serait-on les premiers à atteindre le paradis , il n’y a personne . C’est sous une chaleur oppressante ( après le paradis: l’enfer ! ) que nous retrouvons le moulin et sa fraîcheur .


Moulin du Pont des Vents, Montfleur

Ce moulin hydraulique date du Moyen-Age : la première mention écrite date de 1486. Il tournait grâce à des roues en bois et écrasait différentes céréales. Dans les années 1640, avec l’introduction du maïs en Bresse et dans le Jura, le moulin va écraser du maïs torréfié pour faire de la farine de gaudes à l’origine d’un plat typique de la région. En 1869 deux turbines hydrauliques Fontaine vont remplacer les roues en bois. Le moulin continuera de fabriquer la farine de gaudes et la farine pour l’alimentation des animaux jusqu’en 1975. En 1975 le dernier meunier, M. Perrin, arrête son activité. Il décèdera en 1995. C’est alors que sa veuve décidera de léguer le moulin à la commune de Montfleur qui consentit un bail emphytéotique (pour l’euro symbolique) au SIDAPEMONT (Syndicat Intercomunal de la Petite Montagne).
De 1995 jusqu’à l’ouverture en 1998, c’est une équipe de bénévoles qui s’emploie à nettoyer les turbines et faire l’inventaire de tous les outils et objets trouvés dans les bâtiments. Le site est alors inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques, puis la restauration commence fin 1997. Juillet 1998, c’est enfin l’ouverture de l’écomusée : de nouveau les turbines tournent et les meules écrasent le grain. La farine de gaudes produite est transformée sur place au fournil, ou vendue aux visiteurs et restaurateurs de la région. Ce moulin est équipé d’un superbe mécanisme, de quatre paires de meules et de tous les appareils accessoires.
Bruno et Christine louent le moulin et s’engagent à le faire revivre et en vivre : le pari paraissait ambitieux mais semble être gagné !
Ouvert toute l’année.

Contact :
Téléphone : 03 84 44 33 51
Site Internet : http://moulin.ecomusee.jura.free.fr/

Jeudi 26 Mai 2022 Apremont



 Jeudi 27 Mai , jour de l’Ascension ( tout un programme ! ) . Nous nous retrouvons à 10 sur les hauteurs de Nantua , plus précisément sur la route d’Apremont à proximité de la ferme du Molet ( pour un départ de  rando ! ) . Nous empruntons le sentier des Italiens à travers la forêt de sapins . Il fait frais mais après une succession de montées et de descentes nous sommes réchauffés . Nous devinons le village du Poizat ; Menthières et le crêt de la Goutte ; Charix est en contre bas . Retour dans les sapinières jusqu’au col du Sentier . La rando se durcit : escalade dans les éboulis sur une trace balisée puis cheminement sur la ligne de crêtes . Un promontoire débroussaillé ( lieu d’envol de parapentes ) est l’endroit rêvé pour la pause casse croûtes .

On surplombe Apremont et au loin la plaine d’Oyonnax ; les 5 éoliennes sont face à nous . Grâce à l ‘oeil aiguisé de Gilles nous observons un renard en chasse dans les prés . Nous reprenons notre périple sur un parcours en montagnes russes ; la descente finale se fait à flanc de falaises mais sans danger . Nous nous retrouvons dans un pré avec les vaches au milieu d’une immense ferme ( Gaec des sapins ferme Levrat ) . Il y a même un magasin ; Michèle est contente ; mais il est fermé ! Traversée de Grand Vallon ( maison de mon amie Anne , que de souvenirs ! ) et de Petit Vallon ( mairie , église ) qui constituent avec le hameau d’Ablatrix la commune d’Apremont ( 10 km d’Oyonnax et de Nantua ) .Le lac Genin est proche en prenant les routes forestières . Notre groupe ne passe pas inaperçu ; des Maranes ( nom des habitants ) viennent à notre rencontre pour engager la conversation .Une grosse montée derrière l’église nous permet d’atteindre le chemin des éoliennes .

Les premières pâles surgissent en haut des sapins . Cette fois nous en comptons 5 et non 8 comme lors de la reconnaissance ! . Nous suivons le chemin d’interprétation sur une route carrossable bien empierrée . Il fait chaud  l’hiver en période de fortes gelées le site est interdit car des glaçons peuvent tomber des pâles en action . Nous passons au pied de ces édifices , le bruit est supportable ( une grosse machine à laver ) . Une large route venant de Martignat a permis d’acheminer le matériel . Nous retrouvons l’ombre des conifères , les prairies fleuries et bientôt la route de Nantua à la ferme du Molet . Nous remontons aux voitures dans un pâturage ; c’est la dernière grimpette et cela nous donne du tonus . Jolie balade de 16 km avec D= 450 m .

Extrait du Progrès 

Les cinq éoliennes produisent de l’électricité depuis mars 2020

… et le village ne regrette pas son choix

Cela n’a échappé à presque aucun habitant du haut Bugey, depuis dix mois, les cinq moulins d’Apremont tournent en générant de l’électricité. L’aboutissement d’un vieux projet, esquissé en 2006 (lire parailleurs), à l’initiative d’une municipalité volontaire et d’une population consentante. Ses crêtes forestières,propices à l’éolien, lui promettaient une source de revenus supplémentaire. Voire un parachute : la récente crise du marché du bois, liée à la sécheresse et à la prolifération des scolytes, met à mal les budgets des communes trop dépendantes. Mais, au regard des inconvénients de l’éolien (bruit, emprise foncière, impact visuel…), Apremont a-t-elle eu raison ?

