Neuville sur Ain 25 juin 2020

Pour éviter le pic de chaleur de l’après midi , le départ a été avancé à 8h .

9 randonneurs se retrouvent à Neuville /Ain  . Parcours agréable le long de la rivière d’Ain ; le site d’escalade ; la résurgence du Suran (à sec ) et le site archéologique de la Colombière (cf site en bas de l’article). Après avoir traversé le pont on arrive à Poncin . Petit arrêt au lavoir mis en valeur par de jolies fresques . On longe le Veyron aux eaux claires et on se retrouve devant l’usine Tiflex . Depuis plus d’un siècle développe des solutions de marquage , codage pour l’agro alimentaire ; cosmétiques ; pharmacie ; fabrication d’imprimantes , d ‘encres ; elle emploie 170 ouvriers . On se retrouve à Menestruel ; ferme équestre , élevage du Paradis Sauvage (bergers australien) et ancien prieuré qui dépendait de l’abbaye de St Claude et qui a servi d’internat à la ville de Villeurbanne . La montée ombragée est la bienvenue  . Une odeur de bouillie bordelaise : on arrive dans les vignes . Au loin on aperçoit Merignat et Breignes .Petit détour pour rallonger le parcours et descente sur Chenavel ( hameau de Jujurieux ) . Pause pique nique sous l’abri communal ( on veut le même à Montcet ! ) Qu’est ce qu’on est bien ! 

La chaleur devient pesante ; on lève le camp . On s’arrête au château  en restauration ( il y a encore fort à faire : toitures ! ) Bâtiment datant du 16ème ayant appartenu aux sires de Thoire et Villars ; en 1844 acheté par Claude Joseph Bonnet  ( soieries ) servait de maison de repos pour les ouvrières pensionnaires de Jujurieux . En 1943 les chantiers de jeunesse ; en 1975 association des fouilles préhistoriques .

Traversée de la nationale et du pont de Neuville . Cette fois on ne verra pas Phenicia Dupras championne du monde en canoe  comme lors de notre reconnaissance . Il est 13h30 ; on aura pas souffert de la chaleur mais il est grand temps de rentrer  33°  ! A nos âges il faut se ménager !

C’est avec plaisir que nous avons retrouvé 2 Michèle ( je me sentais un peu seule )

http://patrimoines.ain.fr/n/abri-de-la-colombiere-a-neuville-sur-ain/n:319

 



 

Treffort 18 juin 2020

5 randonneurs ont répondu à l’appel du 18 juin à Treffort .Départ de la place centrale ( promis on se garera plus bas la prochaine fois ! ) Montée à l’église le long des vieilles maisons du village médiéval . Arrêt au belvédère ; discussion avec les jardiniers en contrebas ; le parc du château est toujours en travaux . Treffort  est un joli site qui mériterait d’être mieux connu .

Sentier balcon jusqu’à Cuisiat .Les arbustes envahissent peu à peu les prés; un troupeau de vaches nous obligent à changer de trajectoire et joie suprême je trouve un ophrys bourdon  (très rare est protégé ) 

On redécouvre le village de Cuisiat en passant par les rues adjacentes ;les garçons vont glaner des renseignements au musée du Revermont où la permanencière attend les visiteurs qui se font rares . Un cerisier au dessus d’une fontaine; personne en vue ! la tentation est trop forte !!!!!

C’est une longue montée rectiligne dans la forêt avec 2 ou 3 virages qui nous attend . 2 barges rouillées au bord du chemin prises dans les broussailles éveillent notre curiosité ; nous avons pu avoir les renseignements auprès de l’ancien maire du village . Ces barges du débarquement de Normandie de 1944 ont été achetées à Bourg et installées dans les années 1950 pour servir d’abreuvoirs . La colline n’était pas recouverte d’arbres mais de pâturages .

Il y a longtemps que l’angélus a sonné ; la faim se fait sentir . Nous trouvons une trouée herbeuse ensoleillée en haut du col des Justices pour la pause repas .

Il faut se remotiver pour reprendre les sacs et descendre sur Treffort .Nous sommes accueillis tout en bas par un troupeau de vaches avec clochettes  : on se croirait dans les Alpes ! Passage au lavoir de la Plate bien entretenu  et retour sur la place . Au retour petite reco à Meillonnas dans un parc ; affaire à suivre!!!!!!



