Cuisery dimanche 7 Mai 2023

Nous ne serons que 6 pour cette rand’eau à Cuizery en Brrrrresse bourrrrrrguignonne ( on roule les R ) . C’est vrai la météo n’était pas très engageante . Pour le moment il ne pleut pas et il ne fait pas froid donc tout va bien . Nous sommes surpris de découvrir un bourg dynamique que l’on traverse sans s’arrêter pour aller à Tournus ou Châlon sur Saône ( 32 km ) . C’est une pépite patrimoniale , ce sont les sires de Bagé puissants seigneurs Savoyards qui sont à l’origine du développement de Cuisery, nous empruntons le parcours historique créé en 2017 agrémenté de 20 panneaux retraçant les lieux et les personnalités cuiserotains .

Nous déambulons dans les ruelles à l’affut de particularités architecturales et comme le hasard fait bien les choses le premier dimanche de chaque mois c’est le jour du marché du livre ( en fait c’était prévu… ) . Cette animation date de 1999 ; 17 professionnels sont installés dans les anciens commerces du centre ville et proposent des livres d’occasions ou de collections et c’est ainsi que Cuisery est devenu le Village du Livre . Nous fouinons dans ces boutiques où l’odeur âcre des vieux bouquins nous prend à la gorge . Les 3 petits cochons , Boule et Bill , le Petit Prince : la famille Maitre est en pleine régression ou en lien direct avec certains souvenirs ( la fameuse Madeleine de Proust ) . Ce n’est pas l’affluence des grands jours mais nous prenons plaisir à admirer l’exposition des vitraux de pierre de Claude Rochat à la chapelle St Pierre : photos retravaillées de la lumière du soleil traversant les vitraux et se projetant sur les colonnes des édifices religieux . Nous passons devant Le Palace salle de spectacles et le Centre Eden dédié à la diversité des milieux naturels bourguignons .Grâce à un guide audio visuel nous savons tout de l’église Notre Dame et de ses 12 chapelles , petit coup d’oeil à la Tour, vestige du château fort qui servait de prison sous l’Ancien Régime .

Il est l’heure de se restaurer ; le préau de l’ancien collège de Maîté ( très émue de s’immerger à nouveau sur les lieux de son enfance ) est l’endroit idéal , il y a même des bancs et une table ! un seul petit inconvénient : le croassement des corbeaux , c’est une vraie corbeautière . Nous ne goûterons pas à la spécialité de la Bresse louhannaise : les corniottes ( petit gâteau en forme de tricorne sur fond de pâte brisée recouverte de pâte à choux souvent additionnée de crème pâtissière . Après cette matinée culturelle nous passons à la partie sportive .

Nous descendons le chemin des remparts , l’ail des ours est en fleur mais les feuilles sont tachetées de déjections des corbeaux , personne ne se fera baptisé ouf ! Nous arrivons dans une zone natura 2000 et dans des prairies bocagères , le camping famillial au bord de la Seille se situe dans un joli écrin de verdure . Les chemins sont larges et bien balisés et non herbeux . Un petit crachin nous oblige à sortir parapluies et capes et nous poursuivons notre marche sur la voie du tacot ( ce petit train venait de Tournus et emmenait les gens sur les marchés de Cuisery , Louhans ) . Nous longeons les bois et les champs ensemencés à perte de vue , au beau milieu de ces cultures apparaissent d’immenses hangars . Nous découvrons l’aérodrome de Tournus Cuisery siège de l’aéro club du Val de Saône . Un sympathique pilote nous donne des explications sur les ULM non pendulaires .

Ces appareils vus de près ressemblent à des Playmobils et n’inspirent pas trop confiance quand on sait qu’ils peuvent voler à plus de 200km/ h mais un tonnage de 500kg est à respecter . Après ce petit intermède qui nous a permis de se mettre à l’abri nous regagnons le village à travers les nouveaux quartiers construits autour du château de Montrevoz ( immense parc boisé ) De petits sentiers serpentent au milieu des haies fleuries où s’accrochent des glycines à l’odeur sucrée . Les rues sont désertes , les 6 randonneurs et les nombreux chats sont les seuls à apporter un peu de vie à cette cité endormie sous la pluie . Bilan de la journée : 11 km dans un village qui mérite le détour et dans une ambiance très conviviale .

 



 

Berzé jeudi 4 Mai 2023

Quel plaisir de se retrouver à 14 sur le parking de Berzé la Ville juste en face du restaurant . Nous sommes dans le Mâconnais , ce village de 700hab a su conserver son patrimoine ( maisons vigneronnes avec escaliers en pierres et treillis en bois  et son four à gypse que nous n’aurons pas eu le temps de visiter Petit rappel : Berzé la Ville a possédé des carrières de gypse exploitées industriellement depuis le 18è jusqu’en 1899 transformant le gypse en plâtre par chauffage .

Nous prenons la direction de la chapelle des Moines intégrée à un prieuré clunysien appelé le château des Moines ( propriété privée ) et nous descendons à la Croix Blanche ( c’est plus calme qu’à Bourg ! ) . Déjà de nombreux cyclistes empruntent la voie verte qui passe à proximité . Maintenant il faut remonter à travers les vignes en pleine croissance mais gare aux gelées de Mai ! Des petits hameaux et des maisons bourgeoises sont disséminées dans les coteaux et déjà la forteresse de Berzé le Chatel se profile à l’horizon . Nous admirons cette campagne verdoyante : le Val Lamartinien . Le viaduc de Sologny ou de la Roche est bien intégré au paysage  Nous nous rapprochons du château mais ce coquin se mérite ! L’assaut se fait côté Sud et çà tire les mollets , les tours nous surplombent mais personne ne nous a repéré . Nous contournons l’édifice pour prendre la route pentue jusqu’à la chapelle et la mairie mais cette fois nous n’avons pas perdu de sac !