Quant au bruit, « ce serait mentir de dire qu’il n’y en a pas. On l’entend, quand on est en dessous.Mais ce n’est pas insupportable.« Vous savez, je n’étais pas un fada de l’éolien… J’avais quelques craintes. » À l’heure d’un premier bilan, pas question pour Claude Doche, le maire d’Apremont ,d’occulter les points négatifs ou les imprévus du parc exploité par la société Enercon .Même s’il le qualifie d’« hyper positif » et de « bien positionné».
Un point noir : le déboisement Environ 5 hectares de forêt ont été « avalés », comme prévu, par le chantier. « Le seul bémol »pour Claude Doche. « C’était une zone verte réputée pour la chasse,les champignons et la promenade.» Un reboisement sur 4 hectares route du lac Genin compense cette perte. Et le maire juge les chemins créés « utiles pour l’exploitation et la surveillance
forestière ». En revanche, « l’impact visuel est un peu plus fort que ce à quoi je m’attendais avec peu que les jours de brouillard ».Au village, les mesures de décibels avaient été réalisées avant le chantier ; d’autres sont effectuées depuis la mise en route. En cas de dépassement des seuils réglementaires,
les éoliennes peuvent être freinées. « On n’a pas eu besoin de le faire », précise l’élu.
Le point fort :l’argent réinvesti Apremont n’a pas désiré ses moulins que pour la beauté du geste. Son conseil municipal, dès 2006, a voulu s’offrir une diversification financière. Un sens de l’anticipation que Claude Doche bénit, à l’heure où les revenus tirés du bois (80 000 euros par an en moyenne) fondent de moitié.« Cette année, on va percevoir 50 000 euros issus du parc. Et,grâce à une loi récente, on va percevoir 20 % de l’Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer). Soit un bonus de 15 000 euros. »Le village peut ainsi investir. La preuve avec son projet de mise en accessibilité de la mairie, doublé d’une création de cantine pour les écoliers qui devaient jusqu’ici
prendre le car pour se rendre à Charix. Coût total estimé :500 000 euros.
La surprise : la zone de sécurité « anti-glace »Il y a un imprévu qui a surpris Claude Doche. La nécessité d’une zone de sécurité de 100 m autour des pylônes, de décembre à mars. « Car de la glace peut se former sur les pales. Et elles peuvent la projeter » avant la fin de l’arrêt automatique. Des barrières
provisoires ont donc été installées cet hiver. Avant un dispositif pérenne l’an prochain.

Le parc éolien sur cinq hectares dédiés,le parc d’Apremont comprend cinq éoliennes d’ u n e p u i s s a n c e d e 2,35 MW, soit la production théorique de 24 millions de kWh par an. C’est environ la consommation de 7 000 foyers hors chauffage. Les machines mesurent 190 m de haut,et présentent une envergure de 103 m. Enercon a investi environ 15 millions d’euros dans l’opération, pour une exploitation sur vingt voire trente ans.

Antoine DELSART

Jeudi 19 Mai 2022 Château de Rosy

Cela n’a pas été un long fleuve tranquille pour rallier notre rendez vous à la Croix des Angoulures au dessus de Treffort . Un énorme embouteillage au niveau du Guidon nous a retardé .

A 10 h, 10 marcheurs partent en direction de Lapeyrouse sous le regard curieux de génisses .Nous distinguons la maison bourgeoise de Lachat à travers les feuillages ,elle semble inhabitée . Nous descendons vers Dhuis ( hameau de Chavanes sur Suran ) . Les engins forestiers sont en pleine activité . Les parcelles de bois sont massacrées , déchiquetées :c’est la désolation !

Les prairies sont fleuries ( sauges , marguerites , scabieuses ,) . Nous sommes contents de pénétrer dans les bois du Clapay car il fait déjà chaud . Nous empruntons des petites routes peu circulantes , des murailles de bois rangées en stères nous font penser que l’hiver sera rude . Nous montons au hameau de Ceillat : pour vivre ici il faut y être née dixit l’ habitante de la jolie maison fleurie Le petit bief est déjà à sec et nous arrivons au domaine de Rosy au pied du mont Nivigne . Il date du 15è siècle, reconstruit au 19e , 2 tours et une chapelle du 16e , et appartient maintenant à la fédération de la chasse de l’Ain ( passage des permis ) . Nous avons l autorisation de pique niquer sur la pelouse à l’ombre d’un arbre ,mais de quel végétal s’agit il ? c’est un PAULOWNIA ou arbre impérial souvent confondu avec le catalpa , originaire de Chine ,il doit son nom en hommage à une reine des Pays Bas .

Le ciel se brouille , l’air est pesant ; il ne faut pas top s’attarder . Nous remontons sur 1,8 km jusqu’au col des Justices . Nous prenons le risque de faire un aller retour à la Roche de Faux : vue plongeante sur Rosy et le mont Nivigne . Cette fois l’orage menace ; nous longeons la ligne de crêtes de la Cabatane : joli point de vue sur Meillonnas et descente scabreuse sur des pierres qui roulent . 2 coups de tonnerre , les premières gouttes de pluie ; les feuillages nous abritent et nous retrouvons le parking sans être trop trempés . Ce n’était qu’une averse ! 15 KM D 350 m



 

 

Rignat jeudi 12 Mai 2022

 



C’est par une belle journée ensoleillée que notre équipe de 10 randonneurs se retrouvent à l’église de Rignat .Nos retrouvailles sont toujours bruyantes ; nous nous en excusons auprès des pratiquants de la séance de yoga en plein air