Coligny 11 juin 2020

Direction la place de l’église de Coligny ; météo humide mais déjà ensoleillée .8 randonneurs traversent les ruelles du bourg quand soudain 2 chèvres essaient de se joindre au groupe !

Nous montons le long d’un sentier bien fauché en direction de St Remy mais cette fois nous resterons en contre bas de la chapelle . Nous empruntons une descente glissante jusqu’au pied de Notre Dame des Roches et nous grimpons à travers un défilé humide (fougères et scolopendres à foison )

Arrivée au Poisoux : village incendié en 1944 et reconstruit après la guerre . Une grosse ferme anime un peu le hameau . On est en zone Comté et la fruitière se situe à Nantey . La marche s’effectue sur le plateau ;  au loin des petits villages mais lesquels ? ( C’est la commune de Val d’Epy qui regroupe Tarcia ,Epy ,Lanéria , Poisoux , Nantey , Senaud, Florentia , Ecuria ) Les noms de village en A dans le Jura ne prennent pas de T . 

Nous débouchons au camping à la ferme  de L’âne éria ( jeu de mot avec le nom du village ) ; ancienne ferme pédagogique . Lieu rêvé pour ceux qui ont souffert du confinement et qui ne redoute pas l’isolement !

La faim commence à se faire sentir . Nous pique niquons à Laneria . Personne aux alentours  : on a l’impression d’être loin de toutes civilisations ! 

Nous repartons par des pâturages pour atteindre Senaud . La mairie ressemble de loin à une chapelle ; des résidences secondaires et une ferme mal entretenue  voici ce qui constitue le hameau . On découvre par endroits des engins agricoles abandonnés  dans des bosquets . Heureusement la découverte de lys martagon nous fait oublier ces vicissitudes !

Soudain nous nous retrouvons en terre connue : le plateau de Vergongeat (les jonquilles ! ) et nous amorçons la descente au village du même nom : nous dominons la plaine de Bresse et nous continuons à perdre de l’altitude  à travers un défilé boisé et glissant . Les premières maisons ; les cerisiers ; le collège avec les élèves masqués  ( covid oblige )  ; il est 15h  : 15 km ou 20 selon les montres ! les cerises de Vandeins sortent de la glacière : la place de l’église va s’en souvenir ! (noyaux )

 



 

col du Berthiand 7 juin 2020

A l’arrivée au col du  Berthiand (780m) , le moral des 6 randonneurs en prend un coup : horizon bouché, brouillard et humidité  . Positivons; il ne pleut pas !

Lestés de nos sacs à dos nous descendons dans la forêt en direction de la vallée par des chemins bien praticables . Des fumerolles se détachent au loin ; le ciel se déchire laissant entrevoir l’espoir d’une météo plus propice ?

Nous visitons le village de Peyriat endormi ; pas âme qui vive : la covid a fait des ravages ! Depuis l’église ( 14eme siècle ) nous dominons la plaine de Nurieux ; le vieux cimetière attire notre attention avec des tombes datant des années 1860 et des emblèmes francs maçonniques .

Montée tranquille le long des prairies fleuries sous un soleil timide . Nous arrivons sur le site des puits romains de Vieillat( cf légende photo). Passage en lisière d’un pré non fauché qui détrempe nos souliers et pantalons . Nous débouchons au marais de Lèches  : site aménagé par la région depuis les années 2005  et c’est la pause pique nique sous le soleil . Des familles ont déjà investi les lieux .

Déambulation sur le sentier sur pilotis au milieu des lèches ( phragmites ) et direction Etables (commune de Ceignes ) ; nous grimpons à la chapelle ; joli point de vue sur les éoliennes de Corlier et d’Apremont ; les monts d’Ain ; en contre bas l ‘autoroute et le village de Ceignes ;nous revenons sur nos pas pour monter sur les hauteurs du  Berthiand . Au relais nous découvrons l’autre  versant ( le haut de la rivière d’AIN  ; la tour de Buenc ! Bourg en bresse ) . Gilbert tente un coup de pocker et nous fait cheminer sur la ligne de crête  ; la trace est engageante et jolie  à travers forêts  mais le doute s’installe jusqu’à la rencontre d’un autochtone qui nous dit que ce sentier de chasseur arrive bien au col : ouf !

Nous rejoignons les voitures sous un grand soleil  et cette fois nous admirons le paysage bien dégagé .