L’allée ensablée nous emmène à la gigantesque porte d’entrée qui est ouverte ce qui nous permet de jeter un coup d’oeil . Cette forteresse médiévale des 10è , 13è , 15è ,19è domine la vallée , possède 14 tours ,des terrasses avec plusieurs jardins . Elle a été rachetée en 1817 par la famille Thy de Milly . Des visites et des animations ont lieu durant la période estivale . La petite fraîcheur du matin a laissé place à une certaine chaleur qui nous fait quitter nos vestes  nous grimpons encore , le château est encore plus joli vu d’en haut . Nous nous enfonçons dans les bois de chênes et de châtaigniers ; séance de rattrapage pour ceux qui n’avaient pas encore cueilli de muguets . La pause pique nique est la bienvenue sur le site naturel protégé des carrières de Rampon  .

Cette carrière a été exploitée entre 1973 jusqu’en 2000 et a révélé des roches volcaniques et granitiques formées il y a 300 millions d’années , roches sédimentaires témoin de la présence de la mer et des premiers passages des ancêtres des dinosaures . Le doux rosé offert par Gilles en l’honneur d’Alba a agrémenté nos menus et c’est un retour à la dure réalité quand il faut gravir les 21 marches du sentier découverte de cette zone protégée . Parfois un son rauque et gras retentit dans ces rochers , serait ce les dinosaures ? mais non , ce sont les « Ponpon  » qui toussent et qui ont une bonne bronchite .

Nous sortons de la forêt pour descendre à Vaux Verzé , vallon champêtre bien exposé au soleil . Quelques maisons et un manoir avec un immense tinailler qui est par  définition un local où s’èffectue la vinification et par extension le stockage des vins en cours d’élevage ,mot utilisé surtout dans le Mâconnais et Beaujolais . Actuellement cette bâtisse sert d’hébergement aux haras de Cluny . A l’Echalault rencontre avec un habitant sympathique qui nous donne toutes ces explications et qui nous aurait bien offert le café .

Nous sommes contents de retrouver les ombrages du mont Chevreuil, le groupe se scinde en deux ; les bolides et les contemplatifs , chacun son rythme et ainsi tout le monde se retrouve en haut et à l’ombre car le soleil donne . Le village de Berze est en vue après une descente herbeuse mais deux options se présentent aux marcheurs : Belvédère Croix de Coche aller et retour 600m où attendre à l’ombre ? En puisant dans nos réserves tous les randonneurs arrivent au promontoire . Joli point de vue sur cette région ,on voit même nos voitures .Nous regagnons le parking vers 16h30 sous une chaleur estivale . Il ne faut pas aller bien loin pour découvrir des sites pittoresques .

PS:pour en savoir plus

http://www.bourgogne-franche-comte-nature.fr/fichiers/20140817-rampon-verze_1487165159.pdf



 

les Allymes jeudi 27 avril 2023

8 marcheurs très motivés débarquent sur le parking des Brosses sur les hauteurs d’ Ambérieu en Bugey juste en face du site du moto cross . Le vrombissement des avions de l’équipe de France de voltige en stage pour la semaine sur la base d’Ambérieu troublent la quiétude des lieux . De multiples activités nous sont proposées ( trail ,VTT ,orientation , acrobranches ), mais pour nous c’est la rando alors nous pénétrons dans les bois où les rayons du soleil filtrent à travers le feuillage renaissant . Les sentiers sont bien balisés et  on devine encore de nombreuses fosses creusées lors des bombardements de la cité cheminote pendant la guerre de 1940 .

Nous débouchons au hameau des Allymes ou la chapelle est devenue église en 1778 et l’horloge malheureusement est à l’arrêt depuis que le gardien chargé d’entretenir le mécanisme est parti en maison de retraite ( emploi à pourvoir ! ) .

Du haut de son promontoire pentu noyé dans la verdure , la tour ronde du château nous nargue , nous comprenons que la montée sera rude . Chacun va à son rythme et nous atteignons cette sentinelle massive à l’allure médiévale datant du 14è siècle . En 1960 une association se crée en vue de restaurer ce bâtiment et de l’ouvrir au public , cet édifice appartient à la ville d’Ambérieu . L’enduit en ciment plutôt qu’à la chaux peut surprendre … Après avoir visité les lieux nous descendons  » droit devant  » ( surtout Mado ) à Brey De Vent (hameau du château ) où la crêperie est fermée !

Le but ultime de la balade n’est pas encore atteint, nous nous élevons progressivement en empruntant un sentier pentu et caillouteux et après 40 mn nous accédons à la croix de Luisandre (805m ) . En ces lieux subsistent les ruines du vieux château , les vestiges nous serviront de bancs pour la pause repas . Maintenant c’est à notre tour de narguer le château des Allymes en contrebas ! Au fait pourquoi 2 édifices si près l’un de l’autre ? Début du 14è 2 grandes familles s’affrontent : les comtes de Savoie et du Dauphiné .