Nous descendons en direction de Moinans en traversant des champs fleuris . L’herbe est déjà haute , les foins ne sauraient tarder .Nous passons dans les bois , le soleil filtre à travers le feuillage vert tendre .Nous arrivons sur la place de l’église de Bohas ( joli massif d’ancolies et d’orpins )et nous nous aventurons dans l’allée des platanes ( monument historique depuis 1945 )qui nous conduit devant les ruines du château (édifié par les seigneurs de Buenc au 14è ,agrandi au 16è et 17è , après la révolution, il retrouva sa splendeur au 19è grâce à un neveu des soieries Bonnet de Jujurieux ,incendié le 17 juillet 1944 par les Allemands à la recherche de terroristes ) . Les vestiges sont visibles à distance par sécurité . Un gîte s’est installé dans les dépendances . Le Suran n’est pas très haut , la sécheresse commence tôt cette année . On peut trouver du pain à l’auberge ; Annie a pu réparer l’étourderie de Jean Pierre

Nous prenons le chemin à gauche  du pont en direction de Noblens ( hameau de Villereversure ) . En 2021 , le loup avait sévi en égorgeant des moutons  » promenons nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas « ouf ! pas de mauvaise rencontre . La chair de randonneurs retraités n’est pas de premier choix . Pique nique sur une large table en pierre , site bien aménagé pour une pause au bord de la rivière . Depuis le pont nous observons la couleuvre d’eau à la recherche de grenouilles .

Nous levons le camp en direction de l’EHPAD Ary Geoffray de Villereversure( 90 résidents ) les façades jaunes et rouges sortent de l’ordinaire . Plus loin on devine l’ADAPEI ( IME Georges Loiseau ) qui fut un sanatorium dans les années 1930 .Légère remontée , les premières chaleurs coupent les jambes . C’est avec plaisir que nous retrouvons le sentier ombragé de la forêt jusqu’au hameau du Noyer . Pas besoin de se ravitailler à la rue du chite ! notre drogue c’est le grand air et les odeurs florales de la campagne . Au hasard d’une ruelle nous retrouvons une vieille ( ancienne) connaissance : VERO de Rignat ( en fait c’était prévu ) .Plus de soucis elle connait les multiples traces de la forêt de Bohas . Quelques brins de muguet sont encore en fleurs , nous évitons quelques flaques d’eau mais le sol des sous bois est sec . Nous arrivons au pied de Rignat et nous empruntons une ruelle montante jusqu’à l’église d’où nous découvrons les vignes en contre bas et toute la vallée . La chaleur est annoncée ,nous accompagnera t elle cet été ? Il faudra s’habituer .

 

 

Montcet jeudi 5 Mai 2022

Une vingtaine de randonneurs étaient sur la place du village pour attendre nos amis de la Rando Chatillonnaise en guise de retrouvailles

Un couple de Neuvillois était déjà là et attendait le restant de leur troupe sous un beau soleil!

L’heure de départ approchait quand une voiture arriva avec à son bord un responsable du groupe qui venait nous prévenir qu’un orage avait éclaté à Chatillon.

Pensant que chez nous c’était la même météo ils ont déclaré forfait.Dommage que personne (des deux cotés d’ailleurs )n’avaient les n°de portable!Ca servira de leçon…

Il fallait bien la douzaine de km accomplis pour compenser la perte de calories à la salle polyvalente car mimirando .fr s’était mis au fourneau!

PS:le mail que j’ai reçu de Christian Jacquier

Désolé pour hier, un orage sur Chatillon d’après mes collègues.
j’étais à l’hôpital à Oyonnax et un beau soleil
Ce n’est que partie remise.
Pour le 2 juin, je suis encore absent, visite de contrôle, serait il possible de vous recevoir le 9 juin?
Je communique votre rando cette semaine au randonneurs et si tout va bien je serais présent
Bonne journée et au plaisir de se revoir
Christian
 

La Truchère jeudi 28 Avril 2022



Quand les 16 randonneurs se retrouvent au port de plaisance de la Truchère un petit air de vacances flotte dans l’air .Petite commune de 220 hab au confluent de la Seille et de la Saône abonnée aux crues du fleuve qui s’étalent sur les prairies . Les bateaux sont à quai , les restaurants sont fermés et la saison touristique n’a pas encore repris.Le calme ambiant inciterait à paresser ……. Tout doucement nous empruntons la petite route de Ratenelle à travers les peupleraies , des pêcheurs sont déjà installés le long de la rivière .

Nous arrivons à l’étang Fouget ( réserve naturelle ) . Le brouhahas des randonneurs indisposent les 3 photographes postés dans l’observatoire à l’affut des nombreux oiseaux . Nous profitons de la partie sur pilotis pour pénétrer dans cette zone marécageuse : enchevêtrement de lianes , lentilles d’eau recouvrant des mares verdâtres , chant des oiseaux , un paradis aquatique . Nous quittons cet univers pour plonger dans les bois sur de larges sentiers humides . Quatre camionnettes stationnent à l’entrée des chemins à proximité de la route de Tournus . Hélas ce ne sont pas des ramasseuses de muguet abondants et odorants dans les sous bois !

Nous longeons le centre équestre de Prety et comme nous apprécions moyennement la départementale , Gilbert nous emmène dans un labyrinthe végétal , plus de traces , droit devant : c’est Koh Lanta ! Heureusement l’étang de Ratenalet n’est pas loin , halte idéale pour le pique nique . Nous prenons possession des lieux et des chaises sont à disposition .Un vrai bonheur! Une petite sieste et on lève le camp.

Tranquillement on arrive à Prety (71 ) ( Pretty woman ,pas de Richard Gere ni Julia Roberts en vue ! ) commune de 600hab connue pour ses carrières de pierres roses situées à Lacrost . Nous découvrons ce joli bourg . Le lavoir original en forme de temple antique avec ses colonnes construit en 1838 , des murets de pierres ont été élevés pour protéger les lavandières du froid . La fontaine bien restaurée , les ruelles qui laissent découvrir de magnifiques maisons aux pierres rosées , le platane planté sur un tertre à la place d’un orme de justice avec une hauteur 33,5 m et qui a 400 ans ,monument historique en 1909 . Le château est devenu chambre d’hôtes .