Manque 500m,plus de batterie…

 

Reprise à Bohas 4 juin 2020

C’est par un temps incertain et frais que 7 randonneurs ( pas plus de 10 pour respecter les mesures sanitaires ) se retrouvent sur le parking de l’église de Bohas . En face on découvre les ruines du château dynamité par les Allemands en 1944 .

Il va falloir se réhabituer au port du sac à dos ! La 1ère partie de la rando s’effectue sur de larges sentiers forestiers en direction de Moinans , bois du Vieudrin . Nous ressentons l’humidité et la frâicheur ; c’est appréciable après les chaleurs de ces derniers jours .

Nous traversons le gué du Suran toujours à sec depuis notre passage en automne 2019 . Le Suran n’est pas ressorti cet hiver ? Puis montée vers Arturieux mais nous obliquons à G à travers les pâturages pour atteindre Charinaz le Haut . Petite halte pour pique niquer vers la citerne . Soudain une famille lièvre pointe le bout de ses oreilles dans le pré : Roger où as tu mis tes jumelles ?  Un troupeau de génisses s’approche , l’une d’elles est blessée à la jambe ( sang ) mais il n’y a personne dans ce hameau pour le signaler .

Nous continuons sous un ciel menaçant ; hésitation à Chiloup : nous prenons par le chemin du bas mais cela ne suffira pas à éviter l’orage . Vite , vite les capes et nous trouvons refuge sous un hangar agricole .

La pluie s’atténue; direction le hameau  de Chatillonnet ; rapide bonjour à des amis . Les garçons sont interpellés à Bohas par une habitante en détresse(!) pour une alarme sur sa voiture . Nos spécialistes se précipitent ; plus de distanciation ! c’est une urgence .

Retour à l ‘église à 14h . La camionnette est toujours là et les jumelles aussi .Les cerises de Vandeins sont toujours aussi appréciées . Nous aurons parcouru 14 km : pas mal pour une reprise .



 

Coïncidence

Coïncidence

   Un éleveur de poulet se rend au café local ….  

   Il s’assied à côté d’une femme et commande un verre de Champagne.
La femme dit :

– Comme c’est bizarre! Je viens aussi de commander un verre de Champagne !
– « Quelle coïncidence ! », dit l’éleveur qui ajoute :
– « C’est un jour spécial pour moi ….. Je le célèbre ».
– « C’est un jour spécial pour moi aussi, je le célèbre aussi ! », dit la femme.
– « Quelle coïncidence! », dit l’éleveur!

Pendant qu’ils trinquent l’homme demande :
– « Que célébrez-vous donc? »
– « Mon mari et moi essayons d’avoir un enfant depuis des années, et aujourd’hui mon gynécologue m’a annoncé que j’étais enceinte! ».
  – « Quelle coïncidence ! » dit l’homme :
–  » Je suis éleveur de volailles et pendant des années toutes mes poules ont été infertiles, mais aujourd’hui, elles se sont toutes mises à pondre des œufs fécondés ».
– « C’est génial ! dit la femme. Comment avez-vous fait pour que vos poules deviennent fertiles ?
– « J’ai utilisé un autre coq« , répond-il.
La femme sourit et dit :
-“Quelle coïncidence ! ».

Les confinés J+20

Voici le peu de choses que l’on voit à Montcet dans un rayon de 1km…ou même un peu plus au fond des bois,près de l’Irance ou à la découverte de nouveaux sentiers

Si,j’oublie que lors des sorties de dressage avec Pagneul, le nombre impressionnant de personnes qui marchent sur la commune

Alors,pour le moment,gardons nos distances de sécurité!


Une femme héroïque…

Une femme héroïque…

 On ne fait que parler du corona virus mais personne ne songe à raconter l’histoire de cette femme vaillante qui a fait un acte d’héroïsme lors d’une croisière pendant le dit corona !

Belle leçon de courage que serait le monde, sans de telles femmes ??

Journal intime d’une femme en croisière

 > Jour 1
  Je me prépare pour cette croisière splendide. J’empaquette mes vêtements. Je suis toute excitée ! !  

>Jour 2
 Toute la journée en mer. Splendide ! J’ai vu défiler dauphins et baleines. Quelles belles vacances ! 

 Aujourd’hui, j’ai rencontré le Capitaine, un bel homme, style Alain Delon 40 ans 

>Jour 3
 Piscine. J’ai fait un peu de surf et tiré quelques balles de golf. Le Capitaine m’ a invitée à sa table pour dîner. 

 C’était un honneur et j’ai passé un bon moment. 