Les premiers construisent une forteresse à Luisandre afin de contrôler le passage de Brey de Vent qui permet de relier Ambronay et la plaine de l’Ain et les deuxièmes construisent une forteresse semblable aux Allymes pour surveiller les Savoyards venant de la Cluse les Hopitaux : digne d’un scénario de western , il était une fois dans le Bugey ! Nous admirons le paysage à 360 degré mais certains ont le regard plus terre à terre et entrevoient du vert et du bleu sur une pierre: c’est un lézard mais pas n’importe lequel ! le lézard vert occidental qui en période de reproduction voit sa gorge se teinter d’un magnifique bleu turquoise .

Nous redescendons en direction des Granges de Luisandre , nous sommes sur les hauteurs de St Rambert en Bugey et un peu dépaysés par ces nouveaux paysages . Soudain des aboiements furieux retentissent : les patous gardent les moutons endormis derrière les barrières , nous passons sereinement et nous avons le plaisir de rencontrer leurs propriétaires , un jeune couple sympathique installé au hameau de Morgellas . ( bergerie de Morgellas vente produit fermier bio à la ferme et sur les marchés régionaux ) .Gégé une fois de plus trouve des morilles , il en faudrait encore davantage pour un poulet au vin jaune . Nous finissons notre digestion sur un chemin confortable avant d’aborder la descente en forêt . Heureusement à un moment nous bifurquons sur la gauche sinon nous arriverions à l’Abergement de Varey .

Après un long cheminement sous les ombrages des arbres et dans les sapinières nous débouchons dans le vallon verdoyant des Allymes et il fait chaud . La dernière grimpette n’était pas répertoriée sur le road book et fait mal aux mollets . Nous croisons de nombreux randonneurs et nous entendons à nouveau les avions ; c’est sur nous sommes arrivés . Belle rando de 16 km avec un dénivelé de 550m et il va falloir se réhabituer à marcher sous la chaleur .



 

Coligny jeudi 20 Avril 2023

C’est sous une pluie battante que nous quittons Montcet , le moral en berne , mais alors que nous nous rapprochons de Coligny le ciel s’éclaircit et la route est déjà sèche . Nous sommes 10 devant le parking de l’église et il fait frisquet ( bonnets et gants sont réapparus ) . Qu’à cela ne tienne nous voilà partis en direction de St Jean d’Etreux par des ruelles étroites . Nous montons régulièrement en empruntant le sentier balcon agrémenté de croix , statue de St Joseph , de sources captées pour le bétail , d’orchidées et même une morille Le passage de 3 barrières permet de faire des exercices d’assouplissements et nous atteignons le village de St Jean d’Etreux qui est dans le Jura ( nouvelle commune Les Trois Châteaux qui comprend aussi Chazelles , l’Aubépin et Nanc les St Amour ) les cerisiers sont en fleurs et le soleil arrive.

Depuis le belvédère nous nous amusons à situer Bourg en Bresse , Polliat , St Amour etc La porte de l’église est ouverte , une odeur de cire embaume la nef mais pas de chants grégoriens ! seulement un transistor branché sur Europe 1 . Nous avons atteint le point culminant de la journée et c’est la descente abrupte au cimetière ( il y a encore des places vacantes ! )sur une petite route en lacets. Nous continuons sur des chemins agricoles jusqu’au tunnel qui passe sous la route de Lons le Saunier,le trafic des poids lourds est intense Nous longeons un joli manoir bien entretenu et nous arrivons à Chazelles ( 150 hab ) , une ancienne école et fruitière ,des maisons en pierre aux volets fermés et heureusement l’état n’oublie pas ce monde rural en investissant dans les travaux du cimetière ! ( cf affiche )

La campagne est vallonnée et petit à petit on s’enfonce dans les bois de Fougemagne ( le nom provient des sous bois fournis de grandes fougères ) . Le muguet foisonne mais les clochettes ne sont pas encore épanouies . De larges traces rectilignes traversent cette forêt de feuillus mais c’est un parcours en montagnes russes ,un pont permet de passer sur la voie ferrée . Nous ne craignons pas de rencontrer des loups , le dernier a été tué en 1858(dixit l’affiche de la Mare aux Loups) !

Les estomacs commencent à crier famine , il est grand temps de s’arrêter … mais où ? le problème se pose à chaque rando . Cette fois des troncs d’arbres coupés feront l’affaire ( ce n’est pas l’endroit rêvé mais nous avons trop les crocs ) Bien rassasiés nous repartons en direction de l’étang de Fougemagne  qui servait autrefois au teillage du chanvre(séparer les tiges ligneuses de la fibre ) et qui à présent appartient à la commune de Coligny et le loue à la société de pêche du Solnan . L’accès du plan d’eau est marécageux ,nos souliers sont tout boueux . Heureusement une passerelle nous permet de passer sur l’autre bord . Nous quittons ce monde forestier pour retrouver la nature verdoyante et le hameau d’Orgent ( vieille école , jardin avec tulipes ) et un vieux moulin .

Coligny est en face de nous à flanc de coteau : çà va monter ! Nous prenons la tangente sur la droite pour jeter un oeil sur le château de St Germain propriété d’un ancien garagiste du pays . Nous retrouvons la grande rue et le trafic incessant des camions . Il fait chaud mais nous ne nous rafraichirons pas dans l’aiguiyoir qui date de 1811 et qui servait pour les chevaux .Il est 15h 30 ; nous aurons parcouru 16,6 km D 300m Moralité : la pluie du matin n’arrête pas les pèlerins .