Nous sommes prévenus : le retour sera le long d’un chemin blanc sur 2 km au milieu des prairies . Aucun chemin le long de la Saône toute proche , la voie bleue est sur l’autre berge . Il fait chaud et à mi parcours l’unique buisson nous offre un peu d’ombre pour nous désaltérer . Déjà le clocher de la Truchère est en vue . Petit cheminement touristique le long de la Seille , le pont , le barrage à aiguilles , l’écluse ( pas de bateaux à l’ horizon dommage ! ) Nous aurons parcouru 16 km pour un dénivelé inexistant . Le soleil nous a accompagné toute la journée et un vent de dynamisme a soufflé sur cette rando grâce à la mascotte des Semelles Fumantes : la Rolande .

Pleinchamp jeudi 21 avril 2022



Les vacances de printemps ont fait des ravages dans les rangs des randonneurs . Nous nous retrouvons à 5 à Plein Champ en bas du Mont Myon . La brume couvre encore le sommet .Nous nous dirigeons côté Jura dans les hameaux de la nouvelle commune de Val Suran ( St Julien sur Suran ) .Les montbéliardes ont laissé la place aux gasconnes des Pyrénées , vaches rustiques à la robe grise argentée voire bleutée . Nous descendons dans les bois sur une piste forestière créée pour le bûcheronnage . A la demande générale nous faisons un crochet à Dancia : une ferme , une fontaine , de vieilles maisons et un coq méchant si on en croit une habitante . Ce petit détour, nous a permis de trouver l’ail des ours ( ne pas confondre avec les feuilles de muguet toxiques ) . Nous découvrons de multiples épaves agricoles éparpillées dans les fourrés .

A présent cap sur Bourcia , petit village paisible ; église St Gengulphe , lavoir , sur la colline de la Boissières vestiges du vieux château . Pour rejoindre Civria nous sommes obligés d’emprunter la route et pas de sentiers en vue . Nous longeons la chapelle St Léger , la croix , le lavoir et nous reprenons un chemin blanc .Nous pique niquons sur les hauteurs de cette vallée . Nous apprécions ce calme sauvage rompu seulement par le chant des oiseaux , du coucou , une petite fourmi s’est emparée du grain de riz abandonné . Nous sommes en pleine méditation mais il faut reprendre la route .

Nous sommes confrontés à un autre univers : la carrière Fontenat de Lanéria ( impressionnant ) la poussière , le va et vient des camions , tractopelles , le cassage des cailloux avec la boule d’acier .Nous quittons ce monde minéral pour atteindre le Poisoux ( Val d’Epy ) . Nous bifurquons à gauche comme nous indique le sympathique épouvantail .Nous marchons sur un sentier balcon avec vue sur le Mont Myon , Mont Nivigne , Monts Jura . Les bois laissent bientôt place aux immenses pâturages de Roissiat : nous sommes les rois du monde ! A proximité de la carrière Dannenmûller, dans les éboulis , nous devinons une colonie de chamois . Une ballade dans la Petite Montagne c’est se mettre au vert et prendre un bon bol d’air: cela fait un bien fou . Nous aurons parcouru 15 km avec un dénivelé : 250 m .

La Combe du Val lundi 18 Avril 2022



Lundi de Pâques ensoleillé ;

Nous allons découvrir la Combe du Val ,une région oubliée des topos de rando de l’Ain .

14 randonneurs se retrouvent à Condamine la Doye ( 5km du péage de St Martin du Fresne ) , 450 hab.  La Doye prend sa source aux Etangs Marron sur la route de Brénod et  sur la commune se trouve l’institut médico éducatif Marcel Brun qui reçoit des enfants en situation de handicaps .

La joyeuse troupe déambule dans le village et prend la direction de la Rochette et nous empruntons les longs chemins blancs à travers cette vallée agricole parsemée d’immenses fermes ( zone Comté avec fruitière à St Martin du Fresne) . Vallée industrielle aussi : petites usines d’usinage , transformation du bois .Au Balmay nous longeons les bâtiments d’ACSA ; filiale de Gymnova créé en 1970 , 50 ouvriers spécialisés dans la fabrication de matériel de gymnastique : l’usine aux champs !

Les éoliennes des monts de l’Avocat à l’ouest tournent lentement ; nous sommes de l’autre côté de Corlier , nous les découvrons sous un autre angle . Nous traversons Vieux d’Yzenave encore endormi et nous descendons à la passerelle du Borrey qui prend sa source à Aranc et rejoint l’Oignin à Maillat . L’eau limpide dégringole en petites chutes dans un couloir rocheux escarpé ; la petite passerelle est la bienvenue pour remonter à Talipia et Corcelette .Nos cyclistes reconnaissent la route du col du Sappel . Nous montons à Outriaz , la scierie Monnet Sève sera notre lieu de pique nique même si ça sent le sapin ! le mur du canal d’amenée de la vieille scierie est parfait pour s’installer . C’est une entreprise familiale créée en 1929 et qui au fil des ans a su s’agrandir et innover . Dernièrement elle a scié des chênes pour la réfection de Notre Dame de Paris ; ils sont stockés en lieu sûr sur le site .

Après le repas, la montée au centre du village nous coupe les jambes. Les vieilles maisons bugistes sont imposantes et bénéficient d’un espace couvert au dessus des portes d’écurie qui sert de séchoir : le dreffia . Grâce à l’industrie de nouvelles constructions ont fleuri dans les hameaux .Nous n’irons pas au col de Pisseloup ni à Corcelles ; nous bifurquons à gauche  et nous nous rapprochons de la forêt de Meyriat . Nous avons un aperçu du chemin parcouru depuis ce matin . Les prairies sont couvertes de pissenlits en fleurs, les ronces et les épines sont inexistantes grâce à l’agriculture omniprésente . Nous descendons au hameau du Chevril et du Haut du Balmay et nous nous retrouvons à l’église de Condamine étonnés d’avoir parcouru 15 km aussi facilement .

Aromas jeudi 14 avril 2022



Reprise des sorties à la journée .

C’est sous un soleil printanier que 13 randonneurs se retrouvent devant le four à pain de St Maurice d’Echazeaux ( commune de Corveissiat ) . Direction le belvédère et l’église de St Maurice d’Echazeaux . Les falaises dominent de près de 200m le confluent de la Valouse et de la rivière d’Ain ; en contre bas le château de Conflans et au loin le pont de Thoirette . Un peu en retrait on découvre la chapelle fraichement restaurée (toit en lauzes , façade; mur du cimetière ) l’association de l’église est efficace ( concert JC Borelly en 2017 )a été classée monument historique en 1941 . Une fois de plus, Frère Roger, nous fait part de son désarroi d’être seul ! ( très bonne acoustique ) .

Nous poursuivons notre périple à travers bois , sur un sentier bien débroussaillé et fléché . La végétation est en attente d’une petite pluie . Pour les morilles , il faudra patienter . Soudain des blocs de rochers, des murs ,il suffit de lever les yeux pour entrevoir les ruines du château de Montdidier . Un petit raccourci abrupt nous plonge au milieu des décombres mais gare aux chutes de pierres ! ce château-fort date du 10è , 12è siècle Il a subi de nombreuses destructions de par sa situation ( France/Bourgogne ) notamment en 1595 .Plus bas les vestiges du vieux village, puits ,fontaine émergent des branchages .Nous quittons cette colline pour marcher sur les chemins blancs de la Petite Montagne ( région verdoyante et vallonnée qui marque la fin du massif du Jura ) .

Les troupeaux de vaches sont sortis des écuries : c’est le royaume du Comté . Nous visitons la fruitière des Erythrones fondée en 1924  nouveau bâtiment en 2010 ; elle regroupe une trentaine de producteurs dans un rayon de 30 km . Une des rares coopératives de la zone Comté à produire , fabriquer , affiner et commercialiser . L’espace visite est bien aménagé et les produits exposés nous ouvrent l’appétit . Une meule de Comté pèse entre 35 et 45 kgs : trop lourd pour nous ! Petit passage au hameau de Burigna et pause casse croûte au stade d’Aromas .( 690 hab , 7 hameaux : Burigna ,Marsonnas , l’Hopital , Marcia , Faverges , Ceffia et Villeneuve les Charnod depuis 2017 ) .Nous apprécions le calme de cette campagne verdoyante , le petit restaurant , l’école , la petite église , les fermes : c’est sûr le bonheur est dans le pré .( pas de magasins : petit clin d’oeil à Michèle TH ) . Nous passons à l’Hopital , les vieilles maisons sont bien entretenues , beaucoup de résidences secondaires

Petit détour à Notre Maison ( Marsonnas ) . Nous avons la chance de nous entretenir avec les plus anciennes résidentes et leur animateur ( moment privilégié ) Ce couvent était tenu par des religieuses , elles recevaient des jeunes filles handicapées , elles vivaient en autarcie ( jardin , ferme ) la mixité date seulement de 2000 et maintenant s’est ajouté un EHPAD pour des adultes handicapés . 140 résidents ; ce qui crée de nombreux emplois sur le plateau d’AROMAS . La remontée s ‘effectue dans les bois pour enfin découvrir les derniers spécimens d ‘érythrones encore en fleurs .Cette plante rare prolifère sur ce territoire , elle est appelée érythrone dent de chien car son bulbe ressemble à une canine de chien ses fleurs penchées sont roses ,rouge violacées et ses feuilles tachetées brun rougeâtre . La floraison se fait de mars à avril .

Nous retrouvons notre point de départ en pénétrant dans la chapelle St Joseph construite en 1773 grâce aux frais d’un ménage de laboureurs . La famille en fit don à la commune de Corveissiat en 1839 . Conclusion : 14km à un rythme de sénateur , mais que du bonheur .

Les Fritilaires jeudi 24 Mars 2022



C’est par une journée ensoleillée, que 14 randonneurs se retrouvent à Cormoranche sur Saône , pour découvrir les fritillaires pintades . Ces plantes vivaces à bulbes font parties de la famille des liliacées ,poussent dans les zones humides voire inondables ; sont vénéneuses ( alcaloïde )et sont protégées ( cueillette interdite ) .On les trouve en bord de Saône , marais poitevin .Elles sont appelées aussi fritillaire à damier , oeufs de vanneaux ou de coucou en raison de leur quadrillage.

Parmi nous la température printanière de 20° a incité certains(es) a montré leurs gambettes blanchâtres .Nous nous dirigeons vers Arciat en passant au milieu des peupleraies aux troncs bien alignés . Les chemins sont secs , la végétation a soif .Des cardamines ourlent les talus , les oiseaux chantent : ça fait du bien ! Chose promise chose due , la première fritillaire suivie de quelques autres émergent d’un pré . Nous admirons ces fleurs penchées brun pourpre et discrètes . Au hameau d’Arciat , une maison indique la hauteur des crues de la Saône : 1840 ,année mémorable ! qui l’eut CRUE ( jeux de mots )

Nous longeons un bief jusqu’au bassin de rétention des Mouilles ; endroit paisible pour se reposer . Nous débouchons sur le chemin de halage ; il n’y a plus qu’a se laisser  » haler  » et « hâler  » par le soleil . Le pont d’Arciat enjambe le fleuve pour relier Crèches sur Saône . Le premier pont a été inauguré en 1904 , détruit par les Allemands pour protéger leur repli en septembre 1944 et reconstruit en 1950 (pont en acier ) . En 2010 construction du pont actuel Nous déambulons sur la voie bleue Moselle Saône : un bateau , une péniche , des cyclistes , des promeneurs , tout cela est bien agréable .

Nous quittons cette ambiance fluviale pour retrouver le monde agricole et soudain elles sont là à profusion : des multitudes de fritillaires pintades , cela  » fritille » de partout ! Nous suivons le bief de l’Avanon et nous apercevons le clocher . Balade facile et reposante avec un dénivelé inexistant . Nous aurons quand même mérité les petits moelleux de Michèle ( un délice ) .

Etrez jeudi 17 Mars 2022


 


La grisaille et la bise des aubépines, n’ont pas refroidi les 12 randonneurs qui se retrouvent sur la place de l’espace festif d’Etrez pour un périple de 11 km .Nous passons devant la laiterie créée en 1938 , réputée pour sa crème et son beurre AOP de Bresse . La mairie , la bibliothèque sont récentes . Les communes d’Etrez et de Cras sur Reyssouze ont fusionnées en 2019 et ont pris le nom de Bresse Vallon .

La caravane allonge le pas et s’étire à travers la campagne ; les cagoules , bonnets , casquettes sont les bienvenus . Des haies ont été replantées de-ci de-là , les chemins blancs sont bien entretenus .Des déchets sont éparpillés le long des talus de la petite route qui mène à la décharge communale : la journée propreté serait la bienvenue ! Nous descendons de la colline ; au loin les lacs de la base de Montrevel et nous arrivons à Guelin , nous traversons la départementale en direction de Rosière ; nous sommes à l’abri du vent cela fait du bien . Les vaches sont dans les champs ,les prunus, forsytias sont en fleurs : le printemps arrive . Petit arrêt devant une grosse mare où s’ébattent des coqs aux grandes pattes poilues et des poules grassouillettes à la démarche claudicante .Ce sont des volailles d’ornement ( coq Brahma ) .

A présent c’est Elyane qui nous guide sur son territoire .Nous passons devant l’arbre à poules et l’étang des Fourches . On s’imagine déjà en train de pique niquer dans ce lieu champêtre bien aménagé ; mais ce domaine est privé ; dommage ! Dans les bois, les primevères ( coucous ) bordent les talus ; on en oublierait les poches de gaz éparpillées dans les forêts et protégées par d’immenses grillages .Etrez est le fief de STORENGY que nous avions longé en 2021 .Nous terminons notre balade chez nos amis les POMPONS . Nous avons le privilège de visiter le » musée atelier » : silex et outils préhistoriques ( Jean Claude ) et tableaux et sculptures ( Elyane ) . Merci à eux pour leur accueil .

Chevroux jeudi 10 Mars 2022



Balade à Chevroux ; village d’enfance de Bernard Durand qui sera notre guide pour cette journée printanière mais légèrement venteuse . 17 randonneurs se retrouvent au stade . Chevroux avoisine les 1000hab , l’attraction de Mâcon à 20 km se fait sentir : lotissements , école rénovée , nouvelle salle des fêtes , stade . Nous nous dirigeons vers le nord ; nous plongeons dans le monde agricole.

D’immenses champs cultivés par des fermiers extérieurs de la commune , nombreux pâturages pour l’élevage ( Bernard rempli des paniers de rosés des prés à l’automne ) . Au milieu de cette campagne coule le bief Rollin . Nous passons au hameau des Vernes et à Drenouille où se trouve la ferme familiale de Bernard : un arrêt s’impose !

Nous avons la chance de visiter la ferme du Mont grâce à Jocelyne qui connait la propriétaire . La cheminée sarrasine a été classée monument historique en 1925 et l’ensemble de la ferme en 1980 . Elle possède encore tous les éléments et accessoires de l’habitation bressanne ( chaudron , crémaillère , vieux outils ) un colombier se situe en arrière des bâtiments . On arrive au Rollin où se trouve l’école rénovée et le château d’eau qui lors de sa construction dans les années 1960 s’est effondré faisant 2 morts . Bernard se souvient encore du vacarme qui a retentit dans les alentours .

Le village est à deux pas , mais on a pas vu Fayolle et la rando est un peu courte!  Nous rallongeons notre parcours et après une petite montée nous atteignons notre but : la maison des grands parents de Mado qui est encerclée maintenant par de nouvelles constructions . Le retour se fait en passant devant la salle des fêtes sur une petite route goudronnée . Nous apprécions les violettes au sucre d’Elyane après avoir parcouru 14 km. Bernard , Jean Claude ,Michel nous quittent pour un autre périple mais cela ne nous regarde pas !

Druillat jeudi 3mars 2022


C’est sous un soleil printanier que 12 randonneurs se retrouvent devant l’église de Druillat ; commune de 1180 hab ,à 2km de Pont d’Ain et 20 km de Bourg . Nous descendons à l’ancienne fromagerie et nous empruntons le chemin au milieu des prés et des champs labourés .Le Suran aux eaux verdoyantes coule à proximité et nous conduit directement au moulin .Depuis le pont ,nous admirons les bâtiments et le déversoir .

Maintenant il va falloir grimper sur la colline ; la rampe rouillée n’est pas d’une grande aide ! La montée du Pierret a fait des dégats; c’est la première en 2022 .Nous arrivons au hameau de la Cruiz avec son vieux puits . Nous sommes sur le plateau ; au loin on peut voir St Martin du Mont , la Catherinette sur les hauteurs de Pont d’Ain ,les monts du Cerdon , les Allymes . Nous marchons en lisière de forêts, puis nous nous enfonçons tout doucement dans les bois de Pontsuard( châtaigniers ) relativement secs .Quelques flaques d’eau et les rouées des tracteurs forestiers corsent la rando ;mais cela reste correct .

Une basse -cour hétéroclite nous accueille à proximité du moulin des Hautes Rossettes sur le Durlet . Nous avons la chance de rencontrer l’ancien meunier qui n’est pas avare d’anecdotes de la vie d’autrefois .Nous passons devant un étang et nous atteignons le point culminant de la balade à la ferme de la Frelatière . Des jeunes plants d’arbres coiffés de matière cotonneuse, parmi des coupes blanches, éveillent notre curiosité .En fait c’est de la laine de mouton qui sert de répulsif pour les chevreuils .

Nous longeons des parcs à chevaux et tout en haut c’est le lieu dit le Temple ( temple de Molissole, ancienne possession des Templiers ).Nous retrouvons la civilisation aux Rossettes du Bas ( lotissement ,vieux four et le bruit de l’autoroute toute proche ) .Nous remontons au village après avoir traversé le Durlet sur un joli pont de pierre .

Le soldat du monument aux morts a été sculpté par Alphonse Muscat . Sculpteur aindinois spécialisé dans les monuments aux morts : Bourg en bresse , Pont de Vaux ; aigle des Balmettes ; la sarcleuse parc Joubert à Bourg et bien d’autres .12km et 200m de dénivelé ,nous progressons !


Vescours jeudi 24 Février 2022

 

A 5kms de ST Trivier de Courtes se trouve Vescours ; commune de l’Ain de 250 hab faisant partie du Grand Bassin de Bourg en Bresse ! Ce jeudi 17 février , ce sera le lieu de rendez vous pour 14 randonneurs . Nous sommes plongés dans la France rurale comme dise les Parisiens .

Gilbert est inquiet  » cela ne capte pas  » : c’est normal on est en zone blanche dixit Gene qui en sait qqchose ! Nous rencontrons le président des Pattes Bleues ( club de rando ) qui s’enquiert de notre itinéraire et qui nous éclaire sur certains points . Direction l’étang Morel et son moulin typique ( cf photos et légende ) Le paysage est vallonné ; pâturages; fermes ;bois d’où retentissent des bruits de tronçonneuses , petites routes peu circulantes ; c’est la campagne .

Puis nous apercevons les tours du château de Montsymond construit en 1571 et son immense parc de 7 ha . Actuellement transformé en séjour haut standing ,piscine et spa, et tenu par un couple originaire de Suisse . Tarif haute saison: 8200 € la semaine en 2022 . Petite montée , petite descente et nous atteignons le hameau des Thibauds à environ 3 km de Sermoyer . Nous traversons les bois de Vescours , le terrain est détrempé mais cela pourrait être pire . Une multitude de miradors jalonnent le sentier mais heureusement pas de chasse ce jour . Soudain un tapis rouge de briques cassées se déroule à nos pieds ; notre foulée devient plus rapide . Le paysage passe du vert à l’ocre ; nous arrivons aux carrières d’argile . Cette matière est transportée à Pont de Vaux où elle est transformée en tuiles , briques .

Au bout de 11km nous retrouvons le village et son église ; tout est toujours aussi calme . La table de ping pong et les bancs sont les bienvenus pour notre goûter . Merci Jean Claude et bon anniversaire .



Perrex jeudi 17 février 2022



Le soleil était annoncé pour l’après midi ; c’est ainsi que 12 randonneurs se retrouvent à Perrex . Joli village de 850 hab à proximité de Vonnas . Nous passons devant le majestueux séquoia malheureusement ébranché du côté gauche .La balade se déroulera sur des petites routes goudronnées une fois de plus en raison des pluies des jours précédents . Petite grimpette pour atteindre Moncoin Haut avec la maison bourgeoise de la famille Lombard Platet ( riche propriétaire lyonnais possédant autrefois 5 fermes à Montcet ). Après le haut c’est Moncoin Bas , traversée de la ligne de chemin de fer et nous arrivons au moulin Peroux .

La Veyle est bouillonnante . Jadis 38 moulins jalonnaient les bords de cette rivière .Nous quittons le goudron pour prendre les chemins balisés de VTT bien empierrés . Nous marchons dans des lieux humides marécageux au milieu de peupleraies ; quelques touffes de jonquilles pointent à travers les herbes sèches .Nous débouchons en bas de Rétissinge et nous prenons la direction du moulin du Geai ( commune de Biziat ) . Le jeune propriétaire,au demeurant fort sympathique,nous fait visiter son futur lieu de vie ( turbines ) .

Nous nous arrêtons au moulin de Corsant ; la Veyle est toujours aussi tumultueuse . La scierie et le camping ne sont plus que des lointains souvenirs . Nous empruntons des sentiers herbeux et détrempés pour atteindre les hauts de Perrex .

Les yeux affutés de Roger nous font découvrir au loin une famille chevreuil .Pagneul qui n’est pas en reste débusque un lièvre dans un champ labouré ; mais encore une fois c’est le lièvre qui a gagné .Nous regagnons le village après être passé devant le pigeonnier . La table en bois de l’aire de jeu nous tend les bras pour notre goûter . Nous aurons parcouru 11 km sous un soleil printanier .

St Jean/Reyssouze jeudi 10 Février 2022



Le soleil printanier redynamise le groupe de randonneurs ; nous nous retrouvons 19 sur le parking du Foyer Rural de St Jean sur Reyssouze . Petit village de la Haute Bresse de 750 hab connu pour son fleurissement 3 fleurs et son circuit des 3 moulins .Nous passons devant la petite épicerie et l’église datant fin du 12e et début du 13e siècle ; longue ligne droite et nous découvrons à travers les grilles  le château de Montiernoz (Cette seigneurie — dépendant aussi des sires de Bâgé — avec un château était possédée en 1300 par Rodolphe de Montiernoz, chevalier, père de Josserand, damoiseau qui obtint en 1308 d’Amédée IV la confirmation de la justice moyenne
Seigneurie avec château possédée en 1300, par Rodolphe de Monthiernoz, damoiseau, qui obtint en 1306, d’Amé IV, comte de Savoie.la confirmation de la justice moyenne).

C’est un parcours jalonné de fermes bressanes restaurées ou laissées en l’état .Nos souliers apprécient les chemins blancs bien entretenus et peu glaiseux… Les champs sont labourés et semés; ils attendent le réveil de la nature . Nous passons devant un méga élevage de volailles industrielles.Petite descente sur le bief d’Argiors ; au loin le clocher de Servignat . Le ciel se voile et laisse filtrer parcimonieusement quelques rayons de soleil ; une petite fraicheur arrive. Bernard notre guide local, nous montre le bâtiment des abattoirs ex-JOLY situé en face du hameau de Mons . La balade se termine par la montée de la ferme de LANNOZ et le stade .

Nos deux footeux se remémorent leur jeunesse ! Petite causette avant de reprendre le chemin du retour accompagnée de douceurs sucrées .

Marsonnas jeudi 3 Février 2022



Ce jeudi 3 février la place de l’église de Marsonnas s’anime sur les coups des 14h avec l’arrivée de 19 randonneurs . Le soleil n’est pas très nerveux mais on s’en contentera .Petite rando sans prétention avec alternance de petites routes goudronnées et de chemins herbeux et glaiseux bien détrempés .

Chacun sa technique : marcher sur les côtés ou au milieu ou carrément dans la boue .Certaines enjambées sont dignes de figurer dans un ballet d’opéra ! Nous rencontrons un quad qui dégrade encore plus les sentiers . Nos souliers s’alourdissent au fil des kms ; c’est un plaisir de retrouver le goudron pour racler les godillots.

Mais quelle est cette randonneuse à l’allure rapide qui vient en face de nous ? C’est la fille de Roger et Brigitte ; la famille est omni présente sur nos randos ( neveux, cousins, frères ou soeurs ,ils sont partout ! ).

Nous vivons un instant nostalgique quand Bernard passe devant la maison de ses grands parents . Bientôt l’église se profile à l’horizon avec sur l’abside un puits de lumière en verre . En 1840 les chemins étaient déjà boueux puisque le carrosse de l’évêque s’était embourbé !

La Cambuse jeudi 27 Janvier 2022

Nous sommes 13 à la douzaine à avoir trouvé le RDV dans la zone industrielle de la Cambuse route de Lons.Le groupe déambule sur la petite route du même nom qui est jalonnée de villas des années 1960.

Le brouillard givrant a bien fait les choses et les marcheurs sont sensibles à la beauté du paysage avec houx,fougères,…recouvert de givre!Au loin,une vraie cambuse avec la fumée qui sort de la cheminée,un étang « propriété privé »,une photo souvenir sur la passerelle du Jugnon et une grosse ferme isolée.

Au loin la route de Marboz,l’hopital de Fleyriat et tout près le CPA St Georges raconté par Bernard!Bientôt l’entreprise avicole Poncin avec vu sur le Cap Emeraude.C’est vrai qu’à Bourg la ville est à côté de la campagne!

Sur le retour nous sommes accompagnés par un couple dont la femme est native de Montcet!Bientôt sur un chemin blanc une rutilante Audi fait un AR à vitesse réduite ce qui nous parait bien bizarre…et nous retrouvons la zone avec une cigogne sur chaque lampadaire!



Neuville les Dames jeudi 20 janvier 2020

La petite averse de 13h et la grisaille ambiante n’incitaient pas à sortir . Néanmoins 8 randonneurs se retrouvent sur la place du Chapitre à Neuville les Dames (aujourd’hui 3 dames ) .Après un petit laïus de notre historien sur ce site chargé d’histoire, nous descendons les escaliers de l’église St Maurice . Le clocher a été récemment restauré . Nous retrouvons la rue de la Basse Bresse : parfaite pour apprendre les démarrages en côte !Nous avons fait cette sortie il y a déjà 3 ans,mais pour changer ce sera en sens inverse pour changer de paysages!

Nous passons sur le pont du Renom et nous arrivons au lavoir ; nous attendrons le printemps pour la grande lessive . Le plan d’eau des Granges est un lieu festif ( fête des Bordes , feux d’artifices , cyclo cross ) . Nous sillonnons une campagne bien humide ; les étangs sont bien remplis , certaines bâtisses sont en piteux états mais il faut toujours se méfier des clôtures électriques : Pagneul en a fait les frais !

Nous passons à proximité du centre équestre de La Côte ; les chevaux ont tous des capes . Au loin on devine le château de Longe . Le retour se fait par la route des Boulangères sous le soleil; mais oui, il existe encore ! Nous retrouvons le moulin de Garambourg et son immense cheminée . Nous grimpons au village en passant vers l’ancienne maison de convalescence fermée depuis une dizaine d’années et qui se délabre lamentablement .

La vieille maison de retraite l’Aubier attend elle aussi un repreneur . Le soleil nous a redonné la pêche et même que l’on a vu les premiers chatons des noisetiers: c’est dire que le moral est remonté d’un cran .