 C’est un homme très attirant et attentionné, il  a des yeux bleus magnifiques.

 > Jour 4

 Le Capitaine m’a invitée à déjeuner dans sa cabine. Repas somptueux avec caviar et champagne.

Je lui ai dit que je ne voulais pas être infidèle à mon époux.

 > Jour 5 

 Reste de la journée. Le Capitaine m’a vue et m’a invitée à prendre un verre. Réellement, 

 c’est un homme charmant. Il m’a demandé si je voulais passer à sa cabine cette nuit, Je lui ai dit que non. 

 Il m’a dit que si je ne changeais pas d’avis, il coulerait le bateau.

 > Jour 6   

La nuit dernière, j’ai sauvé 2600 personnes…  Quatre fois ! ! !

 

   

Le pti’Jo à la pharmacie…

Le pti’Jo à la pharmacie…

Bonjour, j’aimerais trois douzaines de capotes dans différentes tailles…
Tout le monde reste perplexe…
 Le pharmacien dit :
 – Primo : on ne parle pas aussi fort ! – Secundo : ce que tu demandes n’est pas pour les enfants !
 – Tertio : dis à ton papa de faire ce genre de courses lui-même !
 Jojo ne se laisse pas démonter et répond :
 – Primo : à l’école, on m’a appris à parler fort et à bien articuler !!
 – Secundo : ce que je veux n’est pas POUR les enfants mais POUR LES ÉVITER
 – Tertio : papa n’a pas à le savoir : c’est maman qui part aux Baléares
 pour 15 jours !

Le printemps 2020(transmis par Elyane)

C’était en mars 2020

 Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir

 Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

 C’était en mars 2020

 Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.

 Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

 C’était en mars 2020

 Les gens ont été mis en confinement. Pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.

 Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.

 Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.

 Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

 Mais le printemps ne savait pas. Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

 

 Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé. Le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

 Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

 Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

 Lisez ceci, répandez-le et restez amoureux

 

St Martin le Chatel 12 Mars 2020

Nous sommes 15 sur le parking de la salle des fêtes de St Martin le Chatel . Pas de bisous mais des salutations sans contact : coronavirus oblige !

Gilbert nous accompagnera en vtt : genou défaillant à cause de Pagneul .c’est Michèle qui hérite de la montre : ce n’est pas gagné ! Qui aurait pu deviner qu’il y avait une traboule derrière l’église et les lotissements ?

Début de la balade sur des ptes routes communales pour arriver  au hameau de Curlin . Y aura t il bientôt des sentiers ? Eh bien oui , nous ne sommes pas déçus , nos souliers s’alourdissent ; chemins herbeux , boueux ,détrempés et détériorés par les passages des chevaux . Chacun choisi le meilleur cheminement. Heureusement nous retrouvons le goudron ce qui permet de racler nos godillots .

Petit aller et retour sur le chemin du Temple .Pas d’édifice religieux mais une poype et une jolie maison dont l’aimable propriétaire nous relate la légende .A cet endroit les Templiers auraient enterrés leur trésor ; des fouilles dans les années 80 n’ont rien révélées .

La fondation de la maison templière de St Martin remonte en 1213 ;  l’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie du Moyen Age crée en 1129 ; les Templiers protègeaient les pélerins qui se rendaient à Jérusalem pendant les croisades . Cet ordre fut dissous par le pape en 1312 pour hérésie et remplacé par les Hospitaliers .

On aperçoit au loin la chapelle de Fenille mais stupeur au carrefour il nous manque  4 garçons : ils accompagnent Gilbert qui a cassé son dérailleur : il en sera quitte pour regagner le village en faisant de la patinette .

Nous cheminons le long du sentier d’interpretation aux nombreux panneaux  explicatifs ;petite grimpette au hameau des Gibelonnières et retour aux voitures après avoir parcouru 12,5 km sous une T°agréable .