 

 

 

 

 

 

La Bergaderie jeudi 13 Avril 2023

Programme chamboulé en raison d’une météo très instable . Nous n’irons pas à Coligny en journée mais à St Etienne du Bois l’après midi . Le rendez vous est fixé sur le parking d’Intermarché juste en face du nouveau magasin de producteurs . Nous sommes 12 , Marie Pierre nous fait le plaisir de se joindre à nous ( cela faisait si longtemps ) ,ce sera l’autochtone du jour et Gégé sera encore notre guide stagiaire .

Nous démarrons la rando dans la zone industrielle , siège des Etablissements Piroux industrie et de nombreux ateliers industriels . Brusquement nous plongeons dans le monde agricole , de nombreuses fermes émaillent la campagne et les montbéliardes toujours aussi curieuses regardent le troupeau de marcheurs déambuler sur ces petites routes entre nuages et éclaircies . Cela fait plaisir de constater que les producteurs de lait existent encore ( zone Comté ?)

Soudain une averse de courte durée nous oblige à sortir les capes alors que le soleil éclaire le Revermont : Meillonnas ,Treffort , Cuisiat . Au milieu de ces prairies serpente le Sevron ( prend sa source vers le col de France ). Le jaune lumineux des colzas enchante ce printemps capricieux et tranche avec la verdure des prés . Marie Pierre est en pélérinage sur les lieux de son enfance, avec sa mob elle n’avait besoin de personne ! On passe devant sa maison familliale et on enchaine les montées et les descentes : c’est la Bresse . Découverte de la scierie Poncin en pleine activité : çà sent le sapin , est ce bon signe ? De jolies fermes restaurées sont disséminées sur notre parcours ; passage au moulin de Lyonniéres qui ressemble à une brocante à ciel ouvert . Justement , le ciel s’obscurcit avec une petite bise glaciale et soudain la grêle , de petites billes crépitent sur le goudron et cinglent les visages . Un coup de baguette magique et le soleil réapparait ! Nous retrouvons l’aire de départ contents d’avoir pu nous dépenser physiquement ( 12 km )

Ps :nous validons le stage de Gégé qui devient de plus en plus professionnel  (aucune erreur ) .



 

Villette/Ain lundi 10 Avril 2023

En ce lundi de Pâques 11 randonneurs se sont déplacés à Villette sur Ain car Gilbert doit passer les bidons à Julien lors de la course cycliste l’après midi . Départ de la salle des fêtes vers 10 h à proximité de la rivière d’Ain, vu la topologie des lieux nous avons compris qu’il faudra grimper immédiatement . Le village est situé sur le rebord du plateau des Dombes (la côtière )et compte 800 hab. Petite incursion dans les lotissements pour voir la maison du fils Thévenard . Grace à l’amabilité d’une voisine nous pouvons passer sur sa propriété et ainsi nous retrouver déjà sur les hauteurs de Villette .

Nous surplombons le Bugey et les Alpes enneigées au loin et avons un coup au moral car nous redescendons illico en direction de Priay par le sentier de la vieille côte . Passage devant le château de la Tour que l’on devine à travers le portail . Les petites routes vicinales nous emmènent au hameau des Barrières ; fief du château de Richemont . Edifice construit en briques datant du 13è siècle , construit par Girard de la Palud, entouré d’épaisses murailles et de 4 tours . Une fois de plus nous faisons preuve de curiosité en scrutant les lieux à travers les grilles . La température est agréable , il fait même chaud ! les lilas fleurissent déjà . Nous empruntons une longue trace en lisière de forêt très reposante mais soudain  » çà se corse  » : des galets humides, des arbres déracinés , des ornières boueuses imposent plus d’attention .

Nous atteignons finalement sans dommage le domaine de la Moutonnière qui est ancienne maison forte et semble inhabitée et se dégrader . Les dépendances sont mieux entretenues . Nous ferons notre pause sur le talus moussu aux abords du parc au milieu des champs de blé . La reprise s’effectue dans les bois garnis d’ail des ours , petite traversée du bief en sautant sur les cailloux et nous arrivons au Mas Pugues ( groupe d’habitations formant des hameaux ) . Pas de rando sans chevaux ; nous longeons les écuries de Cavalisa avec de gigantesques hangars qui  seront bientôt recouverts de panneaux solaires .

Après une petite erreur de parcours ( comment ne pas se tromper en voyant un chemin aussi engageant ) nous coupons à travers champs pour plonger dans un monde humide et sauvage . Un petit bief rend le sentier glissant et terreux et c’est alors qu’apparait le moulin désaffecté de Fau au milieu des broussailles . Nous remontons le long du golf de la Sorelle créé en 1991 , 18 trous et un hotel restaurant fréquenté par de nombreux lyonnais .Nous arrivons à Villette pour assister au départ de la course cycliste ( Julien terminera la course dans le peloton ) Notre guide stagiaire nous aura fait parcourir 15,5 km pour un dénivelé de 230 m : nous validons son stage 



 

Fareins jeudi 6 Avril 2023

Première balade à la journée 2023

Quand les 9 marcheurs se retrouvent sur la place de l’église de Fareins les gelées matinales ne sont plus qu’un vague souvenir . Une ambiance printanière flotte dans l’air . Nous visitons le village (2300) hab à la recherche de toilettes publiques et nous découvrons l’immense salle des fêtes . Construction qui allie le pisé avec une architecture contemporaine .

Nous descendons en bord de Saône ,de ci de là des murs entourent des propriétés privées mais on entraperçoit tout de même des demeures cossues avec pigeonniers et colombiers . Rappelez vous de la visite du pigeonnier de Chaleins faite par un passionné !  . Nous empruntons la voie bleue le long de la Saône jusqu’à la maison du passeur , nous quittons cette atmosphère douce et zénifiante pour nous diriger vers le château de Fléchères le long d’allées aux arbres centenaires . Cet édifice aux tours carrées était à l’origine une maison forte ; en 1606 Jean de Sève le transforme et lui donne son aspect actuel ,de nombreux propriétaires se sont succédés dont notamment des membres du gang des Lyonnais qui ont saccagé le mobilier ,il a été racheté par les propriétaires du château de Cormatin qui à l’heure actuelle ne peuvent plus faire face aux nombreux travaux à effectuer : il serait en vente depuis 2020 ? Ce château a servi de décor pour de nombreux films dont  » Le diable par la queue  » avec Yves Montand et Madeleine Renaud en 1968 .

Nous remontons sur les coteaux , alternance de prairies , cultures , sous bois, larges chemins bordés de haies replantées . Nous dominons les monts du Beaujolais , au loin on aperçoit le mont Verdun . Nous passons devant le Gaec du Perrat , domaine de Ferrières , devenu une friche agricole depuis que l’association L214 a diffusé les mauvaises conditions de vie des volailles en avril 2016 . Les locaux ont été vidés, désinfectés:300000 poules ont été abattues et les ouvriers ont perdu leur emploi . Quelques bâtiments semblent encore en activité . Au carrefour des Bruyères nous nous arrêtons devant la stèle des Ailes Brûlées . Le 1er juillet 1951 3 aviateurs venant de l’aéroclub de Villefranche sur Saône se sont écrasés en ces lieux .

L’oeil aiguisé de Roger distingue un nid de frelons asiatiques en haut d’un arbre à proximité de ruches , mais à qui doit on le signaler ? La faim se fait ressentir, midi approche , plus que 3 km et nous pourrons manger , nous sommes d’accord pour continuer car nous sommes en profil descendant . Nous devinons le château de Beauregard ( les feuillages ne sont pas encore bien développés ) qui est une bâtisse datant de 1290 , reconstruite au 19è siècle . La rando se poursuit dans les rues et les traboules de Beauregard ( 820 hab ) avec une centaine de marches derrière l’église qui font mal aux genoux même en descente .

13H le casse croûte est bien apprécié au bord de l’eau. Au sud les ponts qui permettent d’accéder à Villefranche sur Saône , l’école d’aviron en face où des écoliers s ‘exercent à diriger leur canoë sous la surveillance à minima des moniteurs ! Les barges transportant du sable passent sous le pont métallique réservé aux piétons et aux cyclistes .Nous aurons bien aimé poursuivre la rando sur la voie bleue mais notre guide nous fait remonter dans le village et prendre le chemin de Garenne ( pas de lapins mais encore de riches propriétés privées ) . Nous dominons la Saône et nous retrouvons Fareins par le chemin des sources et le troisième château de la journée : le château Bouchet , édifice du 19è racheté par la commune en 2011 ,parc de 5 ha avec de nombreux arbres remarquables .

Petit aparté botanique : nous n’aurons jamais autant vu de chélidoine ( herbe aux verrues ) le long des haies et des talus . Quand on brise les tiges un lait jaune apparait , il est utilisé pour attoucher les verrues ,il faut renouveler l’opération plusieurs fois . Brigitte et Roger sont les testeurs: affaire à suivre …   Pour conclure jolie balade printanière de 14,5 km sans difficultés



Drom jeudi 30 Mars 2023

Si on avait écouté la météo , la rando aurait du  être annulée , mais 11 randonneurs ont décidé de tenter le coup . Départ de l’église de Drom en face de la fruitière ( depuis quelques années  la coopérative  fabrique un fromage bressan  un peu oublié : le clon ) . Nous montons tranquillement sur la route des Conches ; il fait chaud nous enlevons nos vestes . Soudain arrêt brutal ,  nous quittons le goudron pour grimper tout droit dans les buissons en suivant une trace abrupte de chasseurs : chose promise , chose due ! on va faire de la spéléo  à la grotte d’en Luy .

Descendra , descendra pas dans le trou ? That is the question ; La curiosité l’emporte mais on n’ira pas explorer le fond de la caverne. La remontée est plus délicate pour se hisser sur le rebord du gouffre mais nous ne laissons personne dans les profondeurs de la terre . Ouf ! nous retrouvons des chemins beaucoup plus larges en  montant dans les bois et les buis en direction du hameau des Combes . Nous avons décidé de faire du dénivelé .Eh oui il faut bien se réhabituer à faire monter le cardio . Nous n’emprunterons pas la route communale et descendons en direction du bois Giroud pour mieux grimper au hameau , les marcheurs sont un peu maso c’est bien connu ! Belle vue sur la tour de Jasseron et la plaine , déambulation dans les ruelles du village vigneron où il y a encore des maisons à fort potentiel à restaurer .

La dernière côte fait mal aux mollets et au moral : on ne rajeunit pas ! Nous atteignons le sommet et redécouvrons la chapelle des Conches : l’édifice actuel a été reconstruit en 1839 et se situe sur la commune de Ramasse . Ce lieu est très fréquenté et pas toujours par des amoureux de la nature : nous trouvons les débris d’une voiture calcinée . Longue descente dans les taillis , il faut faire attention aux racines et aux cailloux  . Nous passons devant la croix du jubilé et retour chez les Dromignons  sous les aboiements des nombreux chiens du quartier . Alors le dénivelé ? Environ 300 m pour 8.5 km , pas mal mais peux mieux faire .



 

 

 

Illiat jeudi 23 Mars 2023

16 randonneurs( pour une fois la parité homme femme est respectée) , se retrouvent à proximité de l’étang Riveriat à Illiat . Commune de 650 hab située à 20 km de Mâcon et à proximité de Sulignat et St André d’Huiriat . Nous montons à l’église St Symphorien ( 12è siècle ) , style roman , clocher style byzantin érigé en 1890 .Nous gravissons les marches pour entrer dans l’édifice ( eh oui il y a encore des églises ouvertes! ) . Nous admirons les fresques du 12 ème siècle et nous quittons le village sous une température douce malgré un léger vent du sud .

L’habitat est dispersé , d’immenses fermes sont disséminées au beau milieu des champs de céréales . Les bûcherons n’ont pas chômé : d’innombrables stères de bois en attente de l’hiver prochain et des troncs de chênes abattus le long du sentier marqués DURAND (Bernard aurait il des bois à Illiat? ) Et nous nous retrouvons à un endroit déjà foulé par nos souliers , comment ne pas oublier ! Bois de Baise : consultation ophtalmo gratuite , tout le monde réussit à déchiffrer les lettres . Nous poursuivons la route et là les garçons se sentent concernés : panneau indiquant le lieu dit Belhomme mais qui sera l’heureux élu ? Nous pénétrons dans les bois d’Illiat et de Sullignat réputés pour le muguet . Les chemins ne sont pas trop détrempés et les forestiers n’ont pas trop endommagés notre itinéraire . Les allées sont bordées d’anémones Sylvie , les pins , les épicéas et les chênes sont majoritaires ,la forêt est bien entretenue .

Petit rappel historique , en 1943 ces bois ont abrité des réfractaires au STO / Camp CATANE , attaqués par la milice ils se sont réfugiés dans les camps du Revermont ( Chougeat , Cize ) Nous passons devant des cabanes de chasseurs et petite hésitation pour dénicher la trace camouflée dans une haie mais nos 2 guides ont su déjouer le piège .

Le ciel s’obscurcit , heureusement le clocher apparait au loin et nous revoilà sur la Riviera de Nice mais non d’ILLIAT ! c’est une zone de pêche et de pique nique bien aménagée . Nous aurons parcouru 11 km pour un dénivelé de 110 m . Petit exercice de mémoire : qu’est ce qu’illiat à ILLIAT ?



 

St Paul de Varax jeudi 16 Mars 2023

D’après les statistiques de Mimirando nous étions 21 randonneurs mais d’après les syndicats de marcheurs nous étions une cinquantaine voire plus ! De petits groupuscules se sont dispatchés autour de l’église ( pas de black blocs en vue ) et le grand rassemblement a pu se faire vers l’auberge de St Paul . Pas de pancartes ni de hauts parleurs ; le cortège mené par Jacky , notre guide en CDD , a pris la route de St Nizier le Désert pour bifurquer ensuite sur la droite et les premiers étangs sont apparus .

La Dombes « pays des mille étangs  » combien en comptabiliserons nous cet AM ? vaste programme ! ces étendues d’eau peu profondes creusées dans un sol argileux sont alimentées par la pluie et les eaux de ruissellement . Elles sont apparues dès le 11e siècle avec la venue des moines .Elles sont disposées en chapelets et sont délimitées par une butée d’eau(la chaussée) et équipées d’un thou pour la vidange .Les pêches d’étang ont lieu en automne , ensuite l’étang est laissé à sec pour être cultivé avant un prochain empoissonnage . Chemin faisant nous admirons le vol de multiples oiseaux , les cygnes , les reflets changeants de l’eau à la lumière du soleil , les grands roseaux courbés sous la force du vent qui est bien présent cet après midi . Les vaguelettes ondulent en surface mais pas de risque de tsunami . Bercés par cette nature paisible nous enchainons les petites routes goudronnées et les sentiers bordés de haies . En Dombes on ne peut pas pénétrer partout ( propriétés privées , chasse , pêche ,zone protégée ) il faut suivre le fléchage . Nous avons pu éviter la grande route en nous faufilant sur une trace non répertoriée sur les sites de rando .

Nous passons à proximité de la base de loisirs : les souvenirs remontent pour certains . Maintenant c’est le Domaine de la Dombes avec ces hébergements insolites . Le village se rapproche , nous passons dans des lotissements en lisière de forêts . Alors que la marche s’effectuait sur un terrain plat , la difficulté arrive en fin de parcours : la grimpette pour atteindre l’église fait mal aux mollets . Nous nous regroupons devant le musée Louis Jourdan 1872-1948 , peintre paysagiste de la commune de réputation nationale . Ne serait ce qu’une impression mais une ambiance printanière se fait ressentir ; on va vers les beaux jours .

Un peu de culture:https://patrimoines.ain.fr/n/musee-louis-jourdan-a-saint-paul-de-varax/n:1164#p991



 

St Etienne sur Chalaronne jeudi 9 Mars 2023

23 personnes sont venues participer à la rando de St Etienne sur Chalaronne (1600hab ) . La météo a prévu des pluies en soirée et il fait même chaud .Nous nous retrouvons sur le vaste parking de l’espace loisirs . L’espace Marcel Rozier a été débaptisé en 2022 car ce cavalier enfant du pays et médaillé aux JO de Mexico et Montréal a été condamné par la justice pour affaires de moeurs , ce qui a provoqué de vives polémiques au sein de la municipalité .

Après ce petit apparté nous longeons le parc et le stade bien aménagés . Nous marchons le long de la Chalaronne et le canal des Echudes créé au 16 e siècle . Ce canal est alimenté grâce à une retenue d’eau : le barrage de Tallard . Nous ne pouvons qu’être admiratifs des travaux éffectués par les anciens .Peut être reviendrons nous à ces systèmes d’irrigation devant les épisodes réccurents de sècheresse . Les passerelles sont récentes et agrémentent la promenade . La Chalaronne coule encore , c’est rassurant .

Nous nous éloignons peu à peu des zones humides pour arriver au pied de la côte du hameau de Graboz vers le lavoir . Nous nous enfonçons dans la campagne vallonnée et dans les sentiers boisés . Le ciel s’obscurcit , une petite chute de température et soudain nous essuyons quelques gouttes . Juste histoire de ressortir les impers et c’est déjà fini . Au loin on devine le Mâconnais , les roches de Solutré er Vergisson . Le vrombissement du TGV trouble la quiétude des lieux .

Nous enchainons les grimpettes et les descentes entrecoupées de biefs . La végétation est en attente de pluie et de chaleur .La dernière montée nous emmène en haut de Graboz et il est déjà 17h . Gilbert nous lâche sur la fin du parcours pour se hâter vers d’autres activités .A nous de nous débrouiller ! Nous accélérons le pas pour ne pas le perdre de vue et nous retrouvons nos voitures sans problèmes ; nous avons le sens de l’orientation tout de même …Encore une belle rando dans un village que nous ne connaissions pas .



 

Condeissiat jeudi 2 Mars 2023

Quelle surprise de se retrouver aussi nombreux à Condeissiat sur le parking de la salle des fêtes ! Record battu : nous sommes 28 et la joie des retrouvailles trouble le calme du village . Nous connaissons déjà les parcours pour les avoir empruntés plusieurs fois mais Jacky et Gilles , les condeissiatis , nous ont préparé du cousu main . Ils ont reconnu des portions empiétant sur des propriétés privées en demandant l’aval des propriètaires cela va de soi .

Nous marchons sur des petites routes de campagne , les » chaintres  » ne sont pas détrempées ,la sécheresse se fait déjà sentir . Nous passons devant l’étang Plombard avec très peu d’eau .Nous sommes début mars , les cultivateurs ont commencé à faucher les prés pour ensiler avant de labourer et semer le maïs .

Nous sortons des itinéraires balisés , nos guides nous font découvrir un passage au milieu des » balayettes  » :ce sont les phragmites . La chaussée d’étang est jalonnée de pièges à ragondins . Nous sommes sur le territoire de l’étang Moulin ; vaste domaine de 60 ha .Là aussi le manque d’eau est flagrant . Des ballets de canards survolent l’eau calme de l’étang et le chant des oiseaux sauvages retentit dans les roseaux . A présent nous allons découvrir un autre univers : le milieu de la reproduction équine .

La ferme de Mireille et Jacky a été reprise en 2021 par un jeune couple passionné d’élevage et de reproduction . Nous admirons les poulains du jour aux prés avec leurs mamans , nous visitons les écuries où 3 pouliches nous scrutent avec curiosité . Les boxs sont bien tenus et les animaux respirent le bien être . Nous pénétrons dans l’autre aile de la ferme réservée aux étalons et à la récolte de la semence ( il y a même une poupée gonflable ! ) Nous ne visiterons pas le labo où les paillettes sont congelées . Merci aux propriètaires d’avoir pris de leur temps pour nous donner des explications ; bien sûr nous repartons avec plein de paillettes dans les yeux !

Nous passons aux Pins et le village se découvre au loin . Petite incursion dans les lotissements et passage obligé au lavoir en contre bas de l’église ( les bassins auraient besoin d’un bon nettoyage ).La sortie se termine par la dégustation de nombreuses patisseries et boissons . Notre boulanger s’est surpassé une fois de plus pour arroser son anniversaire ; longue vie à lui ! ( avis partagés par tous les marcheurs ) Nous aurons parcouru tout de même un dizaine de km .

A lire….https://www.haras-numenor.com

               https://leplus.nouvelobs.com/contribution/1232023-mon-metier-recolter-le-sperme-des-chevaux-une-semence-precieuse-qui-se-vend-3-000-euros.html



 

Les Madeleines de…Mado

Les madeleines…faciles

pour 32 petites madeleines

Eau de fleur d’oranger:2 c à soupe

Oeufs:3

Sucre:150g

Farine:200g

Levure chimique:8g

Beurre:100g

Lait:5 cl

Faire fondre le beurre

Dans un saladier,fouettez les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse

Ajoutez la fleur d’oranger et 4cl de lait.Ensuite la farine et la levure.Mélangez bien

Incorporez le beurre fondu et le restant du lait

Laissez reposer la pâte au frigo pdt 15 min

Préchauffez le four à 240°c(th8)

Beurrez les empreintes des  moules à madeleine(ou les moules en silicone)et remplissez au 3/4 de pâte

Enfournez.Au bout de 5 min de cuisson baissez la temp du four à 200°c(th6/7)et laissez encore cuire 10 min

Démoulez dès la sortie du four 

Dégustez ensuite avec du Poncieux…

 

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St Didier d’Aussiat jeudi 23 Février 2023

15 randonneurs se retrouvent sur la place de l’église de ST Didier d’Aussiat sous une T° idéale pour randonner au coeur de la Bresse .Pour ne pas déroger à la règle on aura une enfant du pays et aujourd’hui ce sera Sylvette .Direction ST Sulpice commune de 260 hab ; petite halte devant l’église qui ressemble à une ferme , murs en croisillons de bois et remplissage en torchis ; elle a été restaurée en 1980 .

La marche se poursuit en alternant routes communales et sentiers au milieu des labours et le village est déjà en vue mais ce n’était que la première boucle . Comme dans toute sortie un obstacle imprévu surgit : des barrières ! Gilles connait les systèmes de fermeture et nous ouvre avec brio les barbelés .Nous poursuivons notre périple dans cette campagne vallonnée et parsemée de nombreux hameaux .

Ainsi nous atteignons la Tribaudière où se trouve une éleveuse de chèvres angora et de moutons mérinos ( ferme pédagogique qui se visite mais sur RV ) A proximité ce sont les lamas et les alpagas de Johnny ( Didier Donin de la Rozière fan du chanteur ) . Les camélidés nous observent et semblent nous snober : de vrais stars au port altier mais gare aux crachats ! Nous sommes encore imprégnés de l’album d’ Hergé  » le temple du soleil  » en arrière de l’enclos de petits alpagas joufflus nous attendrissent . Mais après ce moment de tendresse il faut reprendre la route .

A force de tricoter ( de la laine angora cela va de soi ) autour de St Didier nous apercevons enfin le clocher . Nous allongeons la foulée et nous terminons cette sortie par de succulentes madeleines offertes par Mado .

Un peu de culture:

https://la-legend-du-mohair.com

https://www.leslamasdejohnny.com

https://www.facebook.com/profile.php?id=100063724891350



 

 

 

Ce qui s’est passé un jour à l’aérodrome de Teyssonge à Bourg!

!Un homme se  rend dans un aéroclub et engage la conversation avec le pilote :

 » Voilà… J’aimerais faire mon baptême de l’air mais je voudrais un vol à sensations, pas les petits vols pépères que vous réservez aux touristes « 

 » Pas de problème,si vous êtes amateur de sensations fortes,vous allez en avoir « 

Le type et le pilote montent donc dans un petit avion.

L’avion prend de la vitesse…

il roule de plus en plus vite mais ne décolle pas !

Il fonce droit sur un arbre !

Au dernier moment, le pilote tire sur le manche et l’avion décolle en frôlant les branches de l’arbre…

Le pilote entend son client assis derrière lui dire :

“ Ça, je m’y attendais !”
L’avion a maintenant pris de l’altitude.
Comme le type ne semble pas avoir eu peur au décollage,le pilotetente la figure de “la feuille morte”.

Il coupe le moteur de l’avion et ce dernier chute vers le sol.

L’avion part en vrille,le sol se rapproche de plus en plus vite et au dernier moment,le pilote remet les gaz et tire sur le manche !

L’avion fait un rase-mottes et reprend de l’altitude..

Le pilote entend son client dire :

“ Ça, je m’y attendais aussi ! ”

Énervé, le pilote bascule l’avion sur le dos.

Il vole ainsi un petit moment puis enchaîne les loopings.

Lorsqu’il termine ses acrobaties, le pilote entend le type dire :

“ Ça, par exemple, je ne m’y attendais pas ! ”

Comme le client a enfin eu les sensations fortes demandées,le pilote pose le petit avion en douceur..

Après avoir atterri, il dit à son client :

« J’ai cru que je n’arriverais jamais à vous faire peur !

Vous n’arrêtiez pas de dire « ça, je m’y attendais ! »

“ Écoutez bien ! ”dit le type.

 » Quand j’ai dit

« ça, je m’y attendais » ! au moment du décollage, c’est parce que j’ai pissé dans mon pantalon tellement j’ai eu peur !

Ensuite, quand l’avion a chuté vers le sol, j’ai dit « ça, je m’y attendais » !parce que j’ai fait dans mon pantalon tellement j’ai eu peur ……..

Par contre, quand vous avez volé sur le dos et fait les loopings à l’envers,tout est remonté dans le col de ma chemise, et ça, « je ne m’y attendais pas » ….!!! « 

 

Relevant jeudi 16 Février 2023



Relevant sera notre lieu de ralliement , commune de 500hab à 5 km de Chatillon sur Chalaronne . Nous sommes 12 randonneurs dont Mireille l’enfant du pays . C’est sous une T° idéale que les marcheurs se dirigent vers la Moissonnière ( maison bourgeoise ) . De petits étangs jalonnent le parcours ; la nature commence à se réveiller , les oiseaux chantent , le ciel est bleu : c’est sûr le printemps arrive mais méfiance sait on jamais ?

Soudain nous bifurquons à droite sur une petite trace bien débroussaillée et nous entrons dans les bois . Les arbres sont encore dénudés , la verdure n’a pas encore repris ses droits . Mireille retrouve ses repères et nous fait découvrir les lieux de son enfance : sa piscine dans le Relevant , la maison des grands parents avec le rucher ( les abeilles sont en pleine activité ), la ferme de son frère ; les petites routes qu’elle sillonnait à vélo . Le clocher est en vue, serait on déjà arrivés ? mais non nous coupons à travers champs , la nature souffre du manque d’eau ,les champs sont jaunissants et nos souliers ne sont même pas mouillés .

Nous empruntons de longues allées , nous tournons autour du village mais à chaque fois un itinéraire de délestage nous évite la grand route . Nous découvrons un joli passage dans un encaissement boisé . Petite remontée vers l’église ; les aboiements des chiens signalent notre retour .Balade bien sympathique sans difficulté sous un soleil printanier .