 

Moulin de Bruno 20 Février 2020

13 randonneurs se retrouvent devant le moulin de Bruno à Jayat aux alentours de midi . Nous sommes accueillis par le meunier en personne : Mr Michel Darniot , il nous offre sa grange pour le pique nique .Les tables et les chaises sont déjà installées . Les murs sont tapissés de sacs de blé et de farine de toutes origines ( nous sommes dans l’ambiance )

13 h : nous levons le camp , la digestion se fera en marchant (la visite du moulin  doit débuter à 16 h ). Nous sillonnons la campagne verdoyante sous un soleil printanier (mi février ) . Au loin les clochers de Jayat ,Foissiat ,lescheroux; St Julien/Reyssouze . Nous traversons de petits hameaux sur des petites routes tranquilles ; élevages variés : porcheries , poulaillers , étables et même un élevage de lapins désaffecté . Soudain une soucoupe verte: les Martiens ! Mais non la Méthanisation et en contrebas une unité de séchage de luzerne .L’agriculture change d’orientation et se diversifie . Puis c’est le moulin de Veyriat propriété de la famille Comas ; ancienne scierie ( cagettes) maintenant micro centrale électrique et pt musée .Petite incursion dans le parc et montée en longeant les murs de l’ancienne chartreuse de Montmerle .Il ne reste que les vestiges de l ‘ancienne porte d’entrée . Passage devant le pont Bruno et à 16 h pile nous débutons la visite .

Mr Darniot nous fait découvrir les extérieurs du moulin  , l’historique, la vie du meunier, les transformations au fil des ans . Nous prenons possession des lieux .On est comme imprégné d’une odeur de farine et le bruit des machines entrainées par la force de l’eau nous plonge dans le monde de la meunerie .Poulies , engrenages, turbines, courroies qui se croisent s’entrecroisent, blutteries, monte sac, élévateurs , meules : tout fonctionne  .Nous grimpons les escaliers pour finir au 4ème étage  ; nous n’avons pas vu le temps passé .

Nous remercions chaleureusement notre hôte et son épouse pour leur sens de l ‘accueil et pour nous avoir fait partager leur univers .

Liste des sites à consulter!

https://www.moulinsdefrance.org/fiches-moulins/moulin-bruno-jayat/

http://agri71.fr/articles/02-08-2013/5333/Une-unite-de-sechage-innovante/

https://www.entraid.com/articles/cuma-luzerne-de-bresse-securite-efficience-economique-agronomique



 

Rignat 9 Février2020

Malgré le vent en rafales nous nous retrouvons à 8 au centre de Rignat plus la guide du jour : Vero une « Cavet  » pure souche .

Nous descendons au hameau de Moinans par des chemins bien entretenus ; paysages valonnés creusés par endroits de cuvettes ( dolines ) puis montée progressive à travers les bois de Vieudrin . Petit arrêt sur le lieu de charbonnage : four à charbon reconstitué sur les lieux d’un ancien chantier de jeunesse ; il alimentait les gazogènes de la région . Nous continuons la grimpette ( dommage la Juva 4  n’est plus en état de marche ! ) . Cette fois on sort de la forêt et on lutte contre le vent pour atteindre la Croix de la Dent (555m) . Joli point de vue sur Gravelles ; au loin les montagnes du Bugey , le Revermont et même un petit bout de MT Blanc . Grâce au vent qui nous emporte, descente rapide à travers les pelouses sèches et arrivée à la Croix du Cri  : les femmes ayant avorté, déposaient leurs enfants au pied de l’édifice:légende ? .

Déambulation dans les rues étroites où de nombreuses vitrines expliquent la vie d’autrefois ( maison de l’infirmière , de la sage femme , les cafés ) nous passons devant l’Estancot : bar , épicerie et en contre bas de l’église qui grâce à une souscription a pu être restaurée .

Rignat est un village qui gagne à être connu ! 

Je vous donne un lien qui retrace la vie du village :

https://izi.travel/fr/e6b6-un-village-du-revermont-rignat/fr



 

Sulignat 6 Février 2020

 

Après la gelée du matin , le soleil a bien voulu réchauffer nos vieilles carcasses cet a midi . Donc départ de l’église de Sulignat pour 14 randonneurs ( la scoumoune sévit en ce moment sur le club : accrochons nous ! )

Le relief est vallonné ; beaucoup de petites routes goudronnées et heureusement car le dégel a ramolli les chemins herbeux et  » ça botte « .On sent les prémices du printemps ( pervenches, ficaires, véroniques ) les champs sont déjà semés et ne demandent qu’à germer . Nous passons devant une ancienne caronnière , croisement de la route de Pont de Veyle à la Mitaine et nous atteignons l’entrée du château de Longe : fief de la famille De Gelis .Cet édifice existait déjà en 1240 , toiture à la Mansard , petite chapelle  mais  c’est privé . Nous poursuivons par la route des boulangères ; centre équestre de la Côte de Neuville les Dames ( chez Céline ) et retour aux voitures; il est 17h, 11km 500 au compteur